C’est sûr que si vous signez une pétition en un clic, et qu’à côté, vous achetez le dernier smartphone parce que c’est tendance ou que vous consommez des sushis de thons rouges au resto, vous êtes à côté de la plaque. Un engagement environnemental, c’est un tout : des actions au quotidien, une consommation maîtrisée, un soutien aux associations, une participation, quand on le peut, à des manifestations, etc... Personnellement, je crois, malgré tout, qu’une pétition bien pensée, justifiée et suivie a du poids et peut permettre de contrer les vautours de la finance et de l’industrie.
Voilà, on y arrive. Nationalisme contre UE. La France, sortie de l’UE, serait donc mieux capable de gérer correctement son environnement. Permettez-moi d’en douter quand je vois les multiples décrets anti environnementaux que prennent les préfets, représentants de l’état, sous la pression de lobbies locaux ou d’élus en mal de réélection. Au moins, L’UE est-elle capable, quelquefois, de contraindre, et encore, la France à respecter cet environnement et sa biodiversité.
Il n’y a pas de solutions idéales. La société doit continuer à lutter contre la prostitution forcée ou contrainte et laisser libres ceux et celles qui souhaitent faire commerce de leur corps. Ce plus vieux métier du monde doit être encadré par souci de prophylaxie, d’intégration à la vie sociale, mais ni condamné ni interdit. Cela ne servirait à rien.
Quelle violence et quel esprit tortueux pour une action, somme toute bon enfant. Croyez vous vraiment que les signataires de cette pétition soient tous des bisounours ? Plus qu’une pétition, cette BD est un plaidoyer destinés aux enfants pour qu’ils apprennent le plus tôt possible les enjeux de la défense des océans et d’une manière générale de notre environnement. Sur le dossier de la pêche en eaux profondes, on ne peut pas dire que l’état français mette beaucoup de volonté à la décourager ; la France est quand même le seul pays de l’UE à soutenir encore une flotte de 8 ou 9 chalutiers hauturiers (Scapêche et Euronor). Avec l’appui inconditionnel deFrédéric Cuvillier, ministre de la Pêche, mais avant député-maire de Boulogne, qui défend mordicus ce mode de pêche mortifère pour nos océans. Alors vous avez peut-être partiellement raison sur certains points de forme de ce combat, mais sur le fond, tous les moyens sont bons dés l’instant où ils rallient le plus grand nombre à une cause juste.
Remarque trollesque ! Le sort des bouquetins n’a rien à voir avec d’autres sujets. Maintenant, une chose est sûre avec les animaux, c’est qu’il ne vous trahissent pas, qu’ils ne demande rien si ce n’est respect et amour quand ils suivent vos pas, qu’ils ne cherchent pas à vous exterminer sous prétexte de loisir, maladie ou concurrence territoriale, et, surtout, que eux, au moins, ne détruisent pas, par plaisir ou cupidité, la Nature. Alors, parfois je me pose la question de la réelle valeur de l’un ou de l’autre.