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kakadou n’diaye

Prof université, consultant Unesco, spécialiste développement, écrivain et essayiste, bibliophile et courtiers en art moderne . Collaboration à Atlas, Le monde, Libé, critique socialiste, etc....co-réalisateur de documentaires, fermier au sénégal.

Tableau de bord

  • Premier article le 10/07/2008
  • Modérateur depuis le 09/10/2008
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Derniers commentaires



  • kakadou n’diaye 10 août 2008 20:59

    voir réponse au commentaire précédent.



  • kakadou n’diaye 10 août 2008 20:58

    Il y a, vous avez raison, quelques ambiguités dans l ’emploi du concept de capitaliste. Je l employais dans le sens marxien du terme tel qu ’il fut repris ensuite par Lenine qui parlait lui de la fin du capitalisme et de l avénement de l ’impérialisme. Depuis il y eut une dépréciation d’un mot devenu un peu ringuard et faisant plus penser aux luttes syndicales des années 30 qu’aux combats des années qui nous concernent. On préfére employer le mot de libéralisme dans le sens que vous indiquez à savoir d’un pouvoir qui pense que le marché est le seul régulateur possible et souhaitable de l’économie avec tout ce que cela embarque de "progrés" et aussi de destructurations. Ne croyez pas cependant que je sois indulgent vis à vis de ces forces. Je constate seulement ,comme je l’écris ,qu ’elles sont face à des contradictions EN LEUR SEIN face aux dégats sociaux et écologiques qu’elles génèrent. Beaucoup à l ’intérieur même du champ et du camp libéral semblent s’apercevoir que le capitalisme financier, que le libéralisme, est entré dans une zone de turbulence telle que les économies d ’échelle et les avantages qu’ il procure sont non seulement anéantis mais largement négatifs.Bref qu’il y a un point, une ligne jaune, au delà de laquelle il devient impossible de gèrer le système. A titre d ’exemple et d’illustration : Si les OGM génère, effectivement , des dangers à long terme pour la santé humaine notre système de santé deviendra rapidement ingérable. Ibidem pour l’emploi des nitrates. Le coût de la dénitratisation des rivières bretonnes est supérieur au gain de la nitratisation de l’agriculture. Les avantages, en terme de prix ,de l’arrivée du maïs americain au Mexique sont bouffés par les mesures de sécurité qu’il faut prendre pour faire face aux violences urbaines , là où se sont réfugiés les paysans dépossédés.etc.........Il n y a pas que "la gauche" révolutionnaire ou nantie qui s ’aperçoivent de ces dérives et de l’échec des pratiques productives, commerciales et des dangers que font courrir à la planète les fonds de pension ou autres fonds dont l’unique défi et objectif est d ’engranger encore plus. Ce fascisme financier, cet extrémisme du capital rencontre non seulement parmi les victimes une opposition farouche ( sous des formes diverses dont beaucoup empruntent à la délinquance et à la violence)mais au sein même du secteur capitaliste non par philanthropie mais par sagesse et bon sens. Les ghettos de riches demeurent des ghettos. La social démocratie n ’ a plus les capacités de gèrer , mest avis, ces contradictions. Elle ne croit et prospère que dans le cadre d’un Etat demeuré fort. Les organismes et institutions internationales ( FMI, Banque Mondiale, OMC, etc...)mises en place depuis deux decennies lui ont rogné les ailes



  • kakadou n’diaye 10 août 2008 11:01

    merci pour cette réponse à mon commentaire.
    Le "basisme démocratique" est effectivement un obstacle à la vie démocratique mais plutôt que d’en trouver- ou d’en chercher- les racines du coté de l émotionnel, c est du coté de l’information qu’il conviendrait, m ’est avis, de tourner les regards. Vous avez certainement entendu parlé voire participé à ce qu ’on appelle en France le "Débat public" . Il pose les bases d’un fonctionnement démocratique d’une assemblée une information complète et explicite c est à dire sans rétention ni domination des experts et autres spécialistes. Et ça marche ! D’autant que la voie du compromis n est toujours pas la meilleure et qu’il importe plus de savoir dans quelle direction nous allons que de négocier l’importance du pas dans cette direction.



  • kakadou n’diaye 9 août 2008 18:53

    C’est aller un peu vite en besogne et en analyse de penser que DCB est un des derniers avatars du capitalisme...et partant , le capitalisme étant, je suis d accord avec vous, le grand responsable des catastrophes annoncées , un des acteurs responsables de cet état de choses.
    Il y a ,d abord et surtout, et depuis toujours, à l’intérieur du capitalisme, des contradictions qu’on ne saurait ignorer. Contradiction capitalisme / impérialisme dans un premier temps puis à l ’intérieur de celui-ci d’autres contradictions importantes et fondatrices comme par exemple la contradiction entre production et gestion, la contradiction impérialisme / libéralisme, entre pouvoir industriel et pouvoir financier ( celle qu actuellement nous connaissons) mais également à l’intérieur du pouvoir financier d ’autres contradictions plus ou moins évoquées dans l article à savoir celle qui prend en compte le coût des avancées "techniques", de ce qui est considéré comme le progrés, ( dégats collatéraux souvent assumés par l Etat) et ceux qui n ’en ont rien à faire, ceux qui prennent en compte la nation et ceux qui l’ignorent.
    Or le capitalisme est d ’abord, originellement , défini par Marx comme étant un système "révolutionnaire" c ’est à dire capable de surmonter ses propres contradictions. Ce qui est objectivement juste : le profit capitalisme a généré avec et grace aux luttes syndicales des avancées sociales conséquentes et la misère de la fin du XIX et du début du XXème est quand même, en Europe, largement derrière nous. Rien n ’interdit donc de penser qu’il faut s’appuyer sur les franges "révolutionnaires " de la bourgeoisie, non sabordées en tant que classe, mais d’un secteur qui entend prendre aussi à son compte et le climat et la rareté et les marginalisations sociales dangereuses.Et cela dans une alliance de classes qui fait grincer pas mal de dents comme ce fut le cas dans les années 30 où à la stratégie de classe contre classe s ’opposa celle d’une union antifasciste.
    On peut être d accord ou pas avec cette analyse, d accord ou pas avec l obligation d’un compromis historique - version social-démo- d ’accord ou pas avec l obligation d’ une alliance moins ancrée dans des shémas productifs dépassés ( quel rapport la social démo entretient elle avec la mondialisation et l avénement triomphant d’un capitalisme financier ??) il n en demeure pas moins qu’on ne saurait faire l impasse au nom de la lutte anticapitalisme sur ces contradictions là...et accuser DBC de tout et de n ’importe quoi.



  • kakadou n’diaye 9 août 2008 11:26

    Merci pour les précisions que vous apportez .Mais je ne comprends pas très bien ce que vous appeler le basisme démocratique.
    Malgré la montée assez incroyable de haine et de rejet que suscite DCB - je précise qu ’il na jamais été maoiste bien que certains commentaires l’en accable- comme vous le signalez ,il a une autorité réelle et un statut européen ce qui en fait donc un possible leader d’une part ,mais surtout ,il a eu le mérite, alors que tous les autres verts et pseudos verts se noient dans la grisaille ou comme je l ’ai écrit dans des querelle de coq et de canards ( date d ’ouverture de la chasse !!!!) de relancer le débat.
    Quant à la démocratie : ne croyez vous pas que l’une des questions fondamentales est bien de savoir ce que chacun peut faire quand tout semble lui échapper, que de plus en plus il semble que ,citoyens et gouvernants, nous n’ayons plus aucune autorité ni maîtrise sur ce qui se passe, sur La vie, sur NOS vies. La ratification par le Congrés de la Constitution européenne , rejetée quelques mois avant par referendum, est un exemple du "hiatus" entre citoyens et gouvernents, entre information et volonté des uns et humeurs des autres, comme l ’est l’incapacité de ceux qui nous gouvernent - gauche , droite, centre- à agir sur le réel ( c est la faute à Bruxelles, c est la faute à la mondialisation..) ,sur le pouvoir financier international, sur les catastrophes en gestation .

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