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Jordi Grau

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  • Premier article le 30/08/2008
  • Modérateur depuis le 24/04/2009
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Derniers commentaires



  • Jordi Grau J. GRAU 24 juillet 2011 17:48

    Pour plus d’info sur le sujet, cette émission de France Cul.



  • Jordi Grau J. GRAU 24 juillet 2011 15:33

    Correctif

    J’avais lu trop rapidement votre message. C’est moi qui avait mal compris. Toutes mes excuses donc.

    En revanche, je suis en désaccord avec vous au sujet de la gauche. En matière d’esthétique, le clivage gauche-droite n’est pas vraiment pertinent. Il y a toute une partie de la droite qui, sous couvert de « modernité », est prête à sacrifier tout ce qu’il y a de beau. A l’époque de Pompidou, il y avait un projet assez intéressant dans le genre : recouvrir la Seine à Paris d’une sorte d’autoroute ! Les choses ont-elles vraiment changé depuis les années 70 ? Je n’en suis pas certain.

    A l’inverse, on peut trouver des gens de gauche et d’extrême gauche qui aiment les belles choses et se désolent de voir les chefs-d’oeuvre du passé saccagé. Eric Hazan, par exemple, est à la fois à la tête d’une maison d’édition gauchiste (La Fabrique) et d’un très beau livre sur Paris (L’invention de Paris).



  • Jordi Grau J. GRAU 24 juillet 2011 15:26

    Je ne suis pas sûr que la laideur du monde actuel soit « le prix à payer pour le confort et le bonheur »du plus grand nombre«  ». D’abord, est-on certain que la majorité des gens apprécie la laideur des usines ou des immeubles modernes ? De plus, pourquoi la jouissance d’un beau spectacle ne ferait-elle pas partie du bonheur ? Enfin, le désir de satisfaire les besoins des masses par l’industrie n’explique pas tout. A l’époque de l’Art Nouveau, certains architectes avaient le souci de faire des immeubles à la fois esthétiques et relativement bon marché, destinés à loger des gens modestes. Visiblement, ce n’est pas cette voie-là qui a été suivie par la plupart des architectes et des politiciens qui ont fait construire les HLM. 

    En réalité, je crois qu’il y a beaucoup d’idéologie dans tout cela. Une certaine idéologie, qu’on pourrait qualifier d’ultramoderniste, a voulu supprimer tout ce qui était inutile dans l’architecture et l’urbanisme, pour ne laisser que des lignes géométriques simples - pour ne pas dire simplistes. Tout ce qui était complexe, tout ce qui pouvait évoquer la vie végétale, animale ou humaine a été éliminé au profit de l’utilité matérielle et d’une esthétique froide, minérale. La grâce et l’harmonie ont trop souvent été sacrifiée au profit de la pure fonctionnalité. Parfois, d’autres motifs sont entrés en jeu : le désir d’épater, ou de manifester sa puissance. Les gratte-ciel s’expliquent en grande partie par là. Dans ce cas, la quantité a été privilégiée au détriment de la qualité. On a créé des oeuvres écrasantes plutôt que belles.

    Il y a heureusement quelques bons architectes contemporains, et leur existence prouve qu’on peut dévier de l’idéologie ultra-moderniste sans pour autant copier servilement les modèles du passé. Elle prouve aussi que la laideur du monde actuel n’est pas une fatalité imposée par la civilisation industrielle, mais un choix esthétique et idéologique.



  • Jordi Grau J. GRAU 24 juillet 2011 15:04

    Je pense que vous n’avez pas saisi le second degré. Quand un discours paraît par trop extravagant, je pense qu’il faut toujours se demander s’il ne s’agit pas d’un trait d’esprit.



  • Jordi Grau J. GRAU 23 juillet 2011 12:31

    Merci pour cet article riche et stimulant. Je me permettrais de faire tout de même une petite objection à René Girard (et à vous-même, dans la mesure où vous semblez reprendre ses thèses) : égalité n’est pas synonyme d’uniformité. Une société égalitaire ne serait pas forcément indifférenciée. J’incline à croire, d’ailleurs, que l’uniformité est bien souvent le résultat d’un rapport de domination : une institution (Etat, école, armée, parti unique, etc.) contraint alors les individus à entrer tous dans un même moule. On pourrait très bien imaginer une société égalitaire où chacun se différencie des autres, a un domaine d’activité où il peut susciter l’admiration des autres, sans qu’il y ait nécessairement de rivalités et de désir d’écraser les autres.

    J’avais d’ailleurs écrit un petit article là-dessus il y a un an.

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