Sur le fond, je suis assez d’accord avec votre article, mais, en ce qui concerne les moyens de déplacements, je crains qu’il ne soit quelque peu utopique. Quand on voit le nombre de hérissons, chouettes et couleuvres écrasées sur les routes, ce n’est pas demain que la majorité des automobilistes feront plus attention à leur conduite. Pourtant, il suffirait d’un tout petit peu plus d’attention pour en éviter la plupart : vitesse raisonnable, regard sur les bas-côtés d’où ils arrivent plutôt que sur son portable. En ce qui concerne les insectes, leur image est bien trop négative et leur utilité bien trop insoupçonnée dans l’esprit de beaucoup pour, par exemple, capturer « l’énoooorme » araignée sans la toucher (une feuille de papier et un verre suffisent !) et la mettre dehors...
J’ajouterai respecter l’animal quelque soit sa taille, ne plus le considérer comme un meuble et être conscient que la nature n’est pas un paradis idyllique. Je me souviens d’avoir assisté, cet hiver, à cette scène : alors que je regardais des dizaines d’oiseaux se nourrir dans mon jardin, un faucon s’est abattu sur une pauvre mésange qui ne l’avait pas vu arriver. Après l’avoir tuée d’un coup de bec, il s’est perché sur un mur et l’a tranquillement déchiqueté et mangé. Le tout a duré 10 minutes... C’est aussi cela, vivre avec des animaux...
« le secteur possède encore de nombreux gisements encore inexploités » J’ajouterais à ceux suggérés les anciennes décharges publiques aujourd’hui oubliées et qui ressurgissent aujourd’hui comme à Oléron... Lire cet article récent, intitulé : Île d’Oléron : sous la plage, des milliers de tonnes de déchets