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Eric de Trévarez

Recherche en séméiologie et symbolisme. Agrégé d'Economie et Gestion
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 04/07/2008
  • Modérateur depuis le 14/01/2009
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Derniers commentaires



  • Eric de Trévarez 9 novembre 2009 02:33
    Identité Française, Principes Républicains, et Economisme Européen.
    De l’idéal de la Raison et de l’Universalisme à celui du consommateur idéal…
     
    On ne peut dissocier l’identité française des principes républicains qui l’ont fortement inspirée. Le problème c’est que l’idéal républicain à la française était très exigeant. Le système éducatif français a complètement oublié ces principes qui sont pourtant la raison profonde de la spécificité de l’Education Nationale Française. C’est vrai qu’il était pratiquement impossible de passer de l’Idéal de la Raison et de l’Universalisme, à celui du consommateur idéal … 
     
    Très bon article qui présente une hiérarchisation de la problématique et qui ne se laisse pas entrainer dans les labyrinthes de la technocratie et de la subjectivité.
    Face aux nœuds du serpent européen lové, qui étouffe avec ses anneaux par strangulation, c’est la tête qu’il faut attaquer, et pincer pour desserrer l’étreinte.

    Face aussi à ce qui reste d’une nation dépouillée par la Raison et l’Universalisme et qui s’est empêtrée dans ses Sophismes, il ne reste plus effectivement que le divan de la psychanalyse. Mais ceci est un problème de fond. Que dire d’un édifice lorsque les problèmes concernent le béton lui-même qui éclate de partout...Une Nation bâtie sur la Raison et l’Universalisme, nécessite des citoyens instruits et éduqués. C’était la qualité du béton de la République Française, qui en fit en son temps la plus belle réalisation des concepts les plus nobles de l’Antiquité. 
    Quels sont les citoyens qui sont actuellement capables de comprendre la devise de la République : Liberté, Egalité, Fraternité ? La Liberté s’est infiltrée partout dans son sens le plus restreint, le libertisme ; l’Egalité s’est travestie dans le meilleur des cas en égalitarisme face à la consommation ; la Fraternité s’est réduite, au mieux, à sa plus simple expression, au pire, au népotisme. On a oublié, faute de l’avoir appris, que la Fraternité de la République laïque était un concept basé sur l’Amour Chrétien. Il y avait au sein même du concept républicain français des contradictions, que seul l’Altruisme aurait permis de surmonter.

    Le productivisme, la concurrence et le consumérisme sont en train de venir à bout de tout. Ils ont commencé par détruire l’Ecole qui était le principal outil des principes républicains. Maintenant le dernier barrage est rasé, l’avenue est tracée, elle mène effectivement à Bruxelles. Ce n’est pas tout d’avoir eu pour Principal Idéal de la Nation, la Raison et l’Universalisme, encore fallait-il conserver les moyens d’assumer un idéal aussi exigeant. L’identité française est étroitement liée à l’Idéal Républicain, qui lui-même s’enracine dans le royaume de France qui fut en son temps le plus rayonnant d’Europe. Un passé trop compliqué et trop exigeant que les français ne savent plus assumer, et qui a fini par se brouiller avec trop de politique et toujours moins d’Idéal. Le débat sur l’identité française ne peut pas être celui du café du commerce.
     
    Universalisme : Opinion qui ne reconnaît comme autorité que le consentement universel.
     


  • Eric de Trévarez 26 octobre 2009 00:25


    Votre exemple rétablit de l’objectivité dans ce débat. On ne peut diaboliser le passé comme certains le font et le présenter à la manière d’un épouvantail. La situation actuelle ne permet pas un pareil aveuglement. Jeter le bébé avec l’eau du bain n’a jamais été une méthode.

    La politesse est un rituel d’accès qui permet de faciliter les rapports entre les individus. Le recul des civilités chez les jeunes, est en fait un recul de civilisation. c’est un phénomène inquiétant.

    Romilly parle de nouveaux barbares



  • Eric de Trévarez 25 octobre 2009 01:40



    Vous avez raison car les jeux sont faits quand l’enfant roi arrive à l’école. Complêtement irrespectueux de tout, il est le résultat du laxisme en matière éducationnelle infantile de nos sociétés modernes et la conséquence de la destruction des couples et des familles. Il faut arriver à avoir le courage de le dire.Tout semble se jouer entre 1 et 6 ans, puisque dans la majorité des cas, il reste bloqué au stade de l’impulsivité. Par la suite vissé sur son égocentrisme, il fait barrage à toutes les tentatives éducationnelles et ce quelques soient les méthodes. Il s’emporte dés que l’on entrave son plaisir et son mode de fonctionnement. Devenu parent, il reproduira le schéma catastrophique de sa genèse.

    Son coté dominant impulsif aura pour conséquence une propension à consommer très forte. Il sera d’ailleurs, pour cette raison, en permanence frustré.

    Personnellement j’ai du mal à croire que ce résultat catastrophique soit uniquement la conséquence d’erreurs en matière éducationnelle, infantile ou autres. Je pense plutôt que le système crée ses propres besoins, et ses propres acteurs.

    L’enfant roi sera l’individualiste cynique, prêt à tout et sans scrupule, de demain.

    En partant de cette hypothèse, nos intellectuels ont été en dessous de tout !



  • Eric de Trévarez 24 octobre 2009 21:58

    Vous donnez l’impression de vouloir zaper sur un aspect non négligeable du problème.
    Je vous conseille cet article d’Isabelle Buot-Bouttier sur Agoravox

    Référence bibliographique :
    Pourquoi l’amour ne suffit pas, Claude Halmos, Editions Nil.

    Dont voici un petit extrait. A lire sur Agoravox
    http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=18630

    « Nos gamins sont mal éduqués. Ils ont le nez qui coule, ne disent pas bonjour à la dame et boivent du Coca-Cola américain à longueur de journées. Face à ce constat désolant, point de demi-mesure, il faut rétablir l’ordre républicain. »

    « ...Un problème qui glisse entre les doigts car le chimilimilblik enfant-roi n’a pas d’odeur, pas de couleur, pas d’âge, ni d’origine. Toutefois, et fort heureusement, il a une particularité qui permet de le reconnaître au milieu de ses semblables. Il crie volontiers, tape des pieds, exige, est impatient, intransigeant, égoïste, boudeur, moqueur et souvent, au fil du temps, manipulateur. L’enfant-roi est un petit d’homme intelligent qui ne manque pas d’apprendre la vie à ses parents...

    Si l’on estime que son comportement est un problème dont le protagoniste et son environnement souffrent. Si l’on constate, en y réfléchissant bien, que l’on en croise de plus en plus souvent, en faisant ses courses, peinard, dans son petit supermarché de quartier. Si l’on prend conscience de cela, alors, ne serait-il pas temps de reconnaître que nous sommes face à un vrai problème de société ? »




  • Eric de Trévarez 24 octobre 2009 15:50

    Merci de votre contribution.
     
    j’ai lu avec intérêt votre approche neuro-biologique, cependant je regrette que vous ne soyez pas entré dans la problèmatique. Je vous rappelle qu’il s’agit du traitement du NON ( la limite) par l’enfant à la maison et plus tard à l’école...

    Parmis les techniques de manipulation, il y a celle de la présentation scientifique...
    Cela peut être une tentation irrésistible (impossibilité de dire NON) quand on dispose de beaucoup de connaissance, et que l’on a de fortes convictions politiques.

    Je vous rassure ce n’est pas mon cas, j’aime trop la réflexion et l’étude pour cela. (Ce qui m’étonne, c’est l’absence de raisonnance de mes coups de butoir sur la consommation.
    et la société de consommation son corollaire. Elle doit bien avoir ses tabous elle aussi ? c’est à dire les sujets que l’on ne peut aborder...)

    Cependant pour revenir au débat, c’est vrai qu’étudier doit être un plaisir. La frigidité dans ce domaine n’est jamais bon signe...
    L’onanisme peut même dans ce cas, faire partie d’un cercle vertueux ( et ne pas rendre forcément sourd...), car il est vrai, aussi, que l’on ne peut pas, tout le temps, suivre ses guides, aussi brillants soient-ils, et que la pédagogie de groupe présente, aussi, très vite ses limites... 

    Encore faut-il pour cela avoir appris à dire NON, et ne pas être réduit à la seule expression du chahut, pour exprimer son désaccord.

    C’est là que le problème commence... Le NON fait peur !
    Mais pourquoi donc ?

    La résistence sous l’occupation n’a-t-elle pas été un NON COURAGEUX ?

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