F-H-R

@COLLIN
Le mot « Etat » est un terme sans consistance, qui permet aux politiques de masquer leur incompétence et leurs intérêts personnels.
Quand il s’agit de se faire valoir, c’est « Moi, je… », quand il s’agit de léser le peuple, c’est « l’Etat… », « Les intérêts supérieurs de l’Etat… », « La sécurité de l’Etat… », etc.

Cela fait longtemps que le peuple n’a plus son mot à dire, que ses intérêts sont bafoués et que la soi-disant « démocratie » est basée sur un système bien bordé de partis et d’élections qui ne vise qu’à sauvegarder les intérêts d’un petit nombre de privilégiés, lesquels n’ont que faire du peuple si ce n’est que de l’utiliser à leurs propres fins.

Si l’Etat était le Peuple, alors il ne pourrait y avoir, par définition, trop d’Etat. Mais la réalité est que le peuple est sous le joug de profiteurs bien organisés sous l’appellation « Etat ».

Quant à la dette publique, c’est un bon moyen de cultiver la précarité et la peur des citoyens pour conserver une ascendance sur le peuple, qui sollicite naïvement la bienveillance de ceux qui les gouvernent.

La fraude fiscale ?!

Si la France était un paradis fiscal, les français qui le peuvent ne s’expatrieraient pas et les investisseurs étrangers viendraient en nombre.

Mais hélas, la France est l’un des pays, si ce n’est le pays, où les impôts et taxes sont les plus confiscatoires au monde.

La faute à l’Etat qui dépense à outrance et gaspille scandaleusement l’argent public. A commencer par la présidence française, qui a le budget le plus élevé d’Europe et à finir par la démultiplication des collectivités locales avec leur administration pléthorique, en passant par les ministères aux dépenses extravagantes (voir Bercy par exemple) et les 1244 Agences de l’Etat pour la plus part inutiles et qui nous coûtent chaque année 50 milliard d’euros.

La France a les moyens de procurer à tous les citoyens de quoi vivre décemment et avec une vrai politique sociale. Encore faudrait-il avoir des dirigeants assez intelligents, responsables et intègres pour remettre les dizaines de milliard d’euros gaspillés tous les ans par l’Etat (en réalité par l’aristocratie de la république), dans le circuit économique.
Aujourd’hui, c’est tout le contraire qui se passe.

ZenZoe a tout à fait raison et oncle archibald résume parfaitement la situation. Il est clair, au-delà des inégalités, qu’il y a en France beaucoup trop de fonctionnaires et que cela plombe l’économie.
L’auteur cite l’éducation nationale (le plus grand nombre de fonctionnaires) et la santé qui sont en effet des services d’importance majeurs mais il faut bien constater que dans ces institutions, le nombre d’administratifs augmente anormalement au détriment du nombre d’opérationnels et c’est bien là le problème. Quant à l’administration fiscale, c’est là que l’on rencontre le plus d’anomalies, tant du point de vue des rémunérations que de l’efficience.

Vraiment, je ne comprends pas que l’on puisse encore écrire de tels articles, qui posent les fonctionnaires en victimes alors qu’il s’agit de résoudre le problème du coût extravagant de fonctionnement de l’Etat.

Spartacus a malheureusement raison et il est loin d’être le seul à être conscient de la médiocrité des politiques menées par le ministère de l’éducation national depuis des décennies.
Il y a quarante ans, le système d’éducation français faisait encore partie des meilleurs au monde. Aujourd’hui, il est non seulement à la traine mais on fustige les élèves qui veulent apprendre un peu plus que les maigres leçons prévues par le ministère.
Par ailleurs, l’éducation nationale s’emploie à broyer les esprits imaginatifs et cartésiens pour imposer le respect de l’autorité inattaquable, celle de l’état gouverné par une oligarchie d’incapables qui s’accroche à ses privilège scandaleux et veut faire croire qu’elle est le seul rempart des citoyens face à leurs problèmes.
Nous sommes bien dans un état de type soviétique où l’état s’approprie la richesse de la nation pour ne la redistribuer qu’à quelques-uns.
L’éducation national est bien le vecteur de cette idéologie prônée par l’ENA et ce n’est pas la multitude de hauts fonctionnaires qui s’en plaint.

Je suis parfaitement d’accord avec l’article.

Globalement, Emanuel Valls et le préfet de Paris nous ont expliqués que les hooligans et autres casseurs, n’avaient pas respecté les directives de la préfecture (! ?)…
Ah ! Vraiment, ces délinquants, ils ne respectent pas la loi…