"Si par contre vous considérez que la société (au sens de la
population) est de plus en plus laxiste avec la pédo-criminalité, là je
crois que ce n’est pas vrai. Il y a clairement dans la population un écoeurement, un rejet sans précédent."
Je suis d’accord avec vous sur le constat : il n’est que de lire l’article détaillé sur la pédophilie (wikipédia) pour s’apercevoir du revirement qui s’est opéré en quelques décennies au sein des mentalités, cela même au niveau mondial dans beaucoup de pays.
Personnellement, je crois que la médiatisation de faits-divers criminels impliquant des enfants victimes de pervers sadiques y a été pour beaucoup. En France l’affaire Dutroux a certainement marqué les esprits.
Le résultat en a été justement les amalgames et la non-graduation dans certains esprits, tout pédophile plus ou moins déclaré (ayant cette attirance avec ou non passage à l’acte) étant souvent assimilé par l’opinion à un assassin en puissance.
Je vous rejoins donc dans la pondération de votre commentaire.
un tel acharnement dans le même argumentaire, une telle vindicte, une telle fixation sur le sujet me laisse à penser que vous avez été vous-même, dans votre enfance, victime d’actes de pédophilie sous la contrainte qui ont dû fortement vous traumatiser.
tout l’internet et les publicités possibles ne feront jamais un pédophile de quelqu’un qui ne porte pas en soi cette attirance-là !
A contrario, il se peut qu’il existe ce que j’appelerais de la « pédophilie de compensation ». Tout comme il existe une « homosexualité de compensation » dans les prisons, où certains hommes, privés d’élément féminin déchargent leurs pulsions sexuelles sur des congénères du même sexe., sans être foncièrement homosexuels.
Il s’agit alors de sexualité de substitution. Les cas de pédophilie parmi les membres du clergé (réduits en théorie au célibat et à l’abstinence) m’en semble un assez bon exemple.
désolé pour les gays et lesbiennes, mais on est bien obligé de faire un parallèle.
Si l’on admet que la sexualité « normale » est obligatoirement hétérosexuelle, il convient donc d’admettre également que l’homosexualité est une déviance sexuelle par rapport à cette normalité.
En ce sens qu’il s’agit d’une attirance envers une personne de l’autre sexe, donc contre nature.
la pédophilie est une paraphilie parmi d’autres, et donc une attirance affective et sexuelle envers des enfants, également contre nature.
Dans ma jeunesse, les homosexuels (les « pédés ») étaient pourchassés, tabassés parfois par la police quand elle les coinçaient.
Aujourd’hui, en l’espace de trente ans, on a la Gay Pride, et tout un merchandising gravite autour de l’homosexualité.
La pédophilie, tout comme l’homosexualité, est une forme de déviance sexuelle, en ce sens qu’elle s’écarte de la norme. Ce n’est pas une maladie : c’est un terrain.
Ce qui n’est pas une maladie ne peut se « soigner ».
Que faut-il donc faire par rapport aux pédophiles, dans le strict sens psychique et psychiatrique du terme ? Les enfermer à vie parce qu’ils ont ces penchants-là ?
une fois de plus, ce qui me frappe dans cet article, c’est le parti-pris de l’auteur, qui reprend à son compte les amalgames et les raccourcis dont les commentaires sont également remplis :
pédophile = monstre = violeur en puissance = assassin et bourreau d’enfant possible.
Dernièrement furent arrêtés (en plus des très nombreux prêtres ou évêques) un directeur de conservatoire, et même... un général d’armée !! Il serait donc quand même bon de ramener les choses à leur juste proportion.
Quand on lit les noms de la liste de ceux qui demandèrent la dépénalisation des rapports entre adultes et enfants dans les années 70 (dont Françoise Dolto), peut-on un instant s’imaginer qu’ils auraient approuvé des comportements criminels ?
Je ne peux que comprendre ce que disait G. Hocquenghem sur le sujet : (« la loi de la pudeur ») :
On est en train de nous fabriquer de toutes pièces un type de
criminel, et un criminel qui est tellement horrible à concevoir que son
crime, à la limite, se passe de toute explication, de toute victime. Un
peu à la façon dont fonctionne cette espèce de monstre juridique, ce
terme d’attentat sans violences (...) L’outrage public à la pudeur, d’une certaine façon réalise aussi cela, dans la mesure où, comme
chacun sait, l’outrage en question n’a pas du tout besoin d’un public
pour être constitué. Dans le cas de l’attentat sans violence, celui où
on n’a pu vraiment rien trouver, rien de rien de rien, zéro, dans ce
cas-là, le criminel est simplement criminel parce qu’il est criminel,
parce qu’il a ces goûts-là. »
Quant on sait que, en dehors de tout passage à l’acte réel, le simple visionnage de photos est répréhensible, ou pire les dessins en eux-mêmes (interdits en France), on se dit que la charia puritaine (par rapport à il y a 40 ans) et ses ayatollahs doivent remplir d’aise les zélateurs de la tolérance zéro, ainsi que j’ai pu le lire.
Les Grecs doivent se mordre les doigts d’être entrés dans l’Union Européenne..
Ils vivaient autrefois dans leur pays, en quasi-autarcie, peinards..
Ils avaient trouvé le moyen de subsister, beaucoup du tourisme, un peu de boulot au black, un peu de triche peut-être, et quelques verres d’ouzo. La bonne vie
Leurs iles, magnifiques, sont convoitées par les rapaces allemands et chinois !
Ce pays, inventeur de la démocratie, va se retrouver totalement étranglé par les vautours financiers..