Dans les premières vingt-quatre heures suivant l’arrestation de
Dominique Strauss-Kahn, le NYPD avait estimé que les faits s’étaient
déroulés « aux environs de 13 heures ». Ensuite, les enquêteurs ont revu leur version initiale pour assurer que l’agression présumée avait eu lieu « vers midi ».
L’heure est déterminante, puisqu’aujourd’hui toutes les parties
s’accordent sur l’heure de départ de Dominique Strauss-Kahn du Sofitel.
Dans le document remis hier à la justice pour demander sa remise en
liberté sous caution, ses avocats précisent en effet que leur client a
fait son « check out »à 12h28 samedi, ce qui est également l’heure avancée par les procureurs et confirmée par le Sofitel.
La victime présumée de DSK s’est présentée samedi devant la suite
2806 du Sofitel de Manhattan et a constaté que "la porte était
entrouverte", a expliqué une source policière.
La jeune femme "a poussé la porte, un employé était en train de
débarrasser le petit-déjeuner dans la suite et il lui a dit qu’elle
pouvait nettoyer la chambre", a poursuivi la source proche du Sofitel.
L’accusatrice de l’ancien patron du FMI est ensuite « revenue dans la chambre avec son chariot et l’autre employé est parti », a ajouté cette source.
Selon le récit des enquêteurs américains, la victime présumée était entrée samedi dans la suite 2806, croyant qu’elle était vide Un « groom » entre dans la chambre, enlève le plateau du petit déjeuner
et dit à la jeune femme qu’elle peut entrer dans la chambre et
effectuer son travail car il n’y a plus personne ?? Mais, me
semble-t-il, on fait tout cela après être assuré par la Direction de
l’Hôtel que la chambre est libre et que le nettoyage peut être réalisé
pour un autre client ?
Pourquoi la femme de ménage n’a t’ elle remarqué aucun signe de la présence du client dans la chambre en entrant, non plus ?
De qui la femme de ménage a-t-elle reçu l’ordre de venir dans la
chambre de Dsk ? Y est - elle allée d’elle-même ?
Ce point de détail interpelle également Katline : « Le jour où vous
rendez votre chambre, la femme de ménage qui sait que vous allez la
rendre n’est-elle pas censée faire le ménage après que les clefs soient
rendues ?
Selon le témoignage de son meilleur ami, recueilli par RMC,
la femme de chambre ne savait pas que l’homme qui occupait la chambre
2806 était le directeur du FMI. Il raconte qu’elle l’a appris en
regardant la télévision le soir.
Le Figaro révèle
que la photo de DSK était affichée dans le local où se changent les
femmes de chambre afin d’indiquer la présence d’un client VIP.
Le
SOFITEL nous dit qu’ils ne peuvent donner l’heure à laquelle la
femme de chambre est entrée dans la chambre de DSK car elle n’a pas
utilisé son PASS. L’homme qui se trouvait à l’intérieur pour débarrasser
le déjeuner avait laissé la porte de la suite de DSK entrouverte. (ET
donc qu’il n’y était plus à l’arrivée de la femme de ménage ??)
Mais alors pourquoi, le SOFITEL ne nous donne pas l’heure à laquelle cet homme dans la chambre de DSK a utilisé son PASS ?
Une femme de chambre, sous risque
de faute lourde avec licenciement immédiat, ne doit pas se retrouver
seule dans une chambre (règlement intérieur du groupe Accor)… A
fortiori, encore une fois, dans une suite VIP « politique », où peuvent
traîner des informations sensibles.
La conversation s’engage avec cette jeune femme qui,
cantonnée au ménage des 14 chambres de son étage, n’a jamais été en
relation avec la plaignante, sa collègue parmi cent. Parlant un anglais
sommaire, elle ne connaît ni le FMI ni DSK ; elle ne parle que de ce
« VIP, venant du même pays que vous ». Comment donc avait-elle appris que
la personnalité à l’origine du scandale était française ? « Mais parce que
sa photo avait été, dans le local où nous nous changeons, affichée
avant sa venue dans l’hôtel ! » De manière compréhensible, le management
de l’hôtel attirait l’attention de son personnel à l’avance, avant
l’arrivée de VIP, clients à soigner particulièrement. Lorsqu’elle est
entrée dans la suite 2806 vers midi ce samedi fatal, Nafissatou Diallo
savait comme tout le monde qu’elle était occupée par un personnage très
important…
Quelques éléments à prendre éventuellement en compte :
Il
faut noter un détail qui n’en est peut-être pas un. L’hôtel où le
fait-divers s’est déroulé est un Sofitel. Or la chaîne Sofitel est une
filiale du groupe Accor, dont l’actionnaire de référence est le fonds
Colony, dont le représentant en Europe (pour Colony Capital), Sébastien
Bazin, est très proche de Nicolas Sarkozy. Bien sûr, il peut s’agir
d’une coïncidence, mais la rapidité avec laquelle l’info est parvenue à
un militant UMP laisse rêveur.
Autre « anomalie » pour certains observateurs de la chronique
judiciaire : le luxe de détails fournis par les services du NYPD à la
presse américaine, plusieurs heures avant le prononcé de l’inculpation
de DSK dans la nuit de samedi à dimanche, vers 2 h 15 du matin. De fait,
le porte-parole du NYPD a évoqué son inculpation pour « délit sexuel, tentative de viol et séquestration de personne », avant
minuit. Il a aussi largement évoqué les circonstances précises de
l’agression, en rapportant les propos de l’employée sur DSK, sortant « complètement nu de la salle de bain pour l’agresser par-derrière »...
Des liens très étroits unissent Nicolas Sarkozy et le commissaire
qui dirige la police de New-York, Raymond Kelly. Ce dernier très
populaire dans cette ville, est à ce poste depuis très longtemps ce qui
lui a permis de tisser des liens très solides avec ses homologues
français. Mais il faut égalementse poser la question sur la promiscuité des proches de Nicolas Sarkozy avec le procureur Cyrus Vance. Le site du journal Le Point, nous révèle que Jean-Claude Marin,
le procureur de Paris ami du président, s’est entretenu pendant trois
quarts d’heure avec le procureur new-yorkais qui dirige l’enquête sur
l’affaire de DSK, et cela le 16 mai, soit deux jours après l’arrestation
de l’ex-directeur du FMI.
Certaines informations, citant un rapport rédigé par le consulat général de France à New York, avaient alors affirmé que des « traces de griffures » avaient été observées sur le torse de l’ancien ministre socialiste. Ce qui n’a pas été confirmé.
Le Daily News
au contraire rapporte que des sources affirment que les examens
médicaux n’ont montré ni traces de griffures, ni traces de coups.- L’examen des vêtements de Dominique Strauss-Kahn : Interrogée par le Nouvel Observateur,
Soizic Le Guiner, experte en empreintes génétiques près la cour d’appel
de Rennes, affirme "S’il était nu, comme le dit celle qui l’accuse, je
ne vois pas l’intérêt, a priori, d’analyser ses vêtement« . »
Pour de nombreux Palestiniens, peuple sans territoire, soumis à la
répression, aux humiliations et aux bouclages à répétition, le
radicalisme des intégristes du Hamas incarne l’ultime recours face à
l’occupation. Comment s’est créée et développée cette organisation qui a
pris en retard le train de la « résistance » à Israël ? On ne le dit
pas assez, c’est bien Israël qui a, au fond, créé le Hamas, " en
pensant, assure Zeev Sternell, historien, professeur à l’université
hébraïque de Jérusalem, que c’était intelligent de jouer les islamistes
contre l’OLP ".
Quand au début des années soixante-dix, Ahmed
Yassine, de retour du Caire, fonde une association islamique de
bienfaisance, Golda Meir, alors premier ministre d’Israël, escompte
ainsi dresser un contrepoids au Fatah d’Arafat. " Les associations
islamiques et l’université recevaient tous les encouragements du
gouvernement militaire " en charge de l’administration de la Cisjordanie
et de Gaza, écrivait en octobre 1987, l’hebdomadaire israélien, Koteret
Rashit, cité par le Monde du 18 novembre 1987, ajoutant qu’elles "
étaient autorisées à faire venir de l’argent de l’étranger ". Les
islamistes créent des orphelinats et des dispensaires, mettent en place
un réseau scolaire, des ateliers de confections pour l’emploi des
femmes, et dispensent une aide financière aux plus démunis. Et en 1978,
ils créent une « université islamique » à Gaza. Koteret Rashit
ajoutait : " Le gouvernement militaire était convaincu que ces activités
affaibliraient l’OLP et les organisations de gauche à Gaza. " Fin 1992,
on comptait six cents mosquées dans Gaza. Et c’est ainsi, grâce au
Mossad, que les islamistes ont tissé leur toile, à l’ombre d’une
répression impitoyable frappant les militants du Fatah et de la gauche
palestinienne.
En 1984, Ahmed Yassine est arrêté et condamné à douze
ans de prison, après la découverte d’une cache d’armes. Mais une année
plus tard, il est libéré et reprend ses activités. Et quand débute
l’Intifada, en octobre 1987, laquelle a pris au dépourvu les islamistes,
ceux-ci décident de prendre le train en marche, créant le 14 décembre
1987, sans être inquiété, le Hamas (Mouvement de la résistance
islamique). " Dieu est notre but, le prophète notre modèle, le Coran
notre constitution ", proclame l’article 7 de la charte de
l’organisation. À vrai dire, Ahmed Yassine n’y était pas favorable,
craignant que la répression ne mette fin à l’activité des « frères ».
Deux ans plus tard, il est arrêté et condamné à la prison à vie.
Il
est en détention quand, en septembre 1993, sont signés les accords
d’Oslo. Le Hamas les rejette. Mais à cette époque, 70 % des Palestiniens
condamnent les attentats contre les civils israéliens. Il va tout faire
pour torpiller les accords. Il sera aidé par Israël qui applique avec
beaucoup de réticence les accords de paix, et ce, du vivant même de
Rabin. Le Hamas se lance alors dans une campagne d’attentats obéissant à
un calendrier politique précis - veille de rencontre entre négociateurs
palestiniens et israéliens ou de réunion du Conseil national
palestinien qui allait décider de la reconnaissance d’Israël… -
permettant ainsi à la droite israélienne de revenir au pouvoir en mai
1996.
En 1997, contre toute attente, Netanyahu libère Cheikh Ahmed
Yassine pour « raison humanitaire », au moment même où de concert avec
Bill Clinton, ils exigent tous deux d’Arafat de mettre au pas le Hamas.
Une libération qualifiée par Yossi Sarid, député de gauche, de "
machiavélisme à la petite semaine ". En fait, Netanyahu savait qu’il
pouvait compter, encore une fois, sur les islamistes pour torpiller les
accords d’Oslo. Pis, après avoir expulsé Yassine vers la Jordanie, il
l’autorise à retourner à Gaza où il est accueilli en héros en octobre
1997.
Arafat est désemparé. De plus, pour avoir soutenu Saddam
Hussein lors de la guerre du Golfe, alors que le Hamas s’est prudemment
abstenu de prendre parti, les pays du Golfe lui coupent les fonds,
privant ainsi l’Autorité palestinienne de financement pour sa politique
d’aide sociale aux démunis. En revanche, à l’issue de sa tournée dans
ces mêmes pays et en Iran, entre février et avril 1998, Cheikh Yassine
récolte plusieurs centaines de millions de dollars, au point que,
dit-on, le budget du Hamas est supérieur à celui de l’Autorité
palestinienne. Un budget qui va permettre aux islamistes de poursuivre
le financement des activités de bienfaisance. On estime qu’un
Palestinien sur trois perçoit une aide financière du Hamas. Et là,
également, Israël n’a rien fait pour interdire l’entrée de cette manne
financière dans les territoires occupés.
Le Hamas a bâti sa force en
se nourrissant des échecs successifs du processus de paix, échecs
auxquels il a contribué de concert avec Israël qui a multiplié les
entraves à l’application des accords d’Oslo. En poursuivant sa politique
du pire, le Hamas remplit ainsi la fonction pour laquelle il a été
créé : empêcher l’avènement d’un État palestinien. En cela, il est sur
la même longueur d’onde qu’Ariel Sharon.
Il dit qu’on peut le penser, mais qu’il n’y a pas de preuves permettant de l’affirmer.
Allez, tu l’as compris depuis longtemps. Maintenant il va falloir avoir le courage de reconnaître que tu as été opiniâtre dans ton erreur, et ne pas finasser pour dire que c’est bien ce que tu voulais dire depuis le début. Il ne faut pas essayer de finasser pour s’en sortir, si on veut se débarrasser de ses fautes. Pour ça, il faut les avouer.
« Si quelque chose ne va pas dans le monde, alors quelque chose ne va pas chez moi. Ainsi, si je suis intelligent, je dois d’abord me corriger ». Jung
Il faut absolument, pour votre santé psychologique notamment, que vous appreniez une fois pour toutes à reconnaitre votre erreur lorsqu’il semble que vous en avez fait une, ou que d’autres l’ont faite et que vous avez été induite en erreur !!
Cela vous aidera beaucoup dans la vie et vous évitera bien du souci. Ce n’est pas facile, mais il faut passer le cap un jour.Ensuite, on se sent beaucoup mieux, tu verras.
Proverbe chinois : « Il faut mieux passer pour un imbécile pendant une journée, que de le rester toute sa vie ».