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Eric de Trévarez

Recherche en séméiologie et symbolisme. Agrégé d'Economie et Gestion
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 04/07/2008
  • Modérateur depuis le 14/01/2009
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Derniers commentaires



  • Eric de Trévarez 16 janvier 2009 16:00

    Je ne suis pas entré effectivement dans les détails, pour ne pas nuire à la compréhension de la problématique globale que commence à soulever la pratique des « structures par projet ». C’est de l’industrie que sont venues les premières critiques intéressantes. Il semblerait à la lumière de l’étude canadienne que « la pédagogie par projet » et les pédagogies voisines n’ont pas échappées aux inconvénients de ce type de structure. Il reste effectivement à affiner les analyses qui maintenant devraient normalement être faites, à condition de décrisper le débat, ce qui est un autre problème. La barrière principale réside surtout dans le fait que les mots, avec leurs représentations symboliques, qui désignent ce type de structure, sont très riches de sens et de valeurs comme je le souligne dans mon article. Merci pour votre contribution au débat.



  • Eric de Trévarez 16 janvier 2009 15:56


    Je ne suis pas entré effectivement dans les détails, pour ne pas nuire à la compréhension de la problématique globale que commence à soulever la pratique des « structures par projet ». C’est de l’industrie que sont venues les premières critiques intéressantes. Il semblerait à la lumière de l’étude canadienne que « la pédagogie par projet » et les pédagogies voisines n’ont pas échappées aux inconvénients de ce type de structure. Il reste effectivement à affiner les analyses qui maintenant devraient normalement être faites, à condition de décrisper le débat, ce qui est un autre problème. La barrière principale réside surtout dans le fait que les mots, avec leurs représentations symboliques, qui désignent ce type de structure, sont très riches de sens et de valeurs comme je le souligne dans mon article. Merci pour votre contribution au débat. 


  • Eric de Trévarez 16 janvier 2009 15:28
    Le problème de la "Productivité" dans "la pédagogie par projet", les pédagogie voisines et plus globalement dans les structures par projet.

    Je retiens surtout de votre argumentaire que « Tout ce qui n’est pas projet, est bilan ». J’ai personnellement trouvé cette phrase dans la « planification impérative » des régimes « communistes ». Je pense que ces régimes, dont le projet était louable, se sont heurtés en autres, effectivement au problème de la « productivité » et de « la mesure des écarts » entre les objectifs et les résultats, ce qui semble être le problème aussi de la pédagogie par projet, comme celui des « structures par projet » dans l’industrie. C’est bien le propos de mon article. J’ai compris aussi que ces écarts que vous reconnaissez, n’ont pas d’importance à vos yeux : « Que cela fasse "gonfler" la note finale... peu importe … » Je ne rentrerai pas non plus dans le corpus de vos distinctions, je désire dans cette critique qui fait partie des premières formulées officiellement contre ce type de pédagogie, rester global, cela nuirait à la compréhension de la problématique que je soulève et qui est celle que soulève actuellement le Canada. Je vous reprocherai aussi votre propos introductif, à savoir ma tentative de manipulation, en vous rappelant que procéder comme vous l’avez fait, « en diluant plus que nécessaire », en est une aussi. Je me permettrai, à la lumière de mes remarques, de vous conseiller de renverser Votre lorgnette, car je pense que de votre coté vous regardez par le grand bout… 


  • Eric de Trévarez 18 août 2008 11:22

    Répartition des sexes et courbes de Gauss : la loi des genres.

     

    Les deux sexes se répartissent en ce qui concerne les caractéristiques mentales et psychiques, sous forme de nuage de points autour de deux axes, masculin et féminin, ( on devrait dire mâle et femelle), formant ce que l’on appelle des courbes de Gauss. Ces courbes en forme de cloche, sont symétriques et ont une intersection et une partie commune, dans leur branche descendante. Le bout de chacune des deux courbes rejoint le centre de la voisine. Autrement dit, une femme ayant les caractéristiques psychiques et mentales masculines très marquées a des chances d’être de façon caricaturale plus masculine, psychiquement et mentalement, qu’un homme et vice versa pour un homme ayant des caractéristiques féminines. Dans ces cas, bien précis, l’homme et la femme  se situent donc au centre de la courbe opposée. Ce phénomène est connu, et bien sûr, il n’y a aucun jugement moral à porter.
    La première question qui se pose, que faut-il entendre par caractéristiques masculines et féminines ? Quels sont les éléments qui sont apportés par la culture et qui sont souvent décriés ? Mais il ne faut pas oublier que ces éléments sont aussi la traduction en langage social, d’archétypes très forts ? Cette éventualité est d’autant plus vraie, que pour un non spécialiste, ces archétypes "traduits en langage culturel" sont souvent de visibilité réduite.
    Lorsque Simone de Beauvoir affirme "que l’on ne naît pas femme mais qu’on le devient", cette constatation est probablement vraie en ce qui la concerne, et cela dépend évidemment de sa position sur les courbes de Gauss. Mais une généralisation est-elle acceptable intellectuellement ? Ne relève-t-elle pas plutôt du domaine de la politique et du militantisme ?
    Voilà des questions qui sont systématiquement éludées, au profit d’une seule courbe de Gauss médiane qui elle, de toute évidence, n’existe pas, à moins d’accepter parmi les courbes de Gauss un nouveau type de courbe à dos de chameau...
    L’affirmation, la plus vrai et la plus acceptable intellectuellement, est que l’on naît plus ou moins mâle ou femelle, Mai le gros des nuages statistiques, se situe autour des deux axes, mâle et femelle, et cette constatation a le mérité de se vérifier en éthologie.

    La phrase trés célèbre et trés belle de Simone de Beauvoir, relève de la littérature, et mérite interprétation…

     

    Eric de Trévarez   



  • Eric 26 juillet 2008 16:40

    Voici un petit extrait d’un entretien de Jacqueline de Romilly* avec Liliane Delwasse, le 25 janvier 2007...( Contre les barbares)

    Ce texte montre que regarder en arrière n’est une hérésie, Si hérésie il y a, elle se situe au niveau du type de société, c’est à dire le consumérisme. 

    ..."Je ne suis pas historienne et les faits m’intéressent moins que les textes. Ce qui me passionne dans les textes grecs, c’est la rencontre avec la naissance de la pensée raisonnée, rationnelle, de la réflexion, c’est l’irruption de la lumière qui est apparue pour la première fois dans un monde encore confus et obscur. Toute la morale politique et la philosophie hellènes visent à la clarté et à l’universel. Et elles ont réussi, rien n’a vieilli, leurs préoccupations sont d’une telle actualité !

    Apprendre à penser, à réfléchir, à être précis, à peser les termes de son discours, à échanger les concepts, à écouter l’autre, c’est être capable de dialoguer, c’est le seul moyen d’endiguer la violence effrayante qui monte autour de nous. La parole est le rempart contre la bestialité. Quand on ne sait pas, quand on ne peut pas s’exprimer, quand on ne manie que de vagues approximations, comme beaucoup de jeunes de nos jours, quand la parole n’est pas suffisante pour être entendue, pas assez élaborée parce que la pensée est confuse et embrouillée, il ne reste que les poings, les coups, la violence fruste, stupide, aveugle. Et c’est ce qui menace d’engloutir notre idéal occidental et humaniste.

    Il existe, sans doute, d’autres formes de pensée que littéraire, sans pour autant tomber dans la barbarie, mais elles sont plus simplistes, elles assènent des vérités toutes faites, pauvres et sans nuances. Et qui risquent donc de déboucher sur une pensée appauvrie, squelettique. La pensée demande des correctifs, des nuances, de la subtilité, pas des dogmes tout faits issus des fast-foods de la réflexion. Ma chaire au Collège de France s’intitulait « La Grèce et la formation de la pensée morale et politique ». C’est cette construction que j’admire, qui a jeté les fondements de notre organisation et de notre pensée occidentale et que je ne peux accepter de voir rejetée et oubliée alors qu’elle n’a jamais été aussi nécessaire (...) On craint sans doute que les élèves ne se forment un jugement trop acéré, qu’ils ne deviennent trop intelligents, qu’ils ne remettent en question la société telle qu’elle est...
    J’ai créé une association, Sauvegarde des enseignements littéraires, et tout récemment une autre qui est le prolongement de la première, Élan nouveau des citoyens. Elles visent à réveiller les valeurs de la démocratie et à les remettre au coeur du débat citoyen. Le titre d’un de mes derniers ouvrages est explicite : Actualité de la démocratie athénienne..."

    * Jacqueline de Romilly, immense helléniste, deuxième femme à entrer à l’Académie française, première femme professeur au Collège de France, Jacqueline de Romilly vient d’être élevée à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur (la cinquième à recevoir cette distinction). Toujours aussi vive à bientôt 94 ans, elle lance un cri d’alarme : la pensée et la réflexion se meurent.


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