• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Eric de Trévarez

Recherche en séméiologie et symbolisme. Agrégé d'Economie et Gestion
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 04/07/2008
  • Modérateur depuis le 14/01/2009
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 27 94 486
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 45 35 10
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Eric de Trévarez 17 décembre 2009 20:56
    Commençons par le début : Un passé stable…
     
    Pour commencer une citation de Marguerite Yourcenar : « Pour peu que l’on y songe, le passé est chose toujours plus stable que le présent… »
     
    « On sait la place que l’idée de Li­ber­té, d’Ega­li­té et de Fra­ter­ni­té tient dans no­tre cul­ture et dans notre his­toire. Au fond, ce sont là des idées chré­tien­nes  ! » S’in­ter­ro­ger sur ce que nous sommes et où nous allons, c’est aussi re­trou­ver le che­min de nos ori­gi­nes et de les as­su­mer comme un creu­set qui, au fil des siè­cles, a for­gé l’iden­ti­té de no­tre pays, comme les églises qui parsèment notre paysage national…
     
    Alors où avons-nous « péché » ? Où nos intellectuels ont-ils péché ? Ce n’est pas « l’Homme » qui a besoin, de mouvement, d’innovations permanentes, de consommation effrénée et d’illusions sans cesse renouvelées, mais le capitalisme. Je suis parfaitement d’accord avec ce qui a été dit sur le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam. Je vais simplement en rajouter une couche avec l’Hindouisme et le Bouddhisme… I
     
    Le concept de l’Illusion, la grande pourvoyeuse de la société de consommation et du consumérisme, relève de la métaphysique de l’Hindouisme et du Bouddhisme. La Maya représente l’aspect « cinématographique » du monde, son déluge d’information, de formes, son relativisme, et l’ignorance de celui qui se laisse abuser par l’existence formelle, aux dépens de l’essence. La Maya symbolise aussi l’illusion sous toutes ses formes et les artifices qui créent les apparences vides et trompeuses.
     
    C’est cet aspect de l’éternel féminin qui s’est emparé du monde occidental, car le capitalisme à besoin de mouvements, de formes pour sa rotation dans sa perspective d’accumulation. Il est donc l’ennemi de l’essence et préfère le relativisme dans sa pluralité. Car seul le relativisme lui offre des possibilités de marchés sans cesse renouvelés. Voilà pourquoi l’extrême Orient tient tant à l’équilibre entre le Yin et le yang…
     
    Les quatre grandes religions sont comme les quatre pieds de la Table. Elles disent toutes la même chose, même si elles ont chacune des prédilections fortes, qui de toute façon sont des convictions chez les autres. La notion d’illusion se retrouve en théologie chrétienne, c’est un attribut du Diable : Le plus Grand Illusionniste…




  • Eric de Trévarez 1er décembre 2009 08:32

    Mais revenons à Voltaire...

    Il a dit aussi, ne l’oublions pas :« l’univers m’embarrasse et ne puis concevoir que cette horloge existe et n’ait point d’horloger... »
    Les Suisses, maîtres en la matière, refusant un certain type d’horlogerie, ont probablement fait un choix de spécialiste ! Toutes les montres et les horloges ne se valent point. Tout dépend de l’Horloger... 
    Je pense que, par cette métaphore, Voltaire invitait aussi à ne point être un athée stupide...
    comme les intégristes de l’athéisme qui élèvent dans le paysage français des tours d’ivoire de la laïcité.

    Le concept de laïcité chrétienne semble intéressant et mérite réflexion. Parions qu’il n’aurait point déplu à Voltaire lui-même, qui avait une sainte horreur des sots ! 



  • Eric de Trévarez 15 novembre 2009 23:55

    La non mixité est plus performante et respectueuse des personnes

    Elle est une réponse plus adéquate au décalage de maturité entre garçons et filles, pendant l’enfance et l’adolescence, mais surtout elle est la réponse à la différence de méthodes d’apprentissage. Chaque sexe appréhende, la réalité de manière propre.

    Dans le monde entier, ce sont les établissements non-mixtes qui ont les meilleurs résultats scolaires.
    Et si une partie du problème actuel de l’école venait aussi de la mixité qui a été adoptée dans l’enthousiasme général sans autre forme de procès ? Il est impossible, en France, d’émettre la mondre objection. Les réactions à cet article en sont une illustration ! La mixité est un choix politique qui ne se discute pas. Le monde de l’Education en France a des sujets tabous : En voici un par excellence !

    Mais la racine du mal est multiple.


    http://pedagogisme.centerblog.net/rub-Pedagogisme.html



  • Eric de Trévarez 9 novembre 2009 12:25

    @Frédéric Lyon
    Non, je ne peux pas vous laissez dire que je défends l’Islam !
    La République Française a puisé sa source dans les grands philosophes grecques de l’Antiquité et dans la pensée judéo chrétienne.

    Ceux sont ces valeurs auquelles je fais seulement allusion. 
    Les valeurs éthiques de la République Française sont exigeantes. Les bases sont porteuses d’un très fort idéal. La crise identitaire, qui est souvent exploité par les politiciens, n’est peut-être qu’une panne d’idéal.

    Une Nation bâtie sur la Raison et l’Universalisme, nécessite des citoyens instruits et éduqués. C’était la qualité de l’idéal de la République Française, qui en fit en son temps la plus belle réalisation des concepts les plus nobles de l’Antiquité et du Christianisme. 
    Quels sont les citoyens qui sont actuellement capables de comprendre la devise de la République : Liberté, Egalité, Fraternité ? La Liberté s’est délitée partout dans son sens le plus restreint, le libertisme ; l’Egalité s’est travestie dans le meilleur des cas en égalitarisme face à la consommation ; la Fraternité s’est réduite, au mieux, à sa plus simple expression, au pire, au népotisme. On a oublié, faute de l’avoir appris, que la Fraternité de la République laïque était un concept qui prenait racine dans l’Amour Chrétien. Il y avait au sein même du concept républicain français des contradictions, que seul l’Altruisme aurait permis de surmonter.



  • Eric de Trévarez 9 novembre 2009 03:13

    Alors que la crise du modèle républicain et laïque est au cœur des débats qui traversent notre société, les textes fondateurs de la République frappent par leur modernité prophétique, la force vitale de leur idéaux, et montrent surtout le côté « fantésiste » du paradigme actuel... Beaucoup de « piliers républicains » actuels, considérés comme de la pure orthodoxie, ne sont en réalite qu’hérésie...

    L’identité française est étroitement liée a la République Française et à la Révolution. L’idéal est exigeant. Dans les textes fondateurs, les Pères de la République parlent de vices et de vertus. On ne peut comprendre la devise de la République et particulièrement La Fraternité sans Altruisme ni Altérité. Une nation dont les bases sont la Raison et l’Universalisme ne pouvait pas non plus tomber dans les sophismes. ..
    Le triste épisode de « l’épuration » de la Marseillaise, ne montre en réalité que l’ignorance des français sur leur propre histoire. Prenons garde aussi que la version soft de la République, ne soit plus en réalité qu’une coquille vide, celle du consumérisme...
    Il est claire aussi que la laïcité de la République n’était pas non plus l’athéisme...

    Rapport du comité de Salut Public du 18 floréal de l’an II, (7 mai 1794)

    Robespierre...

    Texte

    « ...Le vice et la vertu font le destin de la terre : ce sont les deux génies opposés qui se la disputent. La source de l’un et de l’autre est la passion de l’homme. Selon la direction qui est donnée à ses passions, l’homme s’élève jusqu’aux cieux, où s’enfonce dans des abîmes fangeux. Or le but de toutes les institutions sociales, c’est de les diriger vers la justice qui est à la fois le bonheur public et le bonheur privé... »
    « ... Vous vous garderez bien de briser le lien sacré qui unit les hommes à l’Auteur de leur être. Il suffit même que cette opinion ait régné chez un peuple, pour qu’il soit dangereux de la détruire. Car les motifs des devoirs et les bases de la moralité s’étant nécessairement liés à cette idée, l’effacer, c’est démoraliser le peuple. Il en résulte du même principe qu’on ne doit jamais attaquer un culte établi qu’avec prudence et avec certaine délicatesse, de peur qu’un changement subit et violent ne paraisse une atteinte portée à la morale, et une dispense de la probité même. Au reste, celui qui peut remplacer la Divinité dans le système de la vie sociale est à mes yeux un prodige de génie ; celui qui, sans l’avoir remplacée, ne songe qu’à la bannir de l’esprit des hommes, me parait un prodige de stupidité ou de perversité... »

    Robespierre
    Rapport du comité de Salut Public du 18 floréal de l’an II, (7 mai 1794)

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv