Puis bon pour le blabla frontiste sur les méchants immigrés, faut arrêter de prendre les gens pour des cons, avec votre stratégie du "diviser pour mieux régner"...
Faut-il rappeler également que les mêmes qui s’émeuvent de voir Rouillan rentrer dans un parti politique après 22 ans de prison, sont ceux qui ont permis par exemple à Maurice Papon de devenir préfet sous De Gaulle (responsable du massacre de Charonne) puis ministre sous Giscard, sans même être passé par la case prison ?
Pourtant Rouillan est un sacré amateur face à Maurice Papon. Une poignée de victimes face à des centaines et des centaines de victimes. Mais apparemment, tous les morts n’ont pas la même valeur. D’un côté des patrons, de l’autre des Juifs et des communistes. Tout est dit.
Le NPA ne défend pas l’ouverture du marché du travail à tous les sans papiers (le marché du travail est déjà ouvert à tous les sans papiers de toute façon), mais la libre-circulation des individus partout dans le monde et l’égalité inconditionnelle en droits.
Ca signifie aussi supprimer l’existence de "sans-droits" exploitable à mercie par le patronat pour leur opposer d’abord l’obligation d’appliquer le code du travail à TOUS leurs salariés, et ensuite des salariés unis par les mêmes droits et les mêmes conditions, afin de créer un rapport de force favorable aux salariés.
Alors qu’à l’inverse le patronat cherche à diviser pour mieux régner.
C’est le fameux slogan de la ligue en 68 "français, immigrés, même patron, même combat !"
La constitution vénézuélienne limitait jusqu’ici le pouvoir à deux mandats consécutifs (chose qui n’existe pas en France), et le référendum consistait à supprimer cette limite (équivalent à ce qui existe en France où des maires restent en place pendant 30 ans...).
Par contre, à aucun moment il ne s’agit d’être "président à vie" puisqu’il faut quand-même en repasser par le suffrage universel à la fin de chaque mandat.
Ceci étant, je suis pour la limitation des mandats successifs, que ce soit au Vénézuéla ou en France.