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Laurent CRIADO

Laurent CRIADO

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  • Premier article le 01/07/2015
  • Modérateur depuis le 07/12/2015
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Derniers commentaires



  • Laurent CRIADO Laurent CRIADO 4 avril 2016 12:16

    Vous avez sur le site de Marc Candelier un premier élément de réponse à votre question.

    Ce qui est sûr c’est qu’en gagnant moins qu’aujourd’hui on achetait plus facilement, même si les taux était beaucoup plus élevés.



  • Laurent CRIADO Laurent CRIADO 4 avril 2016 12:03

    @_Ulysse_
    Bonjour, merci pour votre lecture et votre commentaire.

    Constituer l’apport sur un bien très cher est en effet très compliqué.

    N’oublions pas qu’il n’y a pas si longtemps, début des années 90, prendre un crédit sur plus de 15 ans était très rare.

    Et c’était très bien ainsi car on se libérait du crédit rapidement.

    Sur un bien à 500 000 €, sauf à gagner énormément, c’est parti pour 20 ou 25 de remboursement.



  • Laurent CRIADO Laurent CRIADO 4 avril 2016 11:56

    @Fergus
    J’avais évoqué votre exemple dans ma réponse précédente.

    Les changements de régions peuvent être pénalisants pour certaines personnes et en avantager d’autres.

    Malheureusement ceux qui perdent, risquent de perdre beaucoup.

    De plus, à quelle date avez-vous acheté et vendu ? Ce qui a fonctionné dans le passé, ne le sera peut-être plus dans les années à venir.

    Revendre avec une plus-value n’est plus assuré. Les prix ont atteint de tels sommets que les derniers entrants auront du mal à trouver de nouveaux acheteurs.



  • Laurent CRIADO Laurent CRIADO 4 avril 2016 11:48

    @Fergus
    Bonjour Fergus,

    Merci pour votre lecture et votre commentaire.

    Ma phrase est un peu forte, c’est voulu. En effet, je préfère alerter sur les dangers que peut représenter un achat surcôté aujourd’hui, sur des biens qui n’en valent pas la peine.

    Le danger est de devoir revendre assez rapidement après l’achat, avec des prix à la baisse. D’une la vente va s’éterniser si le marché est baissier.

    De deux, ce que vous évoquez est exact, je l’ai moi-même souvent signalé. Simplement cela implique une période d’ajustement général pour que la baisse soit effective partout. Avant cet ajustement généralisé, beaucoup de personnes qui sont au maximum de leur endettement auront du mal à suivre financièrement entre leur bien qui a baissé et le nouveau qui ne sera pas encore ajusté.

    De plus, s’ils sont obligés d’aller d’une région où les prix sont modérés à une autre où ils sont tendus, ce sera le grand écart financier. D’où l’importance de se baser sur les qualités réelles du bien.

    Des prix lissés sur tout le territoire, avec une meilleure répartition de l’activité économique, ce serait une vraie chance pour la France et pour chaque français.



  • Laurent CRIADO Laurent CRIADO 9 mars 2016 09:10

    @Céline Ertalif
    Merci pour votre lecture et votre commentaire.

    Je crois comprendre pourquoi vous trouvez le commentaire bizarre et l’article également.

    Lorsque je parle de « miroir aux alouettes » budgétaire, c’est très simple.

    L’article s’adresse aux personnes tentées par l’autoconstruction pour leur projet immobilier en raison d’une enveloppe financière réduite.

    Ces personnes souhaitent se loger en devenant propriétaires, le hic étant que leur enveloppe est trop faible pour passer par un achat classique en neuf ou ancien.

    C’est alors, qu’elles entendent parler de l’autoconstruction, que certains « vendent » comme deux à trois fois moins cher qu’en passant par un constructeur.

    Super s’écrient-ils ! Ces personnes n’ont pas de conviction particulière, à part se loger dignement dans un logement à un prix normal. Une chambre pour eux, les enfants, un petit bout de jardin, et c’est tout.

    Le piège pour ces personnes serait de croire que l’autoconstruction, présentée comme moins chère, est la solution. Elles veulent s’y engager uniquement pour une question de budget.

    Et c’est là que se situe le piège pour ces personnes.

    Elles vont vouloir construire une maison classique qui va s’approcher d’une maison constructeur et elles ne feront jamais d’économies pour toutes les raisons évoquées dans l’article.

    La raison pour laquelle elles se lancent dans l’autoconstruction ne sera donc jamais atteinte et parfois même ce sera l’inverse pour celles qui auront la chance d’arriver, à la fin ou presque, de leur chantier.

    C’est peut-être en cela que vous trouvez l’article « bizarre ». En effet, je ne leur présente pas ce type de projet en les faisant rêver, mais en présentant la réalité telle qu’elle sera pour eux. C’est vrai que c’est moins glamour. Je ne raconte jamais de contes de fées à part aux enfants. Pour un projet qui engage pour une vingtaine d’année, j’aime bien présenter les vraies choses.

    Peut-être que certains seront, pour le coup, moins enthousiastes sur l’idée d’autoconstruire. Entre nous tant mieux, si cela leur évite de se planter.

    En revanche, vous évoquez dans votre commentaire :

    1. « le choix de l’autoconstruction tend à devenir un choix de vie »

    2. "Dit autrement, l’autoconstruction fait partie d’un choix de vie plus globale que l’autoconstruction elle-même"

    3. "le critère budgétaire n’a rien d’un miroir aux alouettes et correspond d’abord à la nécessité de sortir du circuit économique monétarisé"

    4. "alors s’il y a choix il consiste à associer un ensemble cohérent pour retrouver une qualité de vie différente dans une cohérence globale en rupture avec toutes les règles dominantes de production et de consommation"

    ---

    Ce que vous évoquez est exactement ce qui est dit dans l’article.

    1. Vous mettez bien l’accent sur la notion de choix. Des gens choisissent l’autoconstruction comme un choix de vie, et non pas comme la solution budgétaire à un problème financier pour se loger.

    2. La notion de globalité est également importante et là encore de « choix ». Le choix, le choix, le choix. Il n’y a pas de contraintes pour ces personnes, c’est un projet global et pas seulement un projet de logement.

    3. Sortir du circuit économique monétarisé est un choix et une conviction. Chaque personne est libre de développer ses idées et ses choix et si l’autoconstruction les aide à le faire, tant mieux.

    4. La qualité de vie et la sortie du « système » est le choix de ces personnes. Ce choix leur apporte une meilleure qualité de vie. L’autoconstruction leur permet de respecter leur conviction.

    Je ne pense pas que pour ces personnes le budget soit l’élément déclencheur. Ces personnes vont autoconstruire une habitation qui sera d’ailleurs en accord avec leurs convictions et leurs valeurs. Avec des notions de partage, d’entraide, de solidarité, d’écologie, d’un retour à une vie plus simple, de décroissance, etc...

    A partir de ces idées, leur autoconstruction sera humble et respectueuse de la nature et de l’environnement, en incorporant la notion de recyclage, de simplicité.

    Je ne les vois pas construire une maison participant au concours de "C’est moi qui ai la plus grosse" ! smiley

    Mais bon j’ai déjà vu des personnes qui se qualifient de « consommateurs responsables » et qui vont s’habiller chez la marque qui commence par un Z et qui finit par un A… Tout es possible…

    Pour les personnes qui au travers de l’autoconstruction trouvent le moyen d’exprimer leur choix de vie et leur conviction, c’est parfait. Que trouvez-vous de bizarre ?



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