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Jordi Grau

Jordi Grau

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Tableau de bord

  • Premier article le 30/08/2008
  • Modérateur depuis le 24/04/2009
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Ses articles classés par : ordre chronologique













Derniers commentaires



  • Jordi Grau Jordi Grau 25 août 2015 12:05

    @non667

    Comme votre message fleure bon la haine des Juifs ! Je vous rappelle tout de même que Jésus a été condamné à mort par Pilate, préfet romain. D’après l’évangile de Jean, il est vrai, le Sanhédrin aurait voulu sa mort, mais pas du tout parce que Jésus prêchait une religion universelle : parce qu’il se disait fils de Dieu. Vous ne trouverez d’ailleurs pas dans l’évangile l’idée que Jésus est venu pour tous les hommes. Il dit même : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu - 15 - 25-28). C’est sous l’influence de Saint Paul (cf. les Actes des Apôtres) que certains disciples de Jésus commencent à accueillir dans leur communauté des païens non circoncis.

    Quant à l’idée que l’antiracisme serait l’oeuvre des Juifs, c’est tellement n’importe quoi que cela ne mérite pas une réponse.



  • Jordi Grau Jordi Grau 25 août 2015 11:56

    Bonjour à tout le monde, et en particulier à l’auteur de l’article.

    Je suis en désaccord sur deux points au moins avec vous, M. Mellifont. D’abord, vos propos sont pour le moins outranciers. Parler de délire « psychotique » pour discréditer ceux qui nient l’existence des races, n’est pas le signe d’une mentalité très ouverte. En tout cas, cela ne favorise pas le dialogue avec vos adversaires ! Vu vos références chrétiennes, je doute que vous portiez dans votre coeur le défunt régime soviétique. Pourtant, vous adoptez une attitude comparable à la sienne à l’égard de ceux qui ne pensent pas comme vous....

    Ensuite, je pense que la position de ceux qui nient l’existence des races est bien plus solidement étayée que ce que vous dites. L’argument concernant les nuances de couleurs de peau est loin d’être idiot. Personne ne nie l’existence des couleurs. Personne non plus ne nie le fait que l’hérédité joue un grand rôle dans la couleur de la peau. Mais tout le problème est de savoir où tracer la limite entre un ensemble de couleurs et un autre ensemble de couleurs. Ceux qu’on appelle les « Noirs » ne sont pas noirs. Il y a chez eux une grande variété de couleurs de peau, qui va du brun très clair au brun foncé. Il en va de même chez les « Blancs ». Votre solution, pour résoudre ce problème, consiste à dire qu’il y a « plusieurs races de Blancs » (de même que, j’imagine, il y a pour vous plusieurs « races de Noirs »). Mais comment tracer une frontière entre ces « races ». C’est loin d’être évident, quand on sait qu’une grande variété de nuances peut exister au sein d’une même famille. Moi, par exemple, j’ai un teint clair et je bronze assez mal. Un de mes frères, par contre, a le teint mat et bronze très bien. Appartenons-nous tous les deux à des races différentes ?

    Par ailleurs, je rejoins l’intervention de « ddacoudre » : la couleur de peau est un critère de classification parmi d’autres, mais on pourrait en prendre d’autres. Or, tous ces critères ne se correspondent pas les uns aux autres. Exemple : les yeux bridés, la taille, le groupe sanguin.... Tous les « Jaunes » n’ont pas les yeux bridés, et tous les gens qui ont les yeux bridés ne sont pas forcément « jaunes ». De même on trouve des populations comportant statistiquement des individus de grande taille aussi bien en Afrique noire qu’en Europe. Si maintenant on veut prendre en compte la totalité des gènes, il est tout à fait possible qu’un Noir et un Blanc aient davantage de gènes en commun que deux Noirs.

    Bref, le fait de classer les individus en fonction de la couleur de peau est arbitraire. C’est un critère relativement commode (malgré les innombrables nuances dont je parlais plus haut) parce qu’il est l’un des plus apparents, mais il ne dit pas grand chose sur les caractéristiques naturelles (pour ne rien dire des caractéristiques culturelles) des groupes qu’on a ainsi classés.

    Cela ne signifie pas qu’on doive renoncer à parler des races, ni qu’on doive cesser de mentionner le fait qu’un individu soit « noir » ou « blanc ». A cause du racisme, des groupes humains ont été soigneusement séparés et hiérarchisés, parfois même au sein d’une même société, et il est impossible de ne pas en tenir compte. Mais du point de vue d’un biologiste, le classement en races n’a pas de fondement scientifique. Cela ressemble assez à l’erreur consistant à ranger les dauphins et les baleines dans la catégorie « poissons » en raison de leur apparence extérieure.



  • Jordi Grau J. GRAU 30 juillet 2013 21:47

    Comme maow, je suis un peu étonné (mais pas trop) par le nombre de réactions négatives à cet article. Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait un tour sur Agoravox, et je constate que ce site n’a pas changé. On y trouve toujours des gens qui ont des opinions très tranchées, et pas forcément très rationnelles.

    Pour en revenir au fond de l’article, je crois qu’il y a deux problèmes, qui sont d’ailleurs assez liés. Le premier, c’est que l’Éducation nationale est une institution rigide et quasi militaire, où on ne demande guère aux gens (élèves, professeurs, etc.) de réfléchir. Les inspecteurs et recteurs aiment bien répéter cette formule qui en dit long : « Un fonctionnaire, c’est fait pour fonctionner ».

    Deuxième problème : il y a un aveuglement général quant à la gravité des questions d’environnement. Les réactions de certains ici en disent long : ce qu’il faudrait, d’après eux, c’est apprendre aux enfants à lire et à écrire, mais des questions comme les problèmes écologiques (mais aussi de racisme ou de rapports hommes-femmes) seraient parfaitement superflues ! Je n’ai ni le temps ni l’envie de réfuter ce genre de préjugés... Il faudrait des heures de discussion argumentées pour pouvoir commencer à avoir un début d’accord avec des gens qui pensent ainsi. Tant qu’ils n’auront pas été directement concernés par un problème écologique (accident nucléaire, cancer dû à la pollution, eau courante pleine de nitrate, etc.), j’ai bien peur qu’ils ne continuent à dire que ce sont des histoires de « bobos ».

    En tous cas, merci pour cet article.



  • Jordi Grau J. GRAU 19 juillet 2012 14:29

    Même si, comme l’affirme Valls, les grandes décisions ne se prennent pas dans les clubs fermés genre Bilderberg, il est évident que ceux-ci jouent un rôle politique important. On voit mal en effet pourquoi tous ces gens (politiciens, universitaires, économistes, journalistes, hommes d’affaire...) prendraient la peine de se déplacer dans ces lieux s’il s’agissait simplement de boire une coupe de champagne et de manger des petits fours. Ce sont évidemment des lieux de pouvoir. Ce n’est pas qu’il s’y trame nécessairement des conspirations (encore que ce ne soit pas exclu a priori). Seulement, ces lieux permettent à des gens influents de faire connaissance, d’échanger des idées, des informations, de réfléchir ensemble à des stratégies. Tout cela n’est pas insignifiant, et ce n’est pas pour rien si ces réunions sont secrètes (dans une certaine mesure, car les gens finissent par être au courant) et très fermées. Il ne faut surtout pas qu’on voie la connivence existant entre des gens qui sont censés être des adversaires politiques.

    Quant à l’expression de « terrorisme intellectuel », que certains contestent ici, je pense qu’elle est parfaitement adaptée aux propos de Valls. D’après le petit Robert, « terrorisme » peut signifier « attitude d’intimidation ». En assimilant les gens qui critiquent Bilderberg ou le Siècle à des négationnistes, Valls cherche certainement à leur faire peur, ou du moins à faire peur aux lecteurs de cette interview. C’est comme s’il disait : « Attention, vous êtes sur une dangereuse pente. Si vous commencez à voir des complots chez Bilderberg, alors vous allez finir par nier l’existence des chambres à gaz, ce qui est à la fois dégueulasse sur le plan moral et parfaitement illégal. » Il y a là une menace à peine voilée, qui peut encore avoir des effets chez certains lecteurs un peu naïfs.



  • Jordi Grau J. GRAU 19 juillet 2012 14:02

    Je pense qu’il faudrait des mois de discussion pour que nous arrivions à un commencement d’accord, tellement nos points de vue sont éloignés. Je me contenterai seulement de trois remarques :

    - il est évident que les femmes, la plupart du temps, ne sont pas des esclaves. Mais il existe de très nombreuses formes de domination, et l’esclavage n’en est qu’une parmi d’autres. Le fait qu’aujourd’hui encore les femmes soient sous-représentées politiquement est un indice de la perpétuation d’une certaine domination. Mais il y en a bien d’autres.

    - Le fait que les femmes ne se soient pas révoltées, ou très peu, durant des milliers d’années, ne prouve pas grand chose. Un rapport de domination est une relation inégalitaire et durable par laquelle une personne ou un groupe accepte de faire passer ses désirs après les désirs d’une autre personne ou d’un autre groupe. Toute domination suppose donc un certain consentement de la part des dominés. C’est tout le problème de la servitude volontaire, dont parlait très bien La Boétie au XVIème siècle. L’esclavage a duré des milliers d’années sans être contesté sérieusement. Même les esclaves ne semblent pas avoir remis en cause une institution qui les faisait pourtant souffrir. De même, la domination des nobles sur les paysans n’a guère été remise en cause pendant des siècles. Cela ne prouve pas que cette domination était inexistante.

    - Lisez ou relisez le début de la Genèse. Vous verrez quel châtiment Ève et sa descendance féminine ont reçu de la part de Dieu  : « Désormais, l’homme te dominera ». Cela signifie que les juifs et les chrétiens, pendant deux mille ans au moins, ont eu une claire conscience que les femmes étaient dominées, et que cette domination était justifiée (à leurs yeux, bien entendu).

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