F-H-R

De même : « Ça risque de devenir le triomphe des histrions, des comédiens, des beaux-parleurs... »

C’est déjà le cas mais avec les politiciens de métier qui ont leur blog et qui manient la démagogie avec l’expertise de professionnels qui n’ont jamais fait que cela.
Ils viennent même jusque sur Agoravox pour se faire valoir (cf. Nicolas Dupont-Aignan).
Mais quand il s’agit de défendre la vrai démocratie, d’aborder les problèmes de fond (surendettement de l’Etat, chômage, pauvreté, véritable service publique, etc.), ils n’y a qu’une seule réalité : Une oligarchie plénipotentiaire et des contribuables à son service.

« J’aimerai bien vous entendre sur des sujets tel que la démocratie participative ou directe ou le pouvoir de décision au peuple avec possibilité de jugement de ses élus en cas de faillite morale de ceux-ci… »
Dupont-Aignan est un énarque (même profil que flamby). Il lui est plus profitable de surfer sur des thèmes porteurs comme la mondialisation, en jouant les innocents, que de promouvoir la vraie démocratie.
Les énarques qui gangrènent toutes les hautes fonctions de l’Etat dans tous les domaines et participent au maintien de l’oligarchie ne vont pas se tirer une balle dans le pied.

Les privilèges des fonctionnaires apparaissent, de nos jours, de plus en plus scandaleux.
Les fonctionnaires, dont on occulte souvent les primes lorsque l’on parle de leur salaire, sont mieux payés que dans le privé à poste équivalent. Ils sont moins productifs que dans le privé et les fumistes n’ont aucun risque de se faire virer. De plus…

Plus de 40% du budget de l’Etat est consacré à la masse salariale de la fonction publique, laquelle est, par ailleurs, surpeuplée (le double de l’Allemagne par exemple).

Mais écrire cela est, de fait, politiquement incorrecte puisque qu’il y a de grandes chances qu’une grande partie des lecteurs soient fonctionnaires ou parent de fonctionnaires.

Sauf que dans le privé, ce n’est pas l’argent public qui sert à rémunérer des gens à ne rien faire.
Les multiples commissions et agences stériles créées par l’Etat continuent de spolier les contribuables.

Personnellement je n’ai rien contre les riches, dès lors qu’ils sont honnêtes.
Tant mieux pour l’industriel ou le commerçant qui gagne beaucoup d’argent grâce à la vente de sa fabrication ou grâce au négoce. L’essentiel est qu’il paye de justes impôts permettant à ceux qui n’ont pas la chance ou la capacité d’avoir un travail lucratif de vivre décemment et de bénéficier du service public à moindre frais que l’Etat se doit de fournir.
Eradiquer la pauvreté n’est pas synonyme de combattre la richesse.
Le problème en France, c’est que l’Etat agit pour son propre compte. Il n’est pas au service des citoyens mais ce sont les citoyens qui sont à son service. Dès lors que quiconque essaie de s’en sortir par lui-même sans rien réclamer, l’Etat se fait un devoir de l’encadrer et de lui réclamer les bénéfices de son travail pour les dilapider dans des politiques dispendieuses, incohérentes et néfastes.
Il est anormal qu’un smicard paye des impôts de même qu’il est anormal que de grands industriels ne payent pas leur dû. Ce n’est pas une question de revenu ou d’écart de revenu dans la population, c’est une question d’humanisme et d’équité. De ce point de vue, la lutte des classes est un faux problème. Aujourd’hui, le problème est celui de la gouvernance, de l’intégrité, de la raison et de la justice ; tout ce qui fait défaut à notre classe politique professionnelle et semble-t-il indéboulonnable. La raison et l’empathie manque-t-elles peut-être aussi à certains citoyens.