« L’état affectif dans lequel nous nous trouvons influence-t-il la manière dont nous percevons et formulons des jugements sur les objets, les idées et les personnes ? Les nombreuses recherches conduites sur ce sujet indiquent que notre état émotionnel influence non seulement le contenu de nos pensées mais aussi la manière dont nous pensons. »
"Entre mai et juillet, Nafissatou Diallo a
livré aux enquêteurs pas moins de trois versions différentes de ce
qu’elle avait fait, sitôt après l’agression présumée, peu après midi le
14 mai."
« A deux reprises, le 16 et le 30 mai, Nafissatou raconte aux procureurs avoir été victime d’un viol collectif en Guinée. Quelques jours plus tard, le 8 et 9 juin, Nafissatou avoue avoir « entièrement inventé cette agression » »
"L’inclination la plus violente à trouver vraie une chose (...) influe
indirectement en lui (...) elle le détourne de l’ennuyeux travail de
l’induction rigoureuse, lorsqu’il soupçonne que le résultat pourra être
désagréable, et dans la recherche telle quelle qu’il entreprend, elle
lui fait appliquer ce qui dépend dans une certaine mesure de sa volonté,
son attention, d’une manière partiale, la tournant de préférence du
côté des faits qui semblent favorables à la conclusion désirée et
l’éloignant des faits contraires. (...) Cependant, bien que les opinions de la généralité des hommes aient,
quand elles ne dépendent pas de la simple habitude, leur racine dans les
inclinations beaucoup plus que dans l’entendement, il faut,
nécessairement, pour que le penchant triomphe, qu’il fausse d’abord
l’intelligence." (Stuart Mill, Des Sophismes)
« Tous les sots sont opiniâtres, et tous les opiniâtres sont des sots. » Gracian
« En revanche, d’autres erreurs sont commises dans le calme et la réflexion. Les individus qui se trompent se fondent alors sur des arguments qu’ils jugent pertinents. Le livre que j’ai écrit est donc une réflexion globale sur la décision, le sens et la fragilité de l’action humaine. La décision absurde se définit selon moi par deux caractéristiques principales, la persévérance de l’erreur et la contradiction, le groupe agissant contre l’objectif qu’il s’est préalablement donné » http://www.chear.defense.gouv.fr/fr...
Les plus courtes erreurs sont toujours les
meilleures.
Jean-Baptiste Poquelin, dit
Molière
Entre mai et juillet, Nafissatou Diallo a
livré aux enquêteurs pas moins de trois versions différentes de ce
qu’elle avait fait, sitôt après l’agression présumée, peu après midi le
14 mai.
A deux reprises, le 16 et le 30 mai, Nafissatou raconte aux procureurs avoir été victime d’un viol collectif en Guinée. Quelques jours plus tard, le 8 et 9 juin, Nafissatou avoue avoir « entièrement inventé cette agression ».
« En revanche, d’autres erreurs sont commises dans le calme et la réflexion. Les individus qui se trompent se fondent alors sur des arguments qu’ils jugent pertinents. Le livre que j’ai écrit est donc une réflexion globale sur la décision, le sens et la fragilité de l’action humaine. La décision absurde se définit selon moi par deux caractéristiques principales, la persévérance de l’erreur et la contradiction, le groupe agissant contre l’objectif qu’il s’est préalablement donné » http://www.chear.defense.gouv.fr/fr/colloques/restitution/p189jdc0304.pdf
« Commettre des erreurs est le propre de l’humain, mais il est diabolique de persister dans l’erreur par orgueil »Augustin d’Hippone dans Sermons (164, 14) :