Les livres d’Histoire ? Ouvrons les alors ! Il se réclame de la Commune, vous rappelez vous comment ça s’est passé ? Une révolution pacifiste qui a été réprimée dans un bain de sang par les Versaillais. Au prix d’une trahison de la nation en temps de guerre, les intérêts des puissants de ce monde étaient plus importants que la vulgaire guerre impérialiste qu’ils se livraient (et accessoirement que l’Alsace et la Lorraine côté français).
D’ailleurs, Besancenot a une licence d’Histoire, il est un minimum compétent sur le sujet. Suffisamment pour savoir par exemple que les révolutions ont rarement été violentes, mais que les contre-révolutions se sont quasiment toujours terminées dans des bains de sang (qu’elles soient victorieuses ou non).
Quant au fait qu’il puisse devenir majoritaire, je suppose alors que ce jour là vous serez du côté de l’armée qui tirera sur le peuple ? Car c’est ce qu’elle fera, croyez-moi. Moi aussi je connais l’Histoire...
Mouais, c’est bien ce que je pensais. Sauf que vous tronquez volontairement la citation. D’ailleurs il précise que pour lui une révolution ne se fait qu’avec la majorité de la population. Alors vous craignez quoi ? Qu’il devienne majoritaire ?
Vous devriez savoir d’ailleurs que la Ligue communiste a abandonné l’action violente depuis sa dissolution en 1973 (violence qui était dirigée contre l’extrême droite). Les méthodes révolutionnaires de la LCR passent depuis par la grève générale et les mouvements sociaux, pas par la violence.
Pour ce qui est des "armes", il y a une situation bien plus grave : des policier armés (y compris les municipaux dans beaucoup d’endroits) qui répriment la population dans la violence et commettent régulièrement des bavures.
Ceux-là me paraissent beaucoup plus dangereux, surtout quand ils sont aux ordres de l’excité juvénile qui nous sert de président, qui est également "chef des armées".
Bref, je pense que vous jouez à faire peur, soit dans l’optique de manipuler, soit en vous trompant de cible.
M. Besancenot ne peut donc que rester relativement marginal, et non un vrai pilier sur lequel pourrait se reconstruire une éventuelle "nouvelle gauche".
Etonnante erreur d’analyse que de penser qu’Olivier Besancenot est marginal. La popularité du NPA en construction ainsi que de Besancenot dans les sondages devraient vous interpeller un petit peu.
Vous allez au devant de grandes surprises en sous-estimant la gauche anticapitaliste...