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Jordi Grau

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  • Premier article le 30/08/2008
  • Modérateur depuis le 24/04/2009
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Derniers commentaires



  • Jordi Grau J. GRAU 22 juillet 2011 23:44

    Le protocole des sages de Sion ? Ca, c’est un conte - peut-être pas pour bisounours, mais c’est une fiction. Quant aux francs-maçons, il n’ont pas fait que des conneries...



  • Jordi Grau J. GRAU 21 juillet 2011 23:08

    Je suis content de voir que vous n’êtes pas ultralibéral et que vous combattez le capitalisme financier. Nous avons donc quelques raisons de nous entendre.

    Cependant, il reste des points de désaccords. Que les régimes se réclamant du communisme aient été odieux, qu’ils aient été rejetés massivement par les peuples qui les subissaient, c’est une évidence que je ne contredis évidemment pas. Mais qu’est-ce qui était rejeté là-dedans ? La dictature, l’autoritarisme, la toute-puissance de l’Etat : non pas la protection sociale et l’absence de chômage. Le film Good Bye Lenine dit assez bien cela : il y avait dans les pays socialistes pas mal de gens qui voulaient la démocratie sans pour autant tomber dans la dictature de l’argent.

    De toute manière, je ne parlais pas des pays communistes, mais de la France des Trente Glorieuses. Je n’idéalise pas cette époque. Elle avait d’énormes défauts, et notamment sur le plan écologique. Mais il y avait une certaine dose de socialisme dans l’économie qui n’était pas forcément mauvaise. En tout cas, il y avait davantage de protection sociale que maintenant, et un processus de diminution des inégalités qui s’est inversé depuis. Est-ce à dire qu’il y avait à l’époque moins de démocratie que maintenant ? Non, je crois que c’est plutôt le contraire !

    Quant au rapport entre l’écologie et la gauche, je sais bien que c’est assez complexe. Des gens de droite peuvent être beaucoup plus lucides sur les questions environnementales que certains gens de gauche. Je sais en particulier que les marxistes, jusqu’à une époque récente, ont gravement négligé ces questions. Ce que je voulais dire, simplement, c’est qu’une politique écologique efficace passe par une limitation drastique du pouvoir des grosses entreprises. Cela passe également par une réduction massive des inégalités entre individus. Dans Comment les riches détruisent la planète, le journaliste Hervé Kempf explique que dans toute société le mode de vie des plus riches sert de modèle aux autres catégories sociales. Chacune d’elles a tendance à imiter celle qui est immédiatement au-dessus d’elle. Or, les gens très riches consomment, gaspillent et polluent plus que n’importe qui. Cela crée, au niveau d’une société toute entière, des résultats catastrophiques. Au niveau mondial, c’est encore pire. Comment pouvons-nous dire aux Chinois ou aux Indiens de faire attention à économiser leurs ressources naturelles et à ne pas tout saccager si nous-mêmes ne changeons pas radicalement notre mode de vie ?

    Cordialement,

    J. G.



  • Jordi Grau J. GRAU 21 juillet 2011 16:01

    Merci pour cet article intéressant. Vous me permettrez cependant de ne pas être entièrement convaincu par vos analyses.

    Ce que je trouve le plus intéressant, c’est que ce que vous dites sur l’insécurité et le désir d’émancipation des femmes dans les pays musulmans que vous avez visités. Cela montre assez bien, me semble-t-il, que les problèmes qui peuvent exister dans certains quartiers en France ne sont pas dus principalement à la culture d’origine de ses habitants. Trop souvent, sur AgoraVox et ailleurs, j’ai pu lire ou entendre que les musumans sont enfermés dans une culture immuable et incompatible avec notre merveilleuse démocratie. Votre expérience semble apporter un démenti cinglant à ce genre de préjugés. Il me semble, par exemple, qu’un phénomène comme le port du voile en France traduit moins la persistance d’une tradition archaïque qu’un repli identitaire, qui est lui-même, en grande partie, une réaction face au repli identitaire des « Français de souche ».

    Quant à votre conclusion, je pense qu’elle est un peu lacunaire. Certes, la France devrait être un peu plus cohérente et défendre ses idéaux de liberté - notamment par rapport à tous ces dictatures arabes avec lesquels nos dirigeants ont copiné pendant des années. Mais les « valeurs », cela ne suffit pas. Par exemple, le chômage ne va pas reculer miraculeusement parce que la France sera devenue « fière d’elle-même ». Des jeunes - « issus de l’immigration » ou non - qui essaient de créer des entreprises, il y en a tous les jours. Malheureusement, la situation économique est telle qu’un grand nombre de ces entreprises se cassent rapidement la figure. Il faudrait que la France change complètement sa politique économique pour faire reculer le chômage - et l’on verrait alors les problèmes des banlieues pauvres partiellement résolus ou atténués.

    Par ailleurs, les valeurs de la France sont multiples et contradictoires. Il y a des valeurs de gauche et des valeurs de droite, des valeurs étatiques et des valeurs libérales, des valeurs libertaires et d’autres autoritaires, etc. Le problème, depuis une trentaine d’années, c’est que la France - ou plutôt ses dirigeants - a laissé de côté les valeurs qui étaient portées par le Conseil National de la Résistance. A leur place, on a érigé un autel pour les dieux Fric, « Concurrence libre et non faussée » (ce qui, dans la novlange actuelle, signifie triomphe des oligopoles), Flexibilité (qui est le nom sympa de la précarité), etc. Si on cassait un peu toutes ces idoles, je suis sûr que les choses iraient déjà beaucoup mieux.



  • Jordi Grau J. GRAU 21 juillet 2011 15:37

    Merci pour cet article.

    Ne vous étonnez pas si la plupart des votes sont négatifs. Dès qu’il y a un article sur la xénophobie ou le racisme, les sympathisants du FN (et il y en a quelques uns sur AgoraVox) se ruent dessus pour manifester leur présence et leurs sentiments.



  • Jordi Grau J. GRAU 21 juillet 2011 09:23

    Que s’est-il passé depuis la fin du trente glorieuses ? Un glissement de la plupart des formations politiques vers la droite (et pas seulement en France). Les inégalités sociales et économiques, qui avaient considérablement reculé dans les décennies précédentes, se sont à nouveau creusé, pour atteindre les abîmes actuels. Autrement dit, c’est le retour au XIXème siècle (avec les moyens technologiques du XXIème). Précarité, affaiblissement des salariés, grand retour des rentiers.... voilà l’horizon indépassable du « centre-gauche » et de la droite actuelle.

    Si on admet ce constat - et je pense qu’il est difficilement contestable - je ne vois pas ce qu’on peut attendre d’un centriste, même s’il se dit plus dynamique et intelligent que les autres. Comme le disait un message précédent, un centriste sera toujours un homme de droite.

    Par comparaison, l’extrême gauche paraît beaucoup moins « archaïque » (pour reprendre l’expression de l’auteur de l’article) : on pourra lui reprocher ce qu’on veut, au moins ne se résigne-t-elle pas à accepter cette formidable régression sociale.

    Pour terminer, j’ajouterai que les désastres écologiques actuels sont en grande partie liés aux inégalités économiques : sans ces dernières, il n’y aurait pas de lobbies industriels quasiment tout puissants comme aujourd’hui. En tant que co-fondateur des Verts, l’auteur de cet article devrait être conscient de ce problème.

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