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guylain chevrier

guylain chevrier

Docteur en histoire, mes domaines de prédilection sont l'antiquité grecque et l’anthropologie historique. La laïcité constitue un enjeu de société qui me passionne, ce qui m'a amené à participer à de nombreuses interventions publiques. J’enseigne les politiques sociales et l’histoire sociale, j'initie aux sciences politiques, au droit, dans le cadre de la formation des personnels sociaux. Je suis chargé d'enseignement à l'Université (Droit public). Je collabore à différentes revues de recherche et médias en ligne. Militant ouvier avant d'avoir été historien, j'ai été éducateur spécialisé pendant une bonne vingtaine d'années. Je suis un Républicain laïque engagé. J'étais membre de la mission laïcité du Haut conseil à l'intégration jusqu'à la fin de son activité en juin 2013 (2010-2013). (La photo accompagnant mon profil est de Thierry Mercier)

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  • Premier article le 20/07/2010
  • Modérateur depuis le 26/11/2010
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Derniers commentaires



  • guylain chevrier guylain chevrier 15 novembre 2024 18:45

    @Eric F
    Vous avez tout à fait raison. D’ailleurs le travail en protection de l’enfance est autant en prévention dans le soutien aux familles qu’à but de protection d’enfants en risque ou en danger en raison de défaillances, négligences, maltraitances parentales. Ce dont on ne parle jamais, ce qui changerait pourtant nettement la perception de la chose. C’est tellement plus lucratif en termes de buzz de ne parler que de drames et de plus, auxquels on ne répondrait que mal. Il y a aussi un manque de courage politique à défendre les services publics face au attaques qu’ils subissent, d’autant plus que ceux qui nous gouvernent connaissent leurs responsabilités dans cette situation. On peut regretter que les politiques à la tête des départements se fassent si discrets dans ce domaine, mais c’est qu’ils sont pris dans une crise plus globale de la représentation politique, et suivent ainsi le mouvement.



  • guylain chevrier guylain chevrier 15 novembre 2024 18:33

    @Michel DROUET
    Je crois que vous sous-estimé le rôle sue les départements ont joué depuis 1986 en termes de remontées d’expériences dans l’élaboration d’un cadre de loi qui s’est considérablement enrichi., et a été assez efficient, surtout la loi du 5 mars 2007 réformant la Protection de l’enfance, qui est sans doute la plus concrète, pratique, et la moins idéologique. Les difficultés viennent surtout d’une logique gestionnaire managériale passée du privé au public, avec le nouveau management public, qui a dégouliné vers les collectivités territoriales pour faire évoluer les services publics comme l’ASE vers une politique de résultat. Cela a été d’autant plus aisé sous une critique permanente et valorisée par les pouvoirs publics, d’un monde associatif qui prend fait et cause pour tout ce qui se présente comme victime (reflet d’une société civile aux critiques acerbes), tantôt reprochant de placer à tout va ou de ne pas assez placer, pour servir d’idiot utile à cette évolution. L’Etat recul de plus en plus sur ses missions essentielles, dont un service public qui par essence ne peut être rentable, car son but c’est l’intérêt général. C’est le résultat que l’on vit avec ce pilonnage incessant contre l’ASE, mais c’est surtout un service public qui est attaqué, ce que l’on oublie souvent, avec des prises en charge journée pour les placements de 150 € par jour et plus, totalement à la charge du service, que ce soit en accord avec les parents ou par décision d’un juge des enfants. C’est un service fondamental, de protection de l’enfance qui porte bien son nom, mais qui glisse comme le reste vers une logique du marché qui fait du social de plus en plus un produit. Donc, la recentralisation est un leurre parce que ce n’est pas le problème. 



  • guylain chevrier guylain chevrier 14 novembre 2024 14:44

    @Michel DROUET

    Franchement, c’est justement contre la centralisation qui rigidifiait l’intervention dans ce domaine, avec un pouvoir administratif exorbitant, que la décentralisation a été pensée : avec le transfert en 1986 des services ASE de l’Etat aux départements, avec la PMI et l’action sociale. Il fallait rapprocher les décisions à l’échelle des territoires, des citoyens, des familles, et donc les services, sans rogner sur l’Etat unitaire : un territoire, un peuple, une même loi. D’autant que, on ne saurait remettre en cause ainsi la décentralisation qui est un des grands principes constitutionnel de l’organisation de l’Etat moderne. Cela étant, il n’est pas normal qu’il y ait autant de disparités entre les réponses apportées par les départements, même si cette politique sociale est très encadrée. Il devrait il y avoir un arbitrage, avec peut-être un organisme mis en place entre départements, pour veiller à une meilleure réponse, encore une fois même si le principe de libre administration des CT fait que, chacune décide pour elle-même la gestion des missions qui lui sont confiées par l’Etat. Autre problème, une recentralisation sur la base de ce dit aujourd’hui le Conseil National de la Protection de l’enfance (créé en 2016) pose question, avec des acteurs parfois tellement critiques, un peu dans leur tour d’ivoire, que l’on peut se demander si c’est bien améliorer la situation qui est recherché ou une bataille de pouvoir, voire de faire le buzz. Certains même surfent sur la vague en en remettant une couche pour se propulser en politique. Ce sytème ou on voit tout par le haut et donc avec de belles élipses, ne me semble pas actuellement être le recours. Surtout, alors que l’expertise des travailleurs sociaux en est largement absent.


  • guylain chevrier guylain chevrier 14 novembre 2024 14:22

    @Yann Esteveny
    Oh là là ! Attention complot ! Si ce n’était pas l’ASE qui était visée, ce serait autre chose. Lorsque l’obsession conspirationniste est partout... Soyez un peu sérieux, au lieu de tomber dans cette outrance. C’est un sujet qui mérite un peu de hauteur.



  • guylain chevrier guylain chevrier 13 novembre 2024 12:59

    @Com une outre

    On s’appuie, essentiellement sur la parole critique, sacralisée, à sens unique d’anciens de l’ASE, comme si le fait d’en avoir été, mettait dans une situation de tout savoir et comprendre, alors que fréquemment ceux qu’on entend donnent l’impression qu’ils confondent la souffrance résultant de l’histoire familiale qui les a amenés vers l’ASE, avec l’institution qui les a protégés, qui sert de bouc émissaire. Il y en a bien d’autres qui pourraient dire autre chose, mais on le les entend pas sous cette déferlante négative. Et derrière cela, où sont les outils d’une analyse objective rigoureuse menée hors de cette pression, de l’émotion ? Où est entendue la voix des travailleurs sociaux dont l’expertise est méprisée ? Sans doute parce que ces derniers sont, eux, dans la rationalité dont on semble avoir perdu le fil. C’est l’époque ou lorsque l’on se présente en victime, tout vous est dû, avec des médias à l’affut de la moindre émotion qu’ils font fructifier en l’usant jusqu’à la corde, sur le mode du scandale pour faire le buzz, attirer la lumière. Il se trouve que s’il y a un problème, c’est celui propre à une gestion managériale, comptable, qui tend à traiter les usagers comme des clients et les travailleurs sociaux mis en situation de faire de l’abatage, avec un nombre de situations ingérables, d’autant plus en période de crise de recrutement. Ne peut-on pas se rendre compte que c’est finalement l’Etat dont on fait le procès, et particulièrement de l’Etat providence, à l’image d’un Bruno Le Maire qui dit qu’il faut en finir avec lui, pour en arriver demain à des missions réduites à peu de chagrin, qu’on repassera au secteur privé docile à rentrer dans les clous des restrictions budgétaires ? C’est ça que l’on veut ? Et tirer un trait sur toute une histoire du travail social inscrite dans l’esprit du service public, ce qui est des plus précieux pour les enfants en risque ou en danger et leurs familles ?

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