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Jordi Grau

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Tableau de bord

  • Premier article le 30/08/2008
  • Modérateur depuis le 24/04/2009
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Derniers commentaires



  • Jordi Grau J. GRAU 19 juillet 2012 12:09

    Bonjour.

    J’ai trouvé intéressant le début de votre article. La théorie que vous résumez ici est séduisante, à défaut d’être entièrement convaincante. En revanche, les conclusions que vous en tirez me paraissent extrêmement contestables (pour ne pas dire plus). Le fait qu’il y ait une sorte de contrat entre l’homme et la femme n’empêche en aucune manière une domination masculine ! De manière générale, les rapports de domination supposent un certain accord entre les dominants et les dominés. Ces derniers, malgré la souffrance qu’ils endurent, tirent quelques menus avantages de leur situation. Un ouvrier chinois peut toujours se consoler en se disant qu’il était encore plus malheureux dans son village misérable, et qu’il peut envoyer là-bas ses maigres économies. Et il y a bien un contrat le liant à son employeur. Pourtant, peut-on nier la réalité de l’exploitation des ouvriers chinois ?

    Je pense qu’il en va de même pour les rapports hommes-femmes. Encore aujourd’hui, malgré les quelques victoires de vos grandes amies féministes, les hommes occupent les positions les plus désirables dans la société. Ce sont eux qui ont le plus d’argent, le plus de pouvoir et le plus de prestige. Comment pouvez-vous nier cela ?

    Cordialement,

    Un homme qui n’a pas du tout l’impression d’être écrasé par les femmes.



  • Jordi Grau J. GRAU 18 juillet 2012 18:43

    Bonsoir.

    Merci d’aborder ce sujet très délicat et de prendre une position non consensuelle.

    Comme d’autres lecteurs, je ne suis pas entièrement d’accord avec ce que vous dites (généralisation abusive concernant la gauche, propos sur l’excision, etc.), mais je vous rejoins globalement. Il est exact qu’on a tendance, à gauche comme à droite, à stigmatiser systématiquement les Arabes et les musulmans, et à accorder un brevet de féminisme et de respect des droits de l’homme aux pays occidentaux. La réalité est en effet plus complexe.

     A propos, je recommande à tous de se documenter sur les violences faites aux femmes en France. Différentes enquêtes (dont parle entres autres bouquins L’invention de la violence, de L. Mucchielli) montrent que ces violences (viols, coups et blessures...) se retrouvent dans tous les milieux sociaux, et sont la plupart du temps le fait d’un proche (mari, père, oncle, etc.). Or, pour des raisons historiques et sociales assez bien connues, les musulmans de France se retrouvent plutôt dans les classes populaires ou dans la petite bourgeoisie. J’en conclus que la violence dont les femmes sont victimes n’est pas spécialement liée à une religion, mais à un sexisme encore très présent dans les familles, malgré les quelques victoires remportées par les féministes. Et pourtant, un certain nombre de journalistes et de politiciens montrent régulièrement du doigt les violences commises par des musulmans. Je pense qu’il y a là à la fois l’expression d’un préjugé ethnocentrique et une stratégie politique (on rassemble les « Européens de souche » dans une unité factice contre l’ennemi musulman).



  • Jordi Grau J. GRAU 18 juillet 2012 09:26

    Merci pour cet excellent article. Vous mettez très bien en lumière ce qui est au cœur du problème politique et économique actuel : les États sont en grande partie responsables de la déréglementation financière et fiscale. C’est ce que ne voient pas beaucoup d’antilibéraux, qui s’imaginent que les pauvres États sont attaqués par les puissances de l’argent, alors que les politiciens et les hommes d’affaires font partie du même monde. Il ne s’agit donc pas tant de défendre l’État contre ces méchants adversaires ultra-libéraux, que de s’approprier démocratiquement les structures étatiques - ou, si cela est impossible, de remplacer l’État par de nouvelles formes d’organisation politique. Autrement dit, c’est un chantier énorme qui nous attend, et je crois qu’il faudra beaucoup de temps, de sang et de larmes pour que les choses changent enfin dans le bon sens.



  • Jordi Grau J. GRAU 13 juillet 2012 10:23

    Merci pour cet article globalement intéressant. Je dois tout de même avouer que j’ai été déçu du décalage entre le titre - qui semblait appeler une réflexion de fond sur la démocratie - et le contenu de l’article, qui est essentiellement factuel. Aujourd’hui, la démocratie est souvent attaquée par des politiciens, des intellectuels ou des journalistes. L’idée qu’il ne faut pas trop donner la parole au peuple, l’idée qu’un « excès de démocratie » conduit à la tyrannie est souvent mise en avant pour justifier l’oligarchie actuelle et pour discréditer toute participation directe ou semi-directe des citoyens aux affaires publiques. Et on a beau jeu, pour cela, de confondre les référendums démocratiques avec les plébiscites mis en place par des tyrans comme Napoléon III ou Hitler.

    Une dernière chose : je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre analyse du rapport entre la grande et la petite histoire. Vous écrivez, vers la fin de votre article :

    "Comme souvent, la petite histoire a fondé la grande histoire. L’exaspération de la foule parisienne, la maladresse de certaines autorités, la mauvaise incompréhension du coup adverse, tout a fait basculer le pays de l’anecdotique à la gravité.« 

    Pour ma part, je n’aurais pas exprimé les choses ainsi. Il me semble que l’exaspération de la foule et la maladresse des autorités n’étaient pas purement anecdotiques ni contingentes. Il y avait sans doute dans l’Ancien Régime un blocage structurel qui rendait inévitable une explosion de violence. Si je puis me permettre une comparaison peut-être anachronique, nous sommes un peu aujourd’hui dans une situation similaire à celle de l’Ancien Régime. Le système économique, dominé par l’oligarchie financière, est totalement incapable de se réformer de l’intérieur, tout comme le système politique, qui mérite de moins en moins le nom de »démocratie". Il m’apparaît donc inévitable que des explosions de violence secouent prochainement le monde, y compris la douce France, beau pays de mon enfance. Je ne le souhaite pas, car j’aimerais que la sortie du système actuel se fasse de manière pacifique, mais cela me paraît extrêmement probable.



  • Jordi Grau J. GRAU 24 août 2011 12:00

    Merci pour la retranscription de cette émission intéressante. J’ai bien peur que les commentaires qui vont suivre ne le soient pas autant. Dès qu’on parle d’homosexualité, certaines personnes - particulièrement actives sur Agoravox - perdent tout sens critique et se lancent dans des discours totalement irrationnels. Bon courage !

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