1 - Les factures de l’état ne produisent pas de richesse ?
Et l’éducation ? et les investissements de transports ? et les hôpitaux ? et la défense ? et la sécurité ? Comment voudriez-vous fonctionner sans financer de l’infrastructure ?
2 - « Ubuesque » est tout à fait adapté à une analyse succincte se limitant au seul facteur actifs/retraités. Mais beaucoup moins dès que l’on prend en compte l’ensemble des facteurs : taux de chômage, durée des études, impact du baby-boom ...
À lui seul l’accroissement de la productivité depuis 1950 compense largement l’accroissement de la durée de vie. Les chiffres donnés dans l’article n’ont rien d’« ubuesques ».
3 - Diversité des régimes : il y a effectivement du boulot !
4 - Système pyramidal : pas tout à fait d’accord. Nous sommes actuellement à un « coude » démographique.
5 - Paradis fiscaux : il y a effectivement des questions à se poser. La productivité directement liée au PIB/habitant a été multipliée par cinq en soixante ans. Ce chiffre englobe bien entendu la totalité de la population dont actifs et retraités mais également sans emploi. Où en est passé le gain ?
Le PIB/hab est cinq fois plus élevé qu’en 1950. Dit autrement : on devrait être chacun cinq fois plus riche qu’en 1950.
Il est du coup absolument insupportable de voir des laissés pour compte sans ressources et sans logis dans la rue. Il est anormal que l’effort pour se loger soit deux fois plus lourd aujourd’hui qu’en 2000.
Indignation, disaient-ils. Il y a de quoi.
2 - Le chômage ne découle pas de la crise.
La main d’oeuvre nécessaire pour la production est cinq fois moindre qu’en 1960 (applicable à la production automobile, j’extrapole pour l’ensemble). Il faut se faire une raison : l’effort à fournir pour créer les biens dont nous avons besoins est de moins en moins élevé. À rapprocher de la mécanisation de l’agriculture au début du siècle dernier.
3 - La reprise économique ne crée pas d’emploi.
C’est du moins ce que nous enseigne l’expérience. Il n’y a aucune corrélation entre augmentation du PIB et taux de chômage. Ceci conforte le point 2.
4 - Interprétation (certainement une parmi d’autres !)
La très forte augmentation de la productivité ces dernières décennies n’a profité qu’à la rentabilité financière des entreprises. (Exemple : si on appliquait les ratios de répartition capital/salaire de 1960, ce serait 6 % de plus qui retourneraient aux caisses. Les caisses de retraites et d’assurance maladie seraient bénéficiaires.)
Il me semble absurde d’éliminer du circuit économique par le chômage une large part de la population. Ce n’est probablement pas l’unique source de la crise. Mais je reste persuadé que résoudre ce point allègerait sensiblement le problème. Une solution est peut-être dans la réduction « civilisée » (ie autrement que par le chômage ou le temps partiel) du temps de travail. En tout cas il faut s’y pencher. Ce qui fait partie des solutions proposées par M. Larrouturou.
Le retour de M. Larrouturou au sein du parti en charge de l’exécutif me redonne de l’optimisme. Ne ce serait-ce que pour remettre en cause des idées reçues telles que notre productivité est en berne (et pourquoi notre pays est-il choisi par des multinationales pour s’implanter ?), la reprise économique pour résorber le chômage ou la retraite à 67 ans alors qu’il est illusoire de retrouver un travail après cinquante ans !
On ne peut pas échapper à la chute libre, elle est dans la version officielle. (Cf : rapport du NIST sur WTC7 de nov 2008). Mais aucune explication n’est fournie.
« - a ce stade, il ne reste que la façade, qui ne repose plus que sur ses bases, sans renforts intérieurs. Elle tombe à son tour, victime de la gravité, tout droit.
C’est pas compliqué, la physique, quand on y pense. »
- Pouvez-vous étayer votre hypothèse ?
Comment se situe-t-elle vis a vis du scénario officiel du NIST ? s’intègre-t-elle dans la simulation numérique ? J’ai du mal à me satisfaire de « C’est pas compliqué, la physique, quand on y pense ».
- Comment expliquez-vous l’écart entre les températures attendues par la simulation et celles relevées par la NASA ?
Je souhaiterais une réponse plus construite que « feux secondaires » par exemple.
NOTE : les ingénieurs du NIST ont pris en compte ces deux questions (chute libre et température) lors de la présentation de leur rapport en 2008 mais n’ont toujours pas apporté de réponse.