• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

kakadou n’diaye

Prof université, consultant Unesco, spécialiste développement, écrivain et essayiste, bibliophile et courtiers en art moderne . Collaboration à Atlas, Le monde, Libé, critique socialiste, etc....co-réalisateur de documentaires, fermier au sénégal.

Tableau de bord

  • Premier article le 10/07/2008
  • Modérateur depuis le 09/10/2008
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 5 41 131
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 0 0 0
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : ordre chronologique








Derniers commentaires



  • kakadou n’diaye 28 juillet 2008 17:57

    Pour moi , désolé, mais le 26 juillet est la date anniverssaire du Mouvement du 26 juillet qui en 59 délivra Cuba de la main mise cruelle de Batista. Si je suis revenu sur le discours de Dakar c est d’abord que Guaino est revenu, lui ,dessus dans le genre je persiste et signe d’ailleurs ajoute -t-il Mbeki vient de me saluer et de saluer dans ce texte une authentique contribution au partenariat Europe-Afrique.
    A l’époque, j’étais alors au Sénégal, j ’avais peu réagi trouvant qu’ il avait fallu bien d espoirs et beaucoup d’illusions pour que ce discours soit si mal perçu. Que pouvions nous attendre d’un Sarkozy ecrivais je alors...Mais la différence entre paternalisme et racisme est évidente cependant. Le raciste commande, exige et maltraite. Le paternaliste suggère, soumet et vous passe volontiers la main dans le dos . L’un viole l’autre vous séduit...et pour vous séduire -et pour filer la métaphore -achète vos parents.
    D’où toute la partie première du discours sarkozien ; flatterie, compréhension, partage etc...Ce serait -il arrêté au premier chapitre que l’ensemble de l’Afrique aurait sorti les drapeaux et parlé d’un grand discours augurant une ère nouvelle.
    Cela dit : le problème est posé plus par le Zimbabwe que par le Sénégal. Je veux dire qu’il est le même mais plus clair chez Mugabe que chez Wade. Wade fut élu "démocratiquement" ( enfin presque) et même si le Sénégal coule, il coule doucement. Quand il s’agit au Zimbabwe il s’agit d’un naufrage rapide et total - l’espèrance de vie de la population est passé de 55 à 35 ans en 25 ans...
    La question est : pourquoi ? Pourquoi l’Afrique s’enfonce t elle dans la misère, dans l ’analphabétisme, dans la corruption ?
    Et ne me parlez pas du bon temps des colonies . D’abord parce que la situation est largement pire - en termes de santé ,d ’éducation,d’espérance de vie- ensuite parce qu’il y a 50 ans bientôt que l’Afrique est dirigée par des africains.



  • kakadou n’diaye 28 juillet 2008 17:38

    désolé sumarack mais il n y a pas plus de salauds blancs qu’il n y a de salauds noirs ..la bêtise, la méchanceté ne sont pas une question de couleur de peau. A peine si l on peut dire que les plus riches et les mieux formés sont peut-être moins enclins à voler ( mais les riches volent sous une autre forme - la délinquance en col blanc-) Le racisme pour à rebours qu’il soit est toujours un racisme. Et est toujours à combattre.>Dans son malheur l ’Afrique a plus intérêt à s ’en prendre à elle-même qu’aux autres pour blancs qu’ils soient. Mobutu a plus détourné que l’ensemble des blancs qui travaillaient et exploitaient le Congo !!!! et Mugabe tué plus de zimbabwiens -noirs-que le raciste blanc I Smith !!!!!!!



  • kakadou n’diaye 28 juillet 2008 17:33

    c est effectivement le même problème partout. Mexico a 25 millions d ’habitants Sao Paulo 27 etc...la ruine sous l effet de la domination économique de l’Europe sur l ’Afrique des USA sur le Mexique a amené un exode rural important qui joint à la démographie galopante créent ces montres urbains . Mais le phénomène est récent - 30 ans. Dakar en 1980 était une petite bourgade de moins de cinq cent mille habutants !!!



  • kakadou n’diaye 27 juillet 2008 19:51

    Le racisme est un cancer. Il y a le cancer des poumons, du sang, des seins etc….mille cancers différents mais un seul Cancer ; Tous conduisent à la souffrance et à la mort.

    L’antisémitisme ne se distingue pas des autres racismes. Il est aussi nauséabond que celui qui tua, soumis, tortura, marqua nègres, arabes, indiens, Tutsis, tziganes.

    La chasse aux juifs ou les ratonnades dans les rues de Paris n’ont d’égal dans l’horreur que la chasse aux Tutsis dans les marais rwandais, que la vente d’hommes aux commerçants d’esclaves.

    Or il n’y a pas de racisme là où il n’y a pas de race.

    Tout système endogame est un appel au meurtre. A la violence ; Le confinement endogamique est un confinement, à terme, spatial et la pureté sémitique un appel à la pureté aryenne et aux ghettos.

    La défense d’une culture, d’une foi, d’une façon d’être au monde et de dire la diversité du monde ne peut être que dans son ouverture aux autres, en particulier par l’exogamie.

    Enfin l’endogamie n’est pas liée au seul sang mais aussi aux classes sociales. La domination d’un groupe social sur un autre à toutes les caractéristiques d’un rejet raciste. A commencer par l’interdiction de mariage entre groupe, la répugnance qu’inspirent l’aspect, la culture, les coutumes, les odeurs, les références…. Et des effets non moins cruels.

    L’asservissement du « peuple » au XIXéme a tout du crime raciste.

    Le racisme n ‘est qu’une forme de la discrimination et de la croyance qu’un groupe est par définition supérieur à un autre groupe. Les aryens supérieurs aux juifs, le peuple élu aux autres peuples, les blancs aux noirs, les blancs aux arabes, les aristocrates aux manants, les bourgeois au peuple.



  • kakadou n’diaye 9 juillet 2008 15:13

    j’ajouterai :

    Les émeutes de la faim alimentent, en Europe, en France, mauvaises consciences et bonnes volontés. Les difficultés que d’aucunes connaissent ici servent à imaginer celles des autres, là-bas, sans qu’il soit établi un lien entre elles. D’autant que l’on n’en finit pas de nous dire la main sur le cœur et la bouche en fleur qu’il fait les aider tous ces pays où la faim est devenu quotidienne, endémique et parfois si insupportable que la révolte gronde. Et d’avancer même des chiffres qui paraissent importants,60 millions d’euros, sans, pour relativiser, dire que les ressortissants africains envoient 50 fois plus dans leur pays que l’aide officielle, que celle-ci est de O,4% du PIB alors qu’en 198I l’ensemble des pays européens avaient promis juré- craché qu’elle serait de 1% et qu’enfin comme le souligne Paule Imbach ( www.cadtm.org) « l’Aide est un véritable fourre-tout : elle comprend les salaires des expatriés travaillant dans le cadre de la coopération, les frais de scolarité de leurs enfants dans les écoles françaises, les dépenses liées à la scolarité des étudiants du Sud dans un pays riche (alors que rien ne garantit que leurs pays en profiteront un jour),…. les frais de fonctionnement de l’Office français de protection des réfugiés et des apatrides (Ofpra) et les apports de la France aux agences multilatérales (Banque mondiale, FMI…). ».

     Et pourtant les liens existent qui font de notre relatif bien-être, leur non relatif mal-être. A coté de l’échange inégal cher à Jalée – mis en avant dés les années 70- Jalée créa le terme tiers-monde- il y a, très directement responsable de ces émeutes de la faim qui émeuvent et font peur tant ces jours-ci l’ Europe, la politique européenne agricole – la PAC-qui permit dans les années 80 et 90, sur la base d’un prix fixe et bas des céréales des viandes et des produits laitiers, de produire plus que ce que nous pouvions consommer. Les surplus furent envoyés vers l’Afrique au titre de l’aide, ruinant ainsi les agriculteurs et producteurs locaux qui ,désertant leurs champs, vinrent s’agglutiner dans les villes. Dakar, paisible capitale de 500.000 habitants à la fin des années 70 en a aujourd’hui plus de 3 millions qui pour survivre font tout et n’importe quoi ( commerce ambulant, mendicité, rapines multiples ) et dépendent pour se nourrir des denrées importées. Celles ci viennent elle à augmenter que c est la panique. Les révoltes de la faim sont d’abord des révoltes urbaines. Du même type que celle qui touchèrent Dakar en novembre dernier . Elles avaient alors le prétexte d’un « déguerpissement » terme élégant par lequel on désigne le « nettoyage » du centre ville de tous ses mendiants et camelots. L’Afrique n’est plus autonome. Elle ne peut plus se nourrir. Elle est obligée d’importer, au prix du marché, alors que le peu d’exploitations agricoles qui subsistent produisent café, arachide, coton et primeurs ….. pour l’exportation.

    Sous sa forme actuelle qui consiste à distribuer aux dirigeants des secours et des sommes qui touchent rarement leurs destinataires, l’aide n’est certes pas une solution pour venir au secours des populations affamées qui souvent n’ont d’autres solutions que de prendre des barcasses de pêches aux bords bariolés et, risquant leur vie, de venir en Europe, en France , grossir la vague d’une clandestinité que nos ministres entendent combattre..

    Les solutions avancées récemment lors de la réunion de la FAO à Rome qui préconisent l’augmentation des rentabilités agricoles à grand renfort de semences sélectionnées et d’engrais chimiques nous paraissent d’autant plus dérisoires et dangereuses que ces semences et engrais viendraient bien sur d’Europe, tricotant ainsi les fils d’une nouvelle dépendance et représenteraient un surcoût que les bénéficiaires ne pourraient assumer.

    Pourtant des solutions existent. La crise actuelle nous permet dans un premier temps de souligner l’insuffisance des recherches liées à la problématique agricole. Rien de véritablement sérieux ou d’envergure n a été étudié, expérimenté dans les trente dernières années. La recherche agronomique – l’agriculture vivrière tropicale- est le parent fort pauvre des centres et institut d’investigation.

     Mais surtout j attire l’attention sur le fait qu’un certain nombre d ’arbres constituent ,avec les engrais d origine animale et l extension des légumineuses adaptées, le socle sur lequel construire en Afrique une agriculture vivrière rentable . J ’ai nommé entre autre le margousier et le balanzan, arbres dont les fruits et les feuilles possèdent des engrais mais surtout des pesticides permettant de se passer de l apport des labos européens.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv