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Jordi Grau

Jordi Grau

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  • Premier article le 30/08/2008
  • Modérateur depuis le 24/04/2009
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Derniers commentaires



  • Jordi Grau Jordi Grau 1er septembre 2015 14:40

    @lermontov

    Merci pour cette référence. Il serait trop long de réfuter l’antiégalitarisme de Nietzsche. Si vous avez du temps et que la question vous intéresse, je me permets de vous renvoyer immodestement à mon blog. Vous pourrez y trouver un essai que j’ai écrit pour mettre en question un certain nombre d’idées reçues concernant l’égalitarisme. Une de ces idées, c’est que le triomphe de l’égalitarisme serait une catastrophe d’un point de vue culturel et artistique. Contre cette idée, on peut faire valoir deux ou trois arguments :

    - L’égalité, ce n’est pas la même chose que l’uniformité. Deux amis peuvent être égaux, et cela ne les empêche pas d’avoir chacun sa personnalité voire, pourquoi pas, un génie créateur.
    - La domination des masses par une minorité privilégiée permet certes à cette minorité de jouir d’un temps libre qui lui permet de se consacrer à la haute culture. Cela est en tout cas vrai dans les sociétés d’ancien régime, car depuis le triomphe de la bourgeoisie, le culte du travail et la cupidité sans limites ont contaminé les élites dirigeantes. Toujours est-il qu’une petite minorité peut trouver son compte, d’un point de vue culturel, dans une société inégalitaire. Mais l’oppression dont souffre la majorité des gens n’est pas sans impact sur le niveau culturel d’une civilisation. Car tous ces gens qui n’ont pas les moyens matériels ou culturels de produire des oeuvres intellectuelles ou artistiques, qui nous dit qu’ils seraient incapables de faire de grandes choses s’ils avaient davantage de temps, d’argent et d’éducation ? Qui nous dit qu’une société vraiment égalitaire serait peuplée d’individus médiocres et incultes ? Ce pourrait être au contraire un vivier artistique et intellectuel dont nous n’avons pas idée.
    - Le désir de distinction peut très bien exister dans un groupe d’égaux. Même Nietzsche le reconnaissait : les aristocrates aiment à se mesurer à leurs égaux, et non à des gens qu’ils considèrent comme inférieurs. Une société égalitaire ne serait donc aucunement un frein à l’émulation.
    - Le désir de distinction ne joue peut-être pas un rôle si grand qu’on le croit dans la créativité (qu’elle soit artistique, philosophie, scientifique....). Il me semble qu’un grand artiste ou un grand intellectuel porte en lui un monde intérieur, et que ce n’est pas seulement pour briller, ni même pour être « puissant » qu’il se consacre à son art ou à son domaine d’étude.



  • Jordi Grau Jordi Grau 31 août 2015 21:59

    @gogoRat

    Merci pour cet éclairage. Je suis assez d’accord avec vos analyses.



  • Jordi Grau Jordi Grau 25 août 2015 14:22

    @Daniel Paruzzi

    Vous avez partiellement raison. Lorsque des groupes humains se referment durablement sur eux-mêmes, il peut y avoir une relative homogénéité génétique, en tout cas en ce qui concerne certains gènes. Ainsi, certaines teintes vont être statistiquement dominantes au détriment des autres. Il y a donc bien une certaine discrétion qui s’installe par rapport aux teintes d’autres groupes humains. Seulement, cette discrétion n’est pas absolue. Il y a une corrélation entre la couleur de la peau et le climat. Dans les pays où il y a peu de soleil, c’est un avantage d’avoir la peau claire : cela permet de mieux produire de la vitamine D. Dans les pays où il y a beaucoup de soleil, il vaut mieux avoir la peau foncée. Donc, même lorsque des groupes humains pratiquent l’endogamie, ils peuvent très bien avoir des teintes voisines parce qu’ils vivent sur des territoires ayant des climats voisins. Il peut donc y avoir un dégradé de couleur très subtil entre des populations qui ne se mélangent pas. Par ailleurs, comme je le disais, le dégradé existe aussi au sein d’un même groupe. Enfin, je ne suis pas sûr que la stricte endogamie soit si répandue que cela. Je crois que vous en avez d’ailleurs conscience en ce qui concerne les peuples européens. On voit bien qu’il y a une grande variété d’apparences physiques en France ou en Italie, par exemple. Parler de « race française » ou de « race italienne » pouvait passer à l’époque où le racisme était considéré par beaucoup comme scientifique et où la mystique nationaliste était très répandue. Aujourd’hui, cela fait plutôt rire qu’autre chose.



  • Jordi Grau Jordi Grau 25 août 2015 14:05

    @Daniel Paruzzi

    Vous avez parfaitement raison en ce qui concerne ces versets où il est question d’évangéliser toutes les nations, mais ça ne contredit pas ce que j’écris, à savoir que Jésus n’a pas été condamné à mort en raison de l’universalité de son message. Evidemment, les Evangiles ne sont pas des témoignages historiques fiables, et on peut toujours imaginer que la mort de Jésus a d’autres causes que celles qu’ils relatent. Mais ce sont les seuls témoignages dont nous disposions. Mon but était simplement de réfuter les propos de non667.



  • Jordi Grau Jordi Grau 25 août 2015 12:10

    @non667

    Le mot « race », initialement, désigne l’ensemble des gens qui ont un ancêtre commun. D’où l’expression « fin de race », pour parler du descendant décadent d’une longue lignée aristocratique. C’est ainsi qu’il faut comprendre l’expression « race d’Abraham », puisque, d’après la Genèse, Dieu a promis à ce patriarche une descendance innombrable.

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