« les gens ne croient pas à l’après vie » Tout à fait d’accord avec l’auteur, et c’est peut-être là le fond du problème. Et vous allez voir que parfois la vie fait bien les choses. Sur 6 milliards d’hommes, il y en a au moins un qui est sûr qu’il y a une après-vie. Et où est-il cet hurluberlu ? Et bien, à Bordeaux, pardi ! Je ne le connais pas personnellement , mais à mon avis il ne dois pas aller souvent chez le coiffeur car il a la barbe et les cheveux longs. Grave erreur de communication, n’est-ce pas ? D’autant qu’il y a trente-cinq ans, il avait prédit la crise que l’on vit aujourd’hui. D’après lui, on devrait s’en sortir, mais les riches et les forts mordraient la poussière (ça va faire plaisir à certains, j’en suis sûr). Il a prédit aussi que les religions allaient aussi se casser la figure (allez, hop !, ça aussi ça va faire plaisir à plus d’un). Ainsi donc vous osez écrire sur Agoravox sans connaitre ce Bordelais-là, qui a la solution de tous les problèmes que vous vous posez, Il est en train de nous mijoter une petite révolution dont on devrait entendre parler, ceci dit il y a encore quelques points de détails à régler. Non, vraiment, un Bordelais qui n’est pas optimiste est un Bordelais qui passe trop de temps devant son ordinateur alors que l’avenir du monde passe en silence sous sa fenêtre.
Sincèrement, je n’ai aucun commentaire intéressant à faire au sujet des OVNIs car je ne connais rien sur le sujet . Toutefois je vous fais un copier-coller d’un entretien anecdotique que j’ai eu avec Michel Potay, ça pourra distraire les lecteurs d’Agoravox qui, pour le coup, peuvent vérifier par eux-même les preuves matérielles de l’évènement.
l est vrai que lorsqu’on suit un prophète,
on ne voit plus que par lui et on peut ainsi perdre le sens des
réalités.
Un
exemple insolite : La France a une chance inouïe d’accueillir
(lamentablement) un prophète. « Faux ! » crie la réalité. La France
abrite deux (au moins) prophètes. L’un est arrivé le 13 Décembre 1973
[?], l’autre le 15 janvier 1974.
Manifestement ces deux prophètes,
fort sympathiques, sont en concurrence directe. L’un ne croit pas en
Dieu, l’autre y croit. L’un fait l’apologie de la richesse et de
l’adultère, l’autre les fustige.
C’est en consultant les blogs de ces deux prophètes que je me suis
rendu compte que le Mal
avait placé un piège à frère Michel sur le lieu même d’Arès. Je prends
les Arésiens (habitants d’Arès) à témoin pour qu’ils
confirment qu’un panneau
municipal placé à l’entrée
principale de la plage évoque la présence d’OVNI (en 1975, si ma
mémoire est bonne). Or le blog de Raël soutient que les prophètes ont
été contactés par des entités venues en soucoupes volantes.
Par
cette preuve objective, Raël [?] se donne les moyens de « récupérer » le
mouvement d’Arès quand frère Michel ne sera plus là. Nous
vivons
dans un monde où il faut savoir écouter tous ses frères et sœurs, même
les plus hostiles.
Jacques P.
Réponse
: (de Michel Potay)
Je ne sais pas si "Un PA
qui ne peut pas dire son nom« auteur du commentaire 107C74 a eu le
»courage de l’écrire", mais il n’a pas eu, en tout cas, le courage de
le signer.
Concernant Raël, j’ai entendu parler de lui, mais je ne
le connais pas. Je sais très peu de choses de Raël et n’ai aucune
relation avec lui ou avec son mouvement. Une chose est cependant sûre
concernant Raël, c’est qu’il n’a absolument rien à voir avec l’érection
de la petite stèle dédiée aux OVNI à Arès, dont je connais bien
l’histoire..
Ce petit monument commémoratif dont la Municipalité
d’Arès, Monsieur Christian Raymond étant alors maire, autorisa la mise
en place, fut tout bonnement, voire même tout sottement et
regrettablement, une réplique rationaliste narquoise à la première
édition de La
Révélation d’Arès, une forme de mise en boîte en somme.
À l’époque, l’apparition de La
Révélation d’Arès
dans les librairies de Gironde et d’autres départements proches et les
nombreux appels téléphonique qu’il avait reçus avaient mis le conseil
municipal d’Arès dans un grand embarras. Ce conseil municipal constitué
surtout d’incroyants et de catholiques ne trouva rien d’autre que cette
dérisoire parade à l’événement surnaturel qui venait de donner
naissance à un mouvement spirituel associant le nom d’Arès et appelé à
se répandre dans le monde un jour.
Je crois savoir (mais c’est à
vérifier) que la municipalité de Lourdes, à l’époque des apparitions
dont Bernadette Soubirous avait été témoin en 1858, essaya de trouver
une parade de ce genre avec la complicité du commissaire de police et
du procureur des Hautes Pyrénées, mais fut arrêtée dans son initiative
par une intervention de l’impératrice Eugénie, épouse de Napoléon III,
femme très dévote. Je n’eus pas, à l’époque, la chance de trouver un
défenseur de ce niveau d’influence.
Il est vrai que, selon qu’on spiritualise ou qu’on rationalise
l’apparition de Jésus en 1974, on peut voir en lui soit un messager du
Créateur, soit un extraterrestre débarqué d’un OVNI.
Petite information pour tout le monde. La France ne sera jamais islamiste et elle ne sera bientôt plus catholique non plus . Sur ce point ce sont bien les laïcs qui avaient raison depuis un siècle. De qui je tiens l’information ? de Michel Potay qui a pu discuter bout de gras avec Dieu. D’après lui, Dieu est catégoriquement contre la religion ! Je pense qu’on pourrait lui décerner la médaille de la laïcité à notre Grand Arlésien. Le problème, c’est qu’il n’aime toujours pas apparaitre au grand jour pour mettre tout le monde d’accord et pour arrêter l’activité des charlatans en tout genre.
L’objet de l’enquête pose le problème de savoir si, jeune ou adulte, on a le droit d’exprimer ses convictions. Evidemment que oui, du moins en théorie. Car en pratique, on est confronté aux autres, plus ou moins agressifs, plus ou moins tolérants. Il est difficile de laisser quelqu’un s’exprimer sans que cela se transforme en agression pour ceux qui l’écoutent. C’est vrai en famille, c’est vrai entre amis, c’est vrai en société. Le point capital est de bien comprendre comment fonctionne une conviction : c’est une idée à laquelle vous tenez beaucoup au point que vous la prenez pour une vérité intangible. Le problème est que cette vérité intangible varie d’un individu à l’autre, voilà la source de toutes les tensions. Quelle est la solution acceptable pour permettre à chacun d’exprimer ses convictions ? D’abord de bien comprendre que les individus ont des vécus différents et ont donc des convictions différentes. Cela conduit tout naturellement à respecter les convictions de chacun et à comprendre que les convictions sont des vérités subjectives, liées à une personne (ou à un groupe de personnes). En aucun cas une conviction ne peut se présenter comme une Vérité Absolue ce qui est parfois très énervant. Quand on a bien expliqué ce petit exposé, alors on peut exprimer ses convictions les plus fortes sans craindre de fâcher qui que ce soit. Par exemple en Mai 68, je me suis exprimé devant un parterre de professeurs en disant que l’Education Nationale , c’était de la merde. Tout le monde a rigolé, car à l’époque on avait pris l’habitude d’entendre tout et n’importe quoi, au nom de la liberté d’expression. Moi, j’étais heureux d’avoir pu exprimer ma conviction profonde car je pense que l’Education Nationale est la première responsable du génocide spirituel que l’on vit actuellement (burqa, adultère toléré par la loi, lois républicaines au-dessus des lois de Dieu, etc..). Ce qui est rassurant pour les autres, c’est que mes convictions se limitent à ma cafetière, donc il n’y a pas lieu d’en tenir compte.
Olivier Cabanel Je pense que nous sommes sur la même longueur d’onde. L’enseignement laïque se propose de transmettre des savoirs et principalement la science. Or la foi est une denrée extra-rationnelle qui ne s’enseigne pas contrairement à ce que nous laissent croire les religions. La foi relève du subjectif, du domaine de la conviction, qui n’est même pas commercialisable d’une personne à l’autre. La seule raison d’être d’une religion serait de conglomérer des personnes qui sont affectées de la même direction de foi avec la garantie qu’elles n’ont subies aucune influence extérieure. Cette religion reste très hypothétique car elle devrait dénoncer au préalable l’influence du milieu sur l’individu comme une hérésie. Par contre, en matière de sciences, l’influence du milieu sur l’individu n’est pas une hérésie du fait du caractère universel de cette matière. Introduire l’enseignement de la religion dans la transmission du savoir est donc bien une affaire de charlatan. Par contre, il n’est pas interdit d’enseigner aux jeunes d’avoir et surtout d’exprimer des convictions personnelles avec tous les risques et les écueils que cela comporte. A mon avis, l’enseignement ne peut pas aller plus loin pour ne pas violer le libre-arbitre de chaque individu. Pour moi, cette notion de libre-arbitre est pour l’instant supérieure à la notion même de Dieu. Que Dieu existe ou pas, l’homme est bien le patron sur cette terre dans tous les cas de figure. Dieu peut à la rigueur aider l’homme à trouver la Voie Juste, y compris sur des questions concrètes, à condition que l’enseignement de Dieu soit audible. Pour des raisons diverses, il semblerait que ce soit la problématique du moment.