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Gyges

Né le 13/11/83
M'intéresse à tout ce qui est intéressant, c'est à dire à à peu près tout.

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  • Gyges 24 août 2011 13:35

    Dans les premières vingt-quatre heures suivant l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn, le NYPD avait estimé que les faits s’étaient déroulés « aux environs de 13 heures  ». Ensuite, les enquêteurs ont revu leur version initiale pour assurer que l’agression présumée avait eu lieu « vers midi ». L’heure est déterminante, puisqu’aujourd’hui toutes les parties s’accordent sur l’heure de départ de Dominique Strauss-Kahn du Sofitel. Dans le document remis hier à la justice pour demander sa remise en liberté sous caution, ses avocats précisent en effet que leur client a fait son « check out »à 12h28 samedi, ce qui est également l’heure avancée par les procureurs et confirmée par le Sofitel.

    La victime présumée de DSK s’est présentée samedi devant la suite 2806 du Sofitel de Manhattan et a constaté que "la porte était entrouverte", a expliqué une source policière. 
    La jeune femme "a poussé la porte, un employé était en train de débarrasser le petit-déjeuner dans la suite et il lui a dit qu’elle pouvait nettoyer la chambre", a poursuivi la source proche du Sofitel. 
    L’accusatrice de l’ancien patron du FMI est ensuite « revenue dans la chambre avec son chariot et l’autre employé est parti », a ajouté cette source. 

    Selon le récit des enquêteurs américains, la victime présumée était entrée samedi dans la suite 2806, croyant qu’elle était vide
    Un « groom » entre dans la chambre, enlève le plateau du petit déjeuner et dit à la jeune femme qu’elle peut entrer dans la chambre et effectuer son travail car il n’y a plus personne ?? Mais, me semble-t-il, on fait tout cela après être assuré par la Direction de l’Hôtel que la chambre est libre et que le nettoyage peut être réalisé pour un autre client ?

    Pourquoi la femme de ménage n’a t’ elle remarqué aucun signe de la présence du client dans la chambre en entrant, non plus ?

    De qui la femme de ménage a-t-elle reçu l’ordre de venir dans la chambre de Dsk ? Y est - elle allée d’elle-même ?

    Ce point de détail interpelle également Katline : « Le jour où vous rendez votre chambre, la femme de ménage qui sait que vous allez la rendre n’est-elle pas censée faire le ménage après que les clefs soient rendues ?

    Selon le témoignage de son meilleur ami, recueilli par RMC, la femme de chambre ne savait pas que l’homme qui occupait la chambre 2806 était le directeur du FMI. Il raconte qu’elle l’a appris en regardant la télévision le soir.

    Le Figaro révèle que la photo de DSK était affichée dans le local où se changent les femmes de chambre afin d’indiquer la présence d’un client VIP.

    Le SOFITEL nous dit qu’ils ne peuvent donner l’heure à laquelle la femme de chambre est entrée dans la chambre de DSK car elle n’a pas utilisé son PASS. L’homme qui se trouvait à l’intérieur pour débarrasser le déjeuner avait laissé la porte de la suite de DSK entrouverte. (ET donc qu’il n’y était plus à l’arrivée de la femme de ménage ??)
    Mais alors pourquoi, le SOFITEL ne nous donne pas l’heure à laquelle cet homme dans la chambre de DSK a utilisé son PASS ?

    Une femme de chambre, sous risque de faute lourde avec licenciement immédiat, ne doit pas se retrouver seule dans une chambre (règlement intérieur du groupe Accor)… A fortiori, encore une fois, dans une suite VIP « politique », où peuvent traîner des informations sensibles.

    La conversation s’engage avec cette jeune femme qui, cantonnée au ménage des 14 chambres de son étage, n’a jamais été en relation avec la plaignante, sa collègue parmi cent. Parlant un anglais sommaire, elle ne connaît ni le FMI ni DSK ; elle ne parle que de ce « VIP, venant du même pays que vous ». Comment donc avait-elle appris que la personnalité à l’origine du scandale était française ? « Mais parce que sa photo avait été, dans le local où nous nous changeons, affichée avant sa venue dans l’hôtel ! » De manière compréhensible, le management de l’hôtel attirait l’attention de son personnel à l’avance, avant l’arrivée de VIP, clients à soigner particulièrement. Lorsqu’elle est entrée dans la suite 2806 vers midi ce samedi fatal, Nafissatou Diallo savait comme tout le monde qu’elle était occupée par un personnage très important…

    Source Le Figaro

    .



  • Gyges 24 août 2011 13:32

    Quelques éléments à prendre éventuellement en compte :

    Il faut noter un détail qui n’en est peut-être pas un. L’hôtel où le fait-divers s’est déroulé est un Sofitel. Or la chaîne Sofitel est une filiale du groupe Accor, dont l’actionnaire de référence est le fonds Colony, dont le représentant en Europe (pour Colony Capital), Sébastien Bazin, est très proche de Nicolas Sarkozy. Bien sûr, il peut s’agir d’une coïncidence, mais la rapidité avec laquelle l’info est parvenue à un militant UMP laisse rêveur.

    Autre « anomalie » pour certains observateurs de la chronique judiciaire : le luxe de détails fournis par les services du NYPD à la presse américaine, plusieurs heures avant le prononcé de l’inculpation de DSK dans la nuit de samedi à dimanche, vers 2 h 15 du matin. De fait, le porte-parole du NYPD a évoqué son inculpation pour « délit sexuel, tentative de viol et séquestration de personne », avant minuit. Il a aussi largement évoqué les circonstances précises de l’agression, en rapportant les propos de l’employée sur DSK, sortant « complètement nu de la salle de bain pour l’agresser par-derrière »...

    Des liens très étroits unissent Nicolas Sarkozy et le commissaire qui dirige la police de New-York, Raymond Kelly. Ce dernier très populaire dans cette ville, est à ce poste depuis très longtemps ce qui lui a permis de tisser des liens très solides avec ses homologues français. Mais il faut également se poser la question sur la promiscuité des proches de Nicolas Sarkozy avec le procureur Cyrus Vance. Le site du journal Le Point, nous révèle que Jean-Claude Marin, le procureur de Paris ami du président, s’est entretenu pendant trois quarts d’heure avec le procureur new-yorkais qui dirige l’enquête sur l’affaire de DSK, et cela le 16 mai, soit deux jours après l’arrestation de l’ex-directeur du FMI.

    Certaines informations, citant un rapport rédigé par le consulat général de France à New York, avaient alors affirmé que des « traces de griffures » avaient été observées sur le torse de l’ancien ministre socialiste. Ce qui n’a pas été confirmé.

    Le Daily News au contraire rapporte que des sources affirment que les examens médicaux n’ont montré ni traces de griffures, ni traces de coups.-
    L’examen des vêtements de Dominique Strauss-Kahn : Interrogée par le Nouvel Observateur, Soizic Le Guiner, experte en empreintes génétiques près la cour d’appel de Rennes, affirme "S’il était nu, comme le dit celle qui l’accuse, je ne vois pas l’intérêt, a priori, d’analyser ses vêtement« 
    . »


  • Gyges 24 août 2011 13:25
    L’Humanité, 14 décembre 2001

    PALESTINE Hamas, le produit du Mossad

    Pour de nombreux Palestiniens, peuple sans territoire, soumis à la répression, aux humiliations et aux bouclages à répétition, le radicalisme des intégristes du Hamas incarne l’ultime recours face à l’occupation. Comment s’est créée et développée cette organisation qui a pris en retard le train de la « résistance » à Israël ? On ne le dit pas assez, c’est bien Israël qui a, au fond, créé le Hamas, " en pensant, assure Zeev Sternell, historien, professeur à l’université hébraïque de Jérusalem, que c’était intelligent de jouer les islamistes contre l’OLP ".

    Quand au début des années soixante-dix, Ahmed Yassine, de retour du Caire, fonde une association islamique de bienfaisance, Golda Meir, alors premier ministre d’Israël, escompte ainsi dresser un contrepoids au Fatah d’Arafat. " Les associations islamiques et l’université recevaient tous les encouragements du gouvernement militaire " en charge de l’administration de la Cisjordanie et de Gaza, écrivait en octobre 1987, l’hebdomadaire israélien, Koteret Rashit, cité par le Monde du 18 novembre 1987, ajoutant qu’elles " étaient autorisées à faire venir de l’argent de l’étranger ". Les islamistes créent des orphelinats et des dispensaires, mettent en place un réseau scolaire, des ateliers de confections pour l’emploi des femmes, et dispensent une aide financière aux plus démunis. Et en 1978, ils créent une « université islamique » à Gaza. Koteret Rashit ajoutait : " Le gouvernement militaire était convaincu que ces activités affaibliraient l’OLP et les organisations de gauche à Gaza. " Fin 1992, on comptait six cents mosquées dans Gaza. Et c’est ainsi, grâce au Mossad, que les islamistes ont tissé leur toile, à l’ombre d’une répression impitoyable frappant les militants du Fatah et de la gauche palestinienne.

    En 1984, Ahmed Yassine est arrêté et condamné à douze ans de prison, après la découverte d’une cache d’armes. Mais une année plus tard, il est libéré et reprend ses activités. Et quand débute l’Intifada, en octobre 1987, laquelle a pris au dépourvu les islamistes, ceux-ci décident de prendre le train en marche, créant le 14 décembre 1987, sans être inquiété, le Hamas (Mouvement de la résistance islamique). " Dieu est notre but, le prophète notre modèle, le Coran notre constitution ", proclame l’article 7 de la charte de l’organisation. À vrai dire, Ahmed Yassine n’y était pas favorable, craignant que la répression ne mette fin à l’activité des « frères ». Deux ans plus tard, il est arrêté et condamné à la prison à vie.

    Il est en détention quand, en septembre 1993, sont signés les accords d’Oslo. Le Hamas les rejette. Mais à cette époque, 70 % des Palestiniens condamnent les attentats contre les civils israéliens. Il va tout faire pour torpiller les accords. Il sera aidé par Israël qui applique avec beaucoup de réticence les accords de paix, et ce, du vivant même de Rabin. Le Hamas se lance alors dans une campagne d’attentats obéissant à un calendrier politique précis - veille de rencontre entre négociateurs palestiniens et israéliens ou de réunion du Conseil national palestinien qui allait décider de la reconnaissance d’Israël… - permettant ainsi à la droite israélienne de revenir au pouvoir en mai 1996.

    En 1997, contre toute attente, Netanyahu libère Cheikh Ahmed Yassine pour « raison humanitaire », au moment même où de concert avec Bill Clinton, ils exigent tous deux d’Arafat de mettre au pas le Hamas. Une libération qualifiée par Yossi Sarid, député de gauche, de " machiavélisme à la petite semaine ". En fait, Netanyahu savait qu’il pouvait compter, encore une fois, sur les islamistes pour torpiller les accords d’Oslo. Pis, après avoir expulsé Yassine vers la Jordanie, il l’autorise à retourner à Gaza où il est accueilli en héros en octobre 1997.

    Arafat est désemparé. De plus, pour avoir soutenu Saddam Hussein lors de la guerre du Golfe, alors que le Hamas s’est prudemment abstenu de prendre parti, les pays du Golfe lui coupent les fonds, privant ainsi l’Autorité palestinienne de financement pour sa politique d’aide sociale aux démunis. En revanche, à l’issue de sa tournée dans ces mêmes pays et en Iran, entre février et avril 1998, Cheikh Yassine récolte plusieurs centaines de millions de dollars, au point que, dit-on, le budget du Hamas est supérieur à celui de l’Autorité palestinienne. Un budget qui va permettre aux islamistes de poursuivre le financement des activités de bienfaisance. On estime qu’un Palestinien sur trois perçoit une aide financière du Hamas. Et là, également, Israël n’a rien fait pour interdire l’entrée de cette manne financière dans les territoires occupés.

    Le Hamas a bâti sa force en se nourrissant des échecs successifs du processus de paix, échecs auxquels il a contribué de concert avec Israël qui a multiplié les entraves à l’application des accords d’Oslo. En poursuivant sa politique du pire, le Hamas remplit ainsi la fonction pour laquelle il a été créé : empêcher l’avènement d’un État palestinien. En cela, il est sur la même longueur d’onde qu’Ariel Sharon.

    Hassane Zerrouky

    L’Humanité, 14 décembre 2001



  • Gyges 24 août 2011 11:18

    Lorelei

    « Probablement ».

    Il dit qu’on peut le penser, mais qu’il n’y a pas de preuves permettant de l’affirmer.

    Allez, tu l’as compris depuis longtemps. Maintenant il va falloir avoir le courage de reconnaître que tu as été opiniâtre dans ton erreur, et ne pas finasser pour dire que c’est bien ce que tu voulais dire depuis le début. Il ne faut pas essayer de finasser pour s’en sortir, si on veut se débarrasser de ses fautes. Pour ça, il faut les avouer.

    « Si quelque chose ne va pas dans le monde, alors quelque chose ne va pas chez moi. Ainsi, si je suis intelligent, je dois d’abord me corriger ». Jung



  • Gyges 24 août 2011 11:09

    Lorelei

    Il faut absolument, pour votre santé psychologique notamment, que vous appreniez une fois pour toutes à reconnaitre votre erreur lorsqu’il semble que vous en avez fait une, ou que d’autres l’ont faite et que vous avez été induite en erreur !!

    Cela vous aidera beaucoup dans la vie et vous évitera bien du souci. Ce n’est pas facile, mais il faut passer le cap un jour. Ensuite, on se sent beaucoup mieux, tu verras.

    Proverbe chinois :
    « Il faut mieux passer pour un imbécile pendant une journée, que de le rester toute sa vie ».

    Cdlt

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