Ah bon ???? Pourtant il dit l’inverse. Il se dit clairement anticapitaliste.
Même si on devine derrière que par là il rêve d’étatisme et non pas de socialisme (propriété d’Etat et non propriété sociale).
Je ne peux que trouver bizarre qu’il ne réagisse que maintenant, après un vote qui était couru d’avance. Louche même.
L’avenir me dira si je suis simplement parano ou si j’ai raison...
Saut que ce vote ne fait qu’entériner une dérive à droite qui existait depuis longtemps.
Au printemps dernier, les statuts du PS ont d’ailleurs été changés pour valider l’adhésion du PS à l’économie de marché. Que faisait Mélenchon à ce moment là ?
Et s’il est sincère, pourquoi fait-il son propre parti de son côté, plutôt que d’adhérer au NPA et d’y faire sa place, démocratiquement ?
Attendons de voir, mais pour l’instant, ça paraît très opportuniste...
Voilà une analyse bien électoraliste........ Tout ne se jouera pas en 2012, il y a des évènements sociaux avant, la résistance ne se joue pas que dans les urnes. Ou alors c’est accepter d’être justement gouvernés par des apparatchiks à qui l’on donne un chèque en blanc tous les cinq ans...
Mouais, ça fait longtemps qu’il aurait pu constater la dérive droitière du PS. Au moins depuis 83. Ou depuis le gouvernement Jospin. Ou depuis la candidature Royal.
Bref, pourquoi réagir seulement maintenant ?
A mon avis pour une raison simple : le PS est (enfin) menacé sur sa gauche par le NPA, et il lui faut donc allumer un contre-feu.
Le départ de Mélenchon est une manoeuvre politicarde pour essayer de brouiller les cartes en dragant notamment Picquet.
Mais sur le fond, Mélenchon n’a pas beaucoup de troupes et je vois mal ce qu’il pourra construire tout seul.
Il commence d’ailleurs déjà à appeler à l’aide du côté du NPA pour faire liste commune aux européennes.
En clair... tout ça n’est pas clair ! Il va falloir attendre de voir...
Le NPA n’est certainement pas l’équivalent de Die Linke, et revendique d’ailleurs Die Linke ou Rifundazione communista comme des exemples à ne surtout pas suivre.
C’est la différence entre les stratégies réformistes ou révolutionnaires.