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  • garlik 25 juillet 2008 20:42

    Krokodilo
    je ne mélange rien, c’est VOUS qui écriviez " la question des langues étant le grand tabou de l’UE" et je vous ai répondu sur ce point. Ni plus, ni moins. Se peut-il que vous ayaez une si courte mémoire ou est-ce de la mauvaise foi caractérisée ?

    Quant à votre argumentaire sur l’absence de débat et de réflexion sur les langues dans l’UE, elle reflète vraissemblablement votre ignorance des débats parlementaires qui ont lieu régulièrement dans les instances européennes. Une simple recherche sur ce thème dans le portail de l’europe apporte plusieurs dizaines de pages contradictoires avec vos propos.

    Que vous le vouliez ou non, que ce soit la meilleure situation ou la pire, les faits son têtus et l’anglais est devenu une référence linguistique, quand ce n’est pas la seule langue de travail, dans la plupart des organisations internationales. Par commodité, principalement. On peut le regretter, mais l’ignorer et se replier sur sa langue nationale ou une langue artificielle ultra-minoritaire serait probablement  la pire des politiques.

    Personellement, je me contre-fout de la place de l’esperanto dans le monde (et d’une manière générale de sa place dans l’UE si tant est qu’elle en ait déjà eu une). Mon intervention portait principalement sur le contenu du texte et que j’estimais
    politique et dogmatique, et donc hors de propos sur ce media. Vous utilisez ce prétexte pour défendre vos opinions et certitudes sur l’esperanto et lancer un débat finalement hors sujet.

    N’est-ce pas vous qui regrettiez qu’aucune critique de fond sur "l’article" n’ait été formulée ? Dans ce cas, restez dans le vif du sujet cessez de vous croire à une tribune et à m’opposer (?) des arguments sur des thèmes que je ne n’ai jamais évoqué.



  • garlik 25 juillet 2008 18:29

    Je viens de retrouver la dernière version consolidée, datée de 2007 :

    http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=CONSLEG:1958R0001:20070101:FR:PDF

    Le texte est court (2 pages). Précisons que ce texte ne ne fait que définir les langues dans lesquelles les textes peuvent êtres transmis aux institutions de l’Union Europeenes. il est par ailleurs fait obligation de répondre dans la langue d’origine. En termes de textes, seuls les règlements, les textes de portée générale et le Journal officiels sont obligatoirement rédigés dans les langues officielles.

    Dans leur fonctionnement interne, les différents organismes choisissent quelle est la ou les langues "de travail". Ainsi, le conseil de l’Europe dispose de l’anglais et du français comme langue de travail. Des services de traduction sont mis à disposition de ses membres. Il y a par ailleurs des débats permanents autour de ce sujet du régime linguistique des institutions. Rien de "tabou" dans ce domaine donc, c’est même tout le contraire.

    Cordialement



  • garlik 25 juillet 2008 16:44

    Non, je repete que ce texte est totalement hors de la ligne editoriale d’un media qui se respecte, et d’AgoraVox en particulier. Relisez la charte, car vous confondez manifestement tribune d’opinion et journalisme.

    Mais il est vrai qu’AgoraVox tend a devenir une tribune politique depuis quelques mois et ses responsables ne font rien pour l’empecher, pas plus qu’ils ne font leur travail de moderation dans les forums si j’en crois les echanges je lis ici...

    Le PS ou l’UMP n’ecrivent pas directement les articles de Liberation ou du Figaro, ils font des communiques que les journalistes sont libres de reprendre ou non. Il arrive parfois que des responsables politiques ecrivent dans les dit journaux, mais leurs ecrits sont clairement  identifies comme une opinion et la place qui leur est laisee n’est pas au meme niveau que celle des articles de journalisme classique.  Avec ce texte, car je me refuse a le nommer "article", l’auteur agit comme responsable politique prononcant un discours, mais certainement pas comme un journaliste.

    Ce n’est pas une information qui nous est livre la mais une opinion politique ET une profession de foi. D’ailleurs, la fin du texte ne laisse aucun doute a ce sujet : "C’est pourquoi le mouvement politique Europe Démocratie Espéranto propose le recours à l’espéranto dans les rapports entre citoyens européens et dans la communication des institutions. C’est avec ce projet, pour porter la démocratie en Europe, que nous nous présenterons aux prochaines élections européennes."

    Pour ce qui est du tabou que representerait la question des langues officielles dans l’UE, d’une part l’auteur n’en demontre pas la realite et, d’autre part, celle ci n’est au contraire en rien un tabou comme en attestent a la fois le texte cite en reference et les pratiques de l’UE, car j’ai la chance de les vivre de l’interieur.

    Il me semble que vous cedez un peu facilement aux sirenes de la theorie du complot...



  • garlik 25 juillet 2008 10:11

    Contrairement a ce qui est ecrit dans l’article, le règlement n° 1 du 15 avril 1958 ne garantit pas aux citoyens "la possibilité de s’adresser aux institutions et d’en recevoir des informations dans n’importe quelle langue officielle d’un Etat membre."

    Ce reglement stipule plus precisemment "Les langues officielles et les langues de travail des institutions
    de l’Union européenne sont l’allemand, l’anglais, le danois, l’espagnol, l’estonien, le finnois, le français, le grec, le hongrois, l’irlandais, l’italien, le letton, le lituanien, le maltais, le néerlandais, le polonais, le portugais, le slovaque, le slovène, le suédois et le tchèque
    ." (en fait il y en a 2 de plus, mais j’ai la flemme le retrouver le texte le plus recent)

    Les articles 4 et 5 precisent d’ailleurs ce reglement :

    Art. 4 : Les règlements et les autres textes de portée générale sont rédigés dans les vingt et une langues officielles.
    Art. 5 : Le Journal officiel de l’Union européenne paraît dans les vingt et une langues officielles.

    A ma connaissance, ces articles sont parfaitement respectes. Les sites institutionnels, ainsi d’ailleurs que toute autre publication non touchee par ces articles,  ne sont pas concernes. Pour autant, le portail de l’europe ainsi que le site de la commission europeenne est traduit dans les 23 langues officielles bien que RIEN ne les y oblige.

    Que la langue de travail de la commission soit l’anglais (ou tout autre langue d’ailleurs)  ne remet en aucun cas en cause ces articles. C’est une simple question de commodite que d’avoir adopte une langue commune. Il se trouve qu’il s’agit principalement de l’anglais (quoique certaines commisions utilisent le francais ou l’allemand, selon leurs membres) car c’est la base commune la plus evidente. De toutes facon, aucun texte n’est adopte avant que les etats membres ne disposent de sa traduction dans leur langue officielle.

    Par consequent, le paradigme de l’auteur sur la comprehension au sein de l’europe n’a pas lieu d’etre puisque TOUS les textes officiels rentrant dans le cadre du reglement sont traduits dans les 23 langues des pays membres.

    "Et l’Europe reste une affaire de commissaires et d’experts. Pas d’Europe sociale en vue  ! Pas de démocratie à l’horizon..."
    => je passerai volontier sur l’anti-europeanisme primaire, limite poujadiste, de cette diatribe mais la derniere remarque est de trop. traiter l’europe de non-democratie releve de la remarque de comptoir a 30 centimes d’euros (ca fait environ 2 balles), surtout qu’elle n’est pas argumentee.

    Par ailleurs, je suis assez surpris que le comite redactionnel d’AgoraVox a laisse passer un tel article ; il n’y a aucune news la dedans, juste une profession de (mauvaise) foi d’un mouvement politque naissant a un an des elections europeennes. Ce type de texte n’a rien a faire ici.

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