Au sujet de la fameuse élection, qui forcément devrait conduire à choisir le meilleur maintenant que le gouverment de M Sarkozy a « déminé » en promettant que les représentants de l’Etat ne voteront pas :
Si les fonctionnaires représentant l’Etat s’abstiennent de voter, comme l’a suggéré Luc Chatel lors de son interview dominicale sur Europe 1, celui qui fera la différence entre les 4 élus et la majorité et les 4 élus de l’opposition sera le Président de la Chambre de Commerce des Hauts de Seine, un certain Claude Leroi, ancien conseiller Municipal à Neuilly du temps où le maire s’appelait Nicolas Sarkozy. Toute cette histoire est décidément nauséabonde.
J’avais en juillet dernier posté quelques commentaires, dont deux (dialogue avec l’auteur) sur un sujet accessoire mais pas tant que cela. Tout cela a curieusement été effacé par les administrateurs du site. Curieuse censure quand on voit qu’ils ont laissé les éructations agrémentés d’insultes d’un connard à la Calmos ou d’autres.
Donc je reposte.
J’en ai assez de voir MM Wauquiez et Hortefeux se présenter comme auvergnats ce qu’ils ne sont pas :
M Wauquiez est né à Lyon, il a passé son enfance à Paris ou il a fait toutes ses études.
C’est plus tard en tant qu’énarque proche du pouvoir qu’il a été
parachuté UMP et élu en Auvergne. Hormis ce passé récent en Auvergne, qui
implique donc au passage d’avoir un pied à terre au Puy, il a toujours habité à Paris hormis un
séjour en Egypte en tant que diplomate débutant...
M Hortefeux est né à Neuilly où son père était banquier. Il y a grandi
(et c’est ainsi qu’il est devenu un ami intime de M Sarkozy, qui lui
aussi a grandi à Neuilly). Après le secondaire à Neuily il a fait ses
études à Paris. Il a toujours habité en région parisienne et, pour l’essentiel, à Neuilly.
Je conçois bien qu’ils y ont des racines familiales et - au-delà - je
conçois très bien que quelqu’un qui n’est pas né en Auvergne (ou
ailleurs) et qui n’y a pas d’attaches familiales (mais par exemple d’un
autre pays) mais qui y vit depuis des années puisse se déclarer
auvergnat (ce que je ne peux faire à ce titre bien qu’y étant né etc.
parce que vivant actuellement à Paris).
En revanche que ces politiciens qui sont nés ailleurs, ont toujours
vécu ailleurs et continuent de vivre à Paris (quand on est politicien
et ministre on vit à Paris pour l’essentiel de son temps, il ne faut
pas raconter d’histoire) et sont des grands bourgeois parisiens et rien d’autre, s’affichent
auvergnats pour se donner un air peuple et terroir et se faire élire
ici ou là, là ça finit par m’agacer.
Je sais bien qu’on en trouve dans tous les partis (des Lang qui va de
circonscription en circonscription, etc.) mais ces deux faux-culs là me
gonflent.
Je note une erreur factuelle (ou une contradiction ?) et une contradiction dans la fin de votre réponse. Vous écrivez : Fannie Mae et Freddi Mac existent certainement pour un long moment.
Mais leur statut et leur mission ont considérablement changé, avec
d’autres lois et politiques visant à permettre subprimes,
« zéro-paiement » etc pour presque tout le monde.
Or : - si le statut de Fannie Mae et Freddie Mac a changé (au début des années 80), cela a précisément été pour les privatiser un peu et pour déréguler
- vous semblez considérer que le fait d’avoir autorisé des pr^tes subprimes (qui ne sont pas zéro paiement, mais c’est un détail) « pour presque tout le monde » serait à l’origine de la crise. Non seulement les fameux subprimes ne sont pas l’essence de la crise comme je le rappelais, mais vous êtes en trian d’écrire très exactement qu’une dérégulation aurait été le déclencheur de la crise...
Vous nous expliquerez depuis quand le Community Reinvestment Act CRA fait obligation de prêter ! Vous ne l’avez manifestement pas lu... Je vous donne un lien, cela vous permettra de le faire et d’en parler avec moins d’approximation. Cet Act, en fait le titre VIII du Housing and Community Developmen Act, dispose essentiellement que les agences fédérales dans leur rôle de supervision doivent prendre en compte le souci d’encourager les institutions financières à servir les besoins de toutes les communautés sans discrimination, pour autant que cela soit compatible avec les règles prudentielles.
A Julius : si l’on devait appliquer votre approche dans d’autres domaines... En effet votre argument, typique des théologiens du léibarlismen consiste à croire en ordre naturel de création-destruction et à considérer qu’il faut laisser faire le plus possible car cela permet de purger les crises dès le début. Toute l’histoire du monde démontre que cela ne marche pas.
En matière politique, les anglais et français ont laissé faire Hitler en pensant qu’il s’assagirait ou se retrouverait contraint de revenir à la sagesse. Ils se sont retrouvés avec la 2e guerre mondiale, avec quel prix humain...
Depuis quelques décennies on sait qu’un certain nombre de ressources naturelles vitales pour l’économie actuelle sont en voie d’extinction, que c’est une réalité physique Cela n’empêche pas les acteurs économiques et pays de continuer de foncer comme si de rien n’était. Lorsque la contrainte sera devenue bien trop forte, inévitable, on agira. Mais à quel prix social et économique à ce moment là ?
Parce que l’homme est ainsi fait qu’il pousse son avantage en pensant à demain matin au mieux, jamais à après-demain, jusqu’à ce qu’il soit entré dans le mur. Dans un système économique dont la logique est de laisser un grand nombre de micro-acteurs sans régulation (comme, même en en restant au temsp rpésent, si la somme de leurs optima pouvait être un optimum global, effarante naïveté), on a inévitablement un système qui va de crise en crise, que la crise annoncée soit lagère ou catastrophique. or il est assez raisonnable de vvouloir réguler et éviter les crises catastrophiques...
Au demeurant, l’économie mondiale a été beaucoup plus régulée de 1946 à 1971 (début de la dérégulation avec la fin de l’étalon or décidée par Nixon) que de 1972 à 2008. Que constate t-on : accroissement du nombre de crises et de leur gravité, équilibre social remis en cause partout, croissance économique plus faible etc. Faut-il continuer à déréguler ?