Le général de Gaule déclarait en novembre 1960 à
l’Echo d’Oran : « Nous en avons déjà tué 200 000, nous en tuons encore
500 par semaine. » L’on se demande dans ces conditions quel est le
barbare qui a besoin d’être civilisé ?
17 Octobre 1961 : à l’Appel de la Fédération FLN de
France des milliers d’algériens ont convergé vers le Centre de Paris
pour réclamer l’indépendance de leur pays. Selon Réné Rémond, notre
siècle 1918-1968, Paris, Fayard, « la soirée est tragique : des
dizaines, peut-être des centaines d’algériens sont tués, jetés dans la
Seine, où l’on repêche leurs corps. Le bilan officiel fait état de 11538
arrestations, mais reste discret sur les atrocités de cette soirée. »
le sinistre Maurice Papon, alors préfet de police de paris a déclaré à
télévision française en 1993, selon libération n’avoir « aucun remords,
aucun signe d’angoisse. il a regretté son incapacité à n’avoir pu, en
quelque sorte, maintenir l’ordre ». son directeur de cabinet avait
pourtant confirmé à l’historien Michel Winock que « la seine charriait
de plus en plus de cadavres … noyés par balle ». le responsable de cette
bévue monumentale, qui relève du terrorisme d’état, sera récompensé par
un portefeuille ministériel sous la présidence Giscarg, ci-devant «
cher parent » de Bokassa …….Empereur de centrafrique .
Mai 1955 :Roland Pré envoyé pour cesser le mouvement
nationaliste dont le pote flambeau était l’union des populations du
Cameroun ( U P C ), se livre à d’horribles crimes avant de prononcer, en
juillet de la même année la dissolution du parti nationaliste. Ce qui a
poussé ce dernier au maquis. La chasse aux « maquisards » a donné lieu
aux déplacements massifs des populations arbitrairement éloignes de
leurs villages détruits par la troupe et regroupés dans les camps de
concentration appelés pudiquement « zone de pacification » le colonel
Lam Berton et M. Pierre Messmer en savent quelque chose. C’est au cours
de ces opérations qu’est assassiné le 13 septembre 1958 Ruben Um Nyobe
le « mpodol » , chef historique du mouvement nationaliste au Cameroun .
En pays Bamiléké, au début de 196 0, Michel Debré, Premier ministre
français, qui a décidé d’entreprendre une véritable reconquête confie au
général Briand le « viking » qui s’était taillé une triste réputation
en Indochine, cette opération. Ce dernier est placé à la tête d’une
armée comprenant cinq bataillons, un escadron blindé et escadron de
chasseurs bombardiers, pas moins. Que pouvaient Martin Singap, chef de
l’armée de libération national Kamerunaise (ALNK) et ses hommes armés de
sagaies ? Bilan de la boucherie : 400.000 morts des villages rasés au
napalm ; ce n’est pas le pilote d’hélicoptère MAX Bardet qui nous
démentira ; le traumatisme psychologique causé par ce carnage se ressent
aujourd’hui encore , et n’a pas fini de causer des ravages . Le
Cameroun avait pourtant accédé à la souveraineté internationale le 1er
janvier 1960.
Mai 1955 :Roland Pré envoyé pour cesser le mouvement
nationaliste dont le pote flambeau était l’union des populations du
Cameroun ( U P C ), se livre à d’horribles crimes avant de prononcer, en
juillet de la même année la dissolution du parti nationaliste. Ce qui a
poussé ce dernier au maquis. La chasse aux « maquisards » a donné lieu
aux déplacements massifs des populations arbitrairement éloignes de
leurs villages détruits par la troupe et regroupés dans les camps de
concentration appelés pudiquement « zone de pacification » le colonel
Lam Berton et M. Pierre Messmer en savent quelque chose. C’est au cours
de ces opérations qu’est assassiné le 13 septembre 1958 Ruben Um Nyobe
le « mpodol » , chef historique du mouvement nationaliste au Cameroun .
En pays Bamiléké, au début de 196 0, Michel Debré, Premier ministre
français, qui a décidé d’entreprendre une véritable reconquête confie au
général Briand le « viking » qui s’était taillé une triste réputation
en Indochine, cette opération. Ce dernier est placé à la tête d’une
armée comprenant cinq bataillons, un escadron blindé et escadron de
chasseurs bombardiers, pas moins. Que pouvaient Martin Singap, chef de
l’armée de libération national Kamerunaise (ALNK) et ses hommes armés de
sagaies ? Bilan de la boucherie : 400.000 morts des villages rasés au
napalm ; ce n’est pas le pilote d’hélicoptère MAX Bardet qui nous
démentira ; le traumatisme psychologique causé par ce carnage se ressent
aujourd’hui encore , et n’a pas fini de causer des ravages . Le
Cameroun avait pourtant accédé à la souveraineté internationale le 1er
janvier 1960.
Capitaine en 1836, Montagnac est envoyé en Afrique. Mis à l’ordre du jour de l’armée le 4juillet1840, il accepta cette fois sa décoration.
Un an après, le 18juillet1841, il était élevé au grade de chef de bataillon. Pendant cette période, il s’illustre par sa brutalité à l’égard des populations locales. « Nous nous sommes établis au centre du pays… brûlant, tuant, saccageant tout, écrit-il le 2 mai 18431. Quelques
tribus pourtant résistent encore, mais nous les traquons de tous côtés,
pour leur prendre leurs femmes, leurs enfants, leurs bestiaux. » Son acharnement n’épargne pas les femmes : « On
en garde quelques-unes comme otages, les autres sont échangées contre
des chevaux, et le reste est vendu à l’enchère comme bêtes de somme. »2, et il fait preuve d’un racisme très particulier et contradictoire3,4,5,6.
En mai 1843, à la tête de six compagnies d’élite du 61e et d’un détachement de spahis,
il se distingua par son intrépidité lors d’un engagement dans lequel il
combattit avec le bras droit cassé. Pendant près de deux mois, il se
faisait mettre à cheval par ses soldats et marchait avec eux. À l’issue
de cette bataille, Montagnac avait perdu l’usage de la main droite et
dut apprendre à écrire de la main gauche. Le général Baraguay d’Hilliers fut chargé de lui transmettre les témoignages de satisfaction du ministre de la guerre qui, le 10 mars1844, le fit élever au grade de lieutenant-colonel.