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jean-jacques rousseau

Citoyen francais

Tableau de bord

  • Premier article le 19/04/2007
  • Modérateur depuis le 05/10/2010
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Derniers commentaires



  • jean-jacques rousseau 10 novembre 2011 10:16
    « Premièrement on peut dire que la mode du Libéralisme n’est pas nouvelle. Sous la République entre 509 à 31 av. J-C, les riches romains investissaient dans des entreprises en recherchant de gros intérêts, les sociétés par actions existent déjà, la banque et la spéculation également. L’activité bancaire est étroitement vérifiée par l’Etat.

    L’économie romaine bascule au moment des grandes conquêtes. Les trésors, les esclaves, les ressources minières ou agricoles et les autres marchandises vont bientôt converger vers la petite république romaine et faire éclater l’économie citoyenne basée sur l’agriculture familiale et l’artisanat.

    De riches aristocrates et de gros propriétaires se sont lancés dans le commerce et la spéculation, alors que la classe moyenne se retrouve décimée par ces guerres de conquête coloniale. De plus ces petits propriétaires n’ont souvent d’autre ressource que d’emprunter pour remettre en état des champs tombés en friches durant leur absence. Mais la concurrence des céréales d’importation (provenant des provinces conquises) fait chuter les prix et ils doivent voir leur propriété saisie faute de pouvoir rembourser. Ceux qui n’avaient pas emprunté doivent également vendre leur terres à vil prix faute de pouvoir vendre leur production au-dessus du prix de revient. Ils se retrouvent pour la plupart ruinés et forcés de partir vers les centres urbains pour travailler comme ouvriers. Leurs terres sont rachetées et tombent entre les mains de grands propriétaires.

    Mais le problème n’est pas résolu pour autant. Sur les ports sont déversés des foules d’esclaves et des masses de marchandises. De gros commerçants offrent une main d’oeuvre bon marché et des marchandises à un coût inférieur au prix normal. C’est une nouvelle concurrence qui détruit l’activité artisanale et industrielle après l’activité agricole des citoyens. Ceux-ci se retrouvent au chômage forcé, réduits à offrir leurs services à ceux qui précisément sont la cause de leur ruine, les spéculateurs, les propriétaires et les commerçants qui sont maintenant archi-millionnaires et envisagent une brillante carrière politique. « Les petits propriétaires de naguère n’ont eu d’autre ressource que de chercher un « patron » parmi ceux qui les ont réduits au chômage ».

    Aucune réforme politique n’a réussit à Rome à reconstituer une classe moyenne sur la base de la propriété. Or le droit de citoyen libre n’a pas suffit pour maintenir un niveau de vie satisfaisant et bloquer le glissement du peuple vers la misère et l’assistanat.

    La pression constante des importations a rendue vaine toute politique de redistribution des chefs plébéiens. La tentative des Gracchus de rétablir une classe moyenne par une réforme agraire se solde par un échec.

    Mais l’essentiel du pouvoir est soustrait aux assemblées populaires pour être mis au service de l’ambition et de la démagogie. La réplique « Que demande le peuple ? - Du paix et des jeux » correspond bien à cette période où le blé des provinces, d’abord vendu par l’administration au peuple à prix coûtant, puis à perte, sera bientôt distribué gratuitement. Le ravitaillement en céréales coûte en 46 av. J-C prés de 77 millions de sesterces. C’est une sorte de RMI pour l’époque qui pèse de plus en plus lourd sur les finances publiques.

    On voit ici la perte de la dignité humaine à la fois dans sa cause et ses conséquences politiques. Les citoyens n’ont d’autres recours pour survivre que de vendre leurs suffrages et défendre la candidature de leur « protecteur ». Par ces manifestations parfois violentes, on dira de ces hommes libres : « Tourbe qui a perdu tout esprit civique et dont les suffrages vont au plus offrants ».

    Cette lutte pour la conquête du pouvoir politique, se perpétue par la violence jusqu’à la guerre ouverte entre les chefs de partis.

    Sous l’effet de cette crise sociale, la guerre civile et la dictature, imposent alors un pouvoir plus centralisé et autoritaire, reposant essentiellement sur les familles influentes et sur l’armée de métier. C’est la fin de la République romaine qui aura duré presque cinq siècles et réalisé la « pax romana » par les plus grandes conquêtes. Mais les difficultés ne cessent pas sous l’Empire puisque les causes restent les mêmes.

    Ainsi, sous l’Empire, la grande difficulté des administrateurs sera de financer les charges nouvelles qui s’ajoutent au poids des autres dépenses ; frais du culte d’Etat ; dépense militaires croissantes puisque avec la fin de la conscription des citoyens, il faut recruter des mercenaires ; coût des indemnités des magistrats ; financement des travaux publics et de l’entretien des infrastructures (env. 20 % des impôts) ; le ravitaillement en céréales, etc. L’Etat trouvant la plupart de ses revenus dans les droits de douane et de l’impôt payé par ces entreprises et ces colonies qui sont à l’origine de la déstabilisation économique et comme l’impôt sur le revenu est inexistant, on comprend pourquoi les autorités ont encouragé l’importation et le libéralisme commercial et négligé de fait la perte de revenu des travailleurs citoyens.

    Les valeurs républicaines sont bel et bien compromises par le libéralisme économique qui sape, par la concurrence du travail : le fondement économique des familles modestes. Il remplace par la misère, l’assistanat ou la criminalité : l’indépendance, la morale, la responsabilité et l’esprit civique des citoyens. Il favorise ainsi la fracture sociale et la conquête du pouvoir par des élites enrichies par la spéculation ou la corruption au dépens de l’intérêt général du peuple.

    C’est bientôt la naissance de la féodalité puisque les grandes familles fuiront elles-mêmes l’impôt et s’établiront, avec leurs serviteurs sur des domaines agricoles, loin des centres urbains laissés à l’abandon. »




  • jean-jacques rousseau 8 novembre 2011 13:03

    Article intéressant.

    La seule fausse note que je relève c’est votre désignation du bancor comme élément porteur d’une nouvelle oppression monétaire voir monétariste. Vous ironisez dans votre article : « 
    un étalon monétaire miraculeux, le bancor. » Mais sans toutefois développer d’avantage le sujet, ni étayer votre accusation sous-jacente.
    Il me semble que tout part d’une approche partielle et approximative.

    Dans un article début 2007 j’ai fait mention du projet keynésien de 1944 :

    « Un nouveau système monétaire

    Ainsi aux excès des politiques inflationnistes des Etats qui avaient fait de l’émission monétaire un moyen de politique clienteliste répond
    les excès d’une spéculation financière, rendue possible avec la complicité des banques centrales et des politiques monétaristes qui ont permis de détourner le droit régalien de création monétaire, dans le but d’organiser une pénurie de la contrepartie monétaire destinée à la production et l’échange des biens par les familles et les entreprises, de manipuler les marchés monétaires et d’augmenter les moyens financiers disponibles pour de nouvelles opérations financières spéculatives.

    Dans la confusion de cette mondialisation de l’économie, basée sur la spéculation sur les devises et sur les créances des États, dont les principes fondamentaux concernant l’ouverture douanière et financière n’aboutissent finalement - en passant par l’endettement et la désinflation - qu’à une situation de concurrence et de guerre économique, c’est à dire à l’opposé du projet de coopération économique internationale : il est temps de fixer les objectifs et les moyens d’une réorganisation de l’économie. Une économie qui soit un moyen de développement et de désendettement au service de l’homme et des nations plutôt qu’un asservissement de l’un et une ruine programmée de l’autre.

    Face à l’échec évident du système de »régulation spéculative« mis en place avec le régime de changes flottants, il nous faut donc revenir à l’étude du plan Keynes qui a été écarté au profit du projet White lors de la négociation de Bretton-Woods.

     »Pour l’après-guerre, Keynes avait imaginé un système où les grandes nations ne seraient pas contraintes de placer le respect d’accords commerciaux au-dessus des objectifs de progrès social, notamment le plein emploi. Il y voyait coexister le libre-échange avec un système de protection généreux assuré par des institutions financières internationales. Celui-ci aurait été caractérisé avant tout par un dispositif d’« ajustement des créances » imposant des sanctions aux pays en excédent commercial, et non aux nations en déficit. Cela aurait contraint les premiers soit à accepter une discrimination à l’encontre de leurs ventes, soit à élargir leurs marchés intérieurs pour absorber plus d’importations. Parallèlement, chaque débiteur aurait eu droit à une ligne de crédit dans un système international de paiement, appuyé sur un mécanisme de compensation et une monnaie de réserve mondiale (le bancor).«  »

    Vous notez ici vous-meme que le bancor n’est d’une part qu’un élément d’une nouvelle approche des échanges internationaux. Il ne se comprend que par association avec : 
    1. un mécanisme de compensation ou chambre de compensation internationale dont l’administration se fera sous la surveillance des Etats participants ;
    2. un nouveau système international de paiement (dont la chambre internationale de compensation et le bancor sont les mécanisme de mise en oeuvre d’une nouvelle philosophie ;
    3. Philosophie d’échange équitable dont le principe repose sur un dispositif d’« ajustement des créances » imposant des sanctions aux pays en excédent commercial, et non aux nations en déficit.

    Parler de bancor sans faire allusion au concept « d’ajustement des créances », ni a une chambre de compensation multipartite chargée d’établir un consensus sur la parité des dévises, résulte d’un véritable contresens et génère la confusion des esprits.

    Keynes avait eu l’intuition d’un véritable systeme anti-monétariste et le stigmatisation ou l’utilisation du « bancor » comme étalon monétariste destiné à renforcer une quelconque gouvernance mondiale est et serait une nouvelle trahison de la pensée keynésienne.


  • jean-jacques rousseau 5 novembre 2011 10:54

    C’est vrai que le sourire de la serpillière est tres inquiétant on dirait celui du Joker de Gotham City.

    Le sinistre personnage n’est nommé président permanent du conseil européen que le 1er décembre 2009, date d’entrée en vigueur du traité de Lisbonne (la trahison de Lisbonne !).  Proche du Groupe Bilderberg il prêche le fédéralisme européen et la doctrine « du choc des civilisations ».

    On voit que le personnage ne se tient plus, la folie des grandeurs semble lui être monté à la tete. Malgré son air insignifiant et ridicule à classer parmi les personnages « tres dangereux » pour la liberté et les droits des patriotes. Féodal à mettre hors d’état de nuire sans délai au même titre que le traité de Lisbonne et ses promoteurs.



  • jean-jacques rousseau 24 octobre 2011 04:16
    « La solution est certainement dans une inflation à 2 chiffres. »

    Absurde ca ne marcherait qu’en situation de plein emploi avec les salaires indexés sur l’inflation


  • jean-jacques rousseau 22 octobre 2011 11:51

    propagande ultralibérale 

    La Poste sert de caution à des montages financiers absurdes
    Le pret de 3 Mds d’euro et montage CDC-La Poste-Dexia est une pure escroquerie !

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