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Ferdinand_Pecora

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  • Ferdinand_Pecora 22 avril 2011 10:16

    La Terre n’est pas surpeuplée, elle est sous-développée.

    Le jour où les écologistes (qui veulent préserver l’environnement au lieu d’améliorer la biosphère) se rendront compte qu’ils font le jeu des intérêts financiers (qui peuvent imposer des politiques d’austérités à leur guise, après avoir fabriqué le consentement des peuples via l’écologie malthusienne), l’humanité aura fait un grand pas.

    Cela fait plus de 50 ans que les intérêts financiers empêchent l’accès des pays pauvres aux meilleures technologies, obligeant la planète entière à piller ses ressources au lieu de les créer.

    Heureusement, ces intérêts financiers ont trouvé à qui parler : à l’attention des écologistes non dogmatiques : qui connaît Vladimir Vernadsky ?



  • Ferdinand_Pecora 7 avril 2011 14:22
    Après Angelides, Barofsky condamne le renflouement

    Dans une tribune intitulée « Là où le renflouement a foiré » publiée dans le New York Times du 29 mars, l’inspecteur général du plan de renflouement américain TARP Neil Barofsky [*], constate l’échec patent de la politique publique de sauvetage de Wall Street et des banques européennes. Barofsky rejoint ainsi les rangs de ces gens du système, à l’image de Phil Angelides aux Etats-Unis ou Jean Paul Delevoye en france, fustigeant un système condamné.

    Le texte de Barofsky met en accusation le secrétaire au Trésor Tim Geithner et l’administration Obama. Si, à l’image de George W. Bush Jr. sur la Guerre en Irak, « le gouvernement [Obama] a déclaré sa mission accomplie (…) j’ai le regret de dire que je ne suis pas d’accord » . Le renflouement n’a fait que profiter aux banques géantes « qui jouissent désormais de bénéfices records et d’un avantage compétitif qui semble permanent pour celles que l’on considère ’trop grosses pour faire faillite’ ». De surcroît, le plan TARP a failli dans tous ses objectifs envers la population – « Main Street » – alors que ces mesures avaient permis son adoption par le Congrès.

    « L’emphase du projet de loi sur le sauvetage des propriétaires de logement fut particulièrement vital pour son adoption. On a dit au Congrès que le TARP servirait à acheter 700 milliards de dollars d’hypothèques, et pour obtenir les votes nécessaires, le Trésor a promis qu’il modifierait ces hypothèques pour aider les propriétaires en difficulté. En effet, la loi mandate expressément le département du Trésor pour faire cela. Mais il n’a fait que bien peu pour se conformer à ce compromis législatif. Quasi-immédiatement, tel que permis par le langage vague de la loi, le plan du Trésor est passé du rachat d’hypothèques à l’infusion de centaines de milliards de dollars dans les grands établissements financiers du pays ; ce changement a été opéré en promettant expressément que cela permettrait de rétablir le crédit.

    « Cependant, le Trésor a versé l’argent aux banques sans politique effective ou de volonté pour les obliger à prêter de nouveau. Il n’y avait aucune contrainte : pas de condition ou d’incitation à accroître les prêts aux acquéreurs de logement, et même, contre nos propres recommandations, pas d’exigence que les banques rendent compte de leur utilisation des fonds du TARP. Ce n’est qu’en avril 2010, en réponse à nos recommandations, que le Trésor a demandé aux banques de fournir ces informations, bien après que les principales banques aient remboursé leurs emprunts. Il n’est donc pas surprenant que le crédit n’ait pas repris et même poursuivi son déclin pendant la reprise.

    « Dans le même temps, l’objectif d’aider les propriétaires de logement en difficulté a été suspendu jusqu’en février 2009, au lancement du Home Affordable Modification Program qui devait aider 4 millions de familles a rééchelonner leurs hypothèques. Ce programme s’est avéré un échec colossal puisque le déjà faible nombre de modifications permanentes (540 000) a été moindre que celles ayant raté ou été annulées (plus de 800 000). C’est le bilan souvent évoqué d’un programme lancé en toute hâte, dont les défaillances tiennent à sa conception, (…) et du refus de tenir pour responsables les fournisseurs d’hypothèques aux performances abyssales pour leur indifférence vis-à-vis des directives du plan. Alors que le programme piétine, les saisies immobilières poursuivent leur ascension avec une prévision de 8 à 13 millions de dossiers sur la durée de vie du TARP.

    « Le secrétaire au Trésor, Tim Geithner, a reconnu que le programme ne remplirait pas, et de loin, ses objectifs initiaux (…) mais ses représentants refusent toujours d’agir sur ces insuffisances. Au lieu de cela, ils continuent de soutenir avec entêtement que le plan est un succès et qu’aucun changement n’est nécessaire, assurant ainsi que les engagements envers Main Street ne seront pas honorés.

    « Au final, on avait assuré au pays que la réforme de la régulation se concentrerait sur la menace que pose à notre système financier ces grandes banques qui jouissent d’une garantie effective du gouvernement, quelle que soit la dangerosité de leur comportement. Cette promesse aussi semble s’être envolée. Les plus grosses banques sont 20% plus grandes qu’avant la crise et exercent un contrôle sur une part sans précédent de notre économie. Elles supposent raisonnablement que le gouvernement leur viendra à nouveau en aide si besoin. En effet, les agences de notation incorporent les futures renflouements publics dans leurs évaluations des grosses banques, éxagérant ainsi les distorsions du marché qui leur donne un avantage injuste sur les établissements plus modestes qui continuent à se battre pour leur survie.

    « Pire, le Trésor a apparemment décidé d’ignorer plutôt que de soutenir les efforts réels de réforme, tel que ceux fournis par Sheila Bair, la présidente de l’Agence fédérale de garantie des dépôts (FDIC), en vue de rétrécir les établissements financiers les plus complexes. »

    Cette politique, c’est le Glass-Steagall de Franklin Roosevelt dont la réinstauration équivaudrait à une mise en liquidation judiciaire des spéculateurs. Les responsables politiques qui ne le comprennent pas, ou pire, qui ne le veulent pas, contribuent à nous précipiter dans le mur. Machine arrière toute !



  • Ferdinand_Pecora 7 avril 2011 11:26

    Pour terminer mon précédent commentaire que j’ai envoyé trop tôt : la réponse est à chercher dans les élections présidentielles françaises de 1995, dont l’oligarchie garde un très, très mauvais souvenir... souvenir qui refera certainement surface en 2012... voire 2011.



  • Ferdinand_Pecora 7 avril 2011 11:13

    Ce qui est révélateur, c’est de découvrir pourquoi il a mis Jorion de l’avant. Ces gars-là ne sont pas des philanthropes !



  • Ferdinand_Pecora 7 avril 2011 10:22

    @ Robin

    Jamais un cartésien ne pourra gagner cette guerre.

    Ceux qui dans le monde font progresser le processus qui mènera au Glass-Steagall, ont une action que les intérêts impérialistes que vous dénoncez à juste titre forcent à être indirecte, discrète, à s’appuyer sur le potentiel de situation et à induire des "transformations silencieuses« , sans éclat ni même événement.

    La réalité n’est pas dans les faits, mais dans les processus qui les font naître. Après, faut agir, pas seulement se plaindre ni vouloir un »résultat visible et immédiat", comme notre culture nous y a habitués.

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