Le métier de journaliste n’est pas facile car, par sa recherche de vérité, il s’oppose à toutes les formes de pouvoirs manipulateurs (politiques, religieux). Le peuple s’est bien rendu compte que les journalistes n’avaient pas les mains libres, c’est pourquoi il se détourne de la presse écrite et va chercher lui-même la vérité. Que les journalistes se rassurent, un certain nombre de personnes en France agissent en silence pour traquer toute tentative de régression démocratique. Pour cela elles ont depuis quelques temps déjà, un allié de poids qui fera perdre le sommeil à tous les dominateurs de peuples qui ont sévi jusque là. Sarkozy est au courant, il sait que son sort sera réglé avec celui de ses amis milliardaires s’il devenait trop arrogant.
Tandis que les jeunes de 23 ans, sur les conseils de leurs parents et de leurs enseignants, s’échinent à courir après des diplômes sans valeurs, Jean Sarkozy, sur les conseils de son père s’est formé aux techniques de la prise de parole. Force est de reconnaitre que l’élève a été particulièrement réceptif aux cours privés qu’il a reçu. Aujourd’hui il peut se permettre de griller la priorité à des gens plus compétents mais sans doute plus coïncés. Pour trouver une place dans notre société, mieux vaut être grande gueule que grand diplômé. L’Education Nationale qui demande aux élèves de se taire sans bouger pendant des heures, ne fabriquerait-elle que des introvertis qui n’ont jamais appris à s’exprimer librement ?
Tous les jeunes de 23 ans ont renoncé à la présidence de l’EPAD. En échange, ils n’ont pas exigé une audience à l’Elysée, ni un passage prioritaire au 20H pour étaler leur états d’âme. C’est sur ces détails que l’on voit que Jean Sarkozy a une très haute idée de lui-même, mais une très faible idée de la démocratie, un peu comme son père qui cherche à mettre la démocratie à la botte de ses caprices. Face à ces animateurs de foires, brillznts communiquants, on voit que la démocratie commence enfin à réagir, grâce notamment à la virulence des commentateurs du Net qui booste les journalistes. Il est vrai que le fonctionnement de notre démocratie était devenu ringuard, les principales victimes en ont été le PS et Bayrou qui n’ont toujours pas compris. Sarkozy et ses sondeurs d’opinion en ont tiré profit. Mais, l’animation de rue, ça ne dure qu’un temps. Quand on tient la politique et l’économie à coup de chèques sans provisions, il faut ensuite s’attendre à vivre des heures difficiles.