Le Yeti

"tu sais pour la castration totale, ça ne marche pas il y a des pédophiles qui ont usés d’instrument pour se venger sur des enfants de leurs impuissances..« 

Prison à vie ? Brôoff...

La première des règles si on veut ne serait-ce que pouvoir atteindre son but est de s’en donner les moyens.

3e étape (si les deux précédentes on échoué), castration chirurgicale juste sous le menton ...

Là encore rien de méchant, c’est mieux pour la société (fiable, simple, rapide, et c’est triste à dire mais ça compte quand même, économique) et vu la vie de calvaire et de souffrance en prison, sans doute mieux également pour le »monstres". D’ailleurs, l’idéal serait de laisser l’intéressé choisir en toute liberté.

J’ai peut-être l’air moi-même monstrueux en disant ça et pourtant ... Ce n’est pas moi qui devient monstrueux c’est la situation qui l’est dès le départ. Je ne fais qu’avec et au mieux ! (de par mes propos.) Et à défaut de pouvoir le faire vraiment humainement, je le fais en tout cas le plus humainement possible.

Parce qu’il ne faut pas se leurrer, la prison n’a rien à voir avec rester enfermé dans sa chambre. C’est profondément ravageur. Ceux qui se suicident en prison ne le font pas simplement parce qu’on les a privés du câble !
Loin des yeux loin du cœur ... Mon œil !

"Aprés tout, ils ne sont QUE en prison". Non ... Ils ne sont QUE en enfer. Et ça non plus ce n’est pas humain... Ça aussi il faut y penser.

Reste l’option non évoquée de la résidence à perpétuité dans une sorte de « club Med » dédié ...
Plus sérieusement, les Américains obtiennent des résultats positifs époustouflants avec des centres « éducatif » pour ados, gérés par des militaires, pas à la dure mais juste à la militaire. L’entrée ne s’y fait que sur le « volontariat », soit des parents qui en font la demande, soit après un choix proposé par le juge comme alternative à la prison. Au programme : rigueur, discipline, enseignement générale et sensibilisation aux valeurs morales et sociales. Le fait est que la prise de contact est rude mais le parcours de ces jeunes et surtout leur épanouissement par la suite est diamétralement opposé à ceux des jeunes sortant du milieu carcérale.
Les Américains ont transposé ce système aux adultes ... Les résultats sont nettement moins bons, les adultes étant moins souples de caractère, mais restent bien meilleurs qu’avec la prison. Infos provenant d’un reportage d’il y a 2-3 ans ; des améliorations étant alors en cours dans leur approche ...
Comme quoi le laxisme et le mépris semblent bien être deux incommensurables mannes de de problèmes !
 
Toujours est-il que le pire serait de laisser de tels monstres remettre ça.

Peur ? Non. je suis beaucoup trop pragmatique pour ça.

La situation du nucléaire en France n’a rien à voir avec la « faute à pas de chance » mais avec une éventuelle (probable ?) négligence. En tous cas, on l’a voulu, à l’a eu ...
Ha bon ? On ne l’a pas forcément voulue ? Quelles solutions alternatives ceux qui ne veulent pas du nucléaire ont-ils personnellement mise en place ? Consomment-ils vraiment le moins possible de cette énergie maudite ? Leur PC par exemple, est-il un portable de 70W ou une tour de 200W ? ... Tout n’est que question de choix ! A mettre ensuite en application, bien sûr.

Perso, je fais de mon mieux quant à s’attaquer au problème lui-même, je n’ai malheureusement pas de solution. Pas d’applicable en tout cas. Car j’aurai bien une ou deux idées en tête mais cela suppose, comment dire ... quelques « réaménagement préalables ».

Mais oui, dans ce domaine aussi le réveil va être douloureux. Rien que pour le démantèlement de l’existant ! (Et ce n’est que le meilleur des scénarios ...)

Bizatouss !

>>> Re-message « privé » <<<

1) Lorelei, aurais-tu l’amabilité de me tutoyer ?
(Après, si ça te gêne ou te chose, ne te force pas non plus ...
Mais chez moi c’est ... Comment dire ? Culturel.
Pour moi ça rape toujours quand on me vouvoie. Généralement, ceux qui me vouvoie veulent m’engueuler, me donner des ordres totalitaires ou me réclamer du fric. Et quand je vouvoie c’est pour marquer une distance : très rarement par déférence, par prudence sociale à l’occasion d’une brève rencontre, la plupart du temps c’est par un certain mépris « J’en ai pas envie mais vu que je suis obligé de te parler je le fais mais on se dit vous. On va pas déconner non plus ... » )

2) Sans arrière pensés ni autre forme d’intention, la bise fut-elle permise ?

>>> message publique <<<

M’oui ... Bon, ok Lorelei, j’avoue : je me laisse aller. Mais c’est aussi parce que j’exècre au plus haut point à me répéter et, en toute logique, à plus forte raison lorsque cela devient chronique.
Or, pour bien faire, je devrais passer mon temps à répéter ce que je développe ci-dessous.

Philosophie Yétite : « Lorsqu’on ne sait pas, on ferme sa gueule, ça évite de dire des conneries ».
Je sais : la formulation est grossière. C’est intentionnel, non par mépris mais juste pour mieux marquer les esprit (pour que cela serve plus et accessoirement que j’ai moins à me répéter !).
La traduction bisounours donne : « On ne juge pas un livre à sa couverture ».

reconnaissons toi et moi que la discussion est faussée. L’un comme l’autre nous avons une certaine connaissance CONCRÈTE de ce genre de problèmes, même si elle n’est pas forcement parfaite. Pour les gens qui ne l’ont pas, le seul regard possible sur la situation est alors très formel. ce qui compte tenu de la dimension profondément humaine du sujet en fait une vision également naïve.

- Je n’ai jamais fait de tôle mais j’ai, à plusieurs reprises, discuté avec des gens qui avait expérimenter ce sujet, que ce soit de l’intérieur comme de l’extérieur. Et autant j’écoutais attentivement leurs témoignages sans détours, autant je m’attachais à scruter les expressions de leur visage et de leur regard. Je ne sais pas ce qu’est la prison ! Mais j’en ai une bonne idée.
- J’ai connu, côtoyé et discuté (de vive voix ou par forum) avec des victimes de viols, de pédophilie et de brutalité « domestique ». Mes regards sur moi-même et sur les hommes violents ont radicalement changés ! Eux et moi sommes ... pareils ! Aussi bestiaux l’un que l’autre. seule nos valeur et nos démarches sont diametralement opposés. Je dois reconnaitre que si je leur foutrais volontiers et sans aucun remords mon poing dans la gueule, je ne pourrait néanmoins pas m’empêcher d’y trouver une jouissance similaire à la leur lorsqu’ils battaient ces « demoiselles ».
- Je connais bien le sens et la valeur de la mort (et par conséquence de la vie) pour l’avoir touchée du doigt dans ma famille, par le biais de proche.
- Plus généralement, les notions de vie, mort, souffrance, espoir et désespoir, etc. sont trés précises, paralantes et concrète pour moi, comme pour la plupart des gens qui comme moi ont été ambulancier. Car on voit les deux côté du miroir : la personne ainsi que son entourage. et ce sur la durée, avec les évolutions, les tenant et les aboutissants.

Alors, oui, comme tout le monde n’a pas forcément ce vécu là et le caractère qu’il faut pour y faire face, j’ai une certaine « tolérance » que je reconnais malgré tout laxiste, envers sont qui ne l’ont pas et parlent donc avec l’innocence de leur inexpérience.

Maintenant allez jeter un œil d’une part sur mon profil et d’autre part aux articles traitant de religion, de politique ou d’économie ... Vous constaterez vite une certaine cohérence !
Sur ces sujets là je n’intervient que peu et de façon légère (or glanderies rigolotes !  ) car je ne me vois pas analyser un sujet sur lequel je suis remarquablement ignare ou bien qui relève essentiellement de la considération personnelle.

Pour le reste, personne n’est obligé d’écouter les arguments du type « Je n’en sais rien mais je suis catégorique » ... Et il existe toujours « un autre point de vue » (enfin, c’est le mien !  ) ...

Enfin j’ai hésiter à moi-même prendre l’aussi facile que controversé exemple d’en sacrifier 10 pour en sauver 100. Mon point de vue est très primaire. Sacrifier 10 innocents pour en sauver 100 (présumés innocents) ? Oui. Sinon cela reviendrait à sacrifier 100 innocents pour en sauver 10. Politique du moindre mal. CQFD.
Après faut oser le faire est une autre histoire et c’est généralement là que le bât blesse. Mais comme je le dis toujours : le plus difficile n’est pas de savoir mais d’accepter. CQFD bis.

A la place je prend souvent l’exemple de l’animal blessé que l’on ne peut sauver. Que faire ? L’achever sauvagement ou détourner pudiquement la tête et ne pas l’embêter encore plus. Concrètement, je l’achève pudiquement et avec le plus de rapidité et de « tact » possible puis j’ai parait-il « mauvaise mine ». Je ne dis pas que c’est le meilleur choix, juste que c’est le mien, réfléchi et assumé.

Bizatouss !

Oups, rectif d’oubli : « mais je ne vais digresser, nous avons la même opinion » sur l’importance du cœur. (Et il y un « toujours » de trop juste au dessus ...)

>>> Message « privé » - Désolé <<<

Lorelei ... (Pas taper !)

Je suis globalement assez d’accord avec toi et admire la force de tes engagements, qualité au combien rare de nos jours ! Un conseil étant toujours toujours bon à prendre, il est par conséquent toujours bon à donner. Après libre à toi d’en faire ce que tu veux. Si je devais émettre un avis sur toi je dirai de toi qu’en plus de la vertu précitée, tu est droite et juste mais malheureusement emportée. Plus exactement, sur les points les plus touchants ta sensibilité exacerbée (ce qui est là encore est tout à ton honneur mais je ne vais digresser, nous avons la même opinion) t’amène à t’enflammer et ainsi à t’aveugle sur une notion que, -ô surprise !- j’ai citée plus haut en la mettant en gras : la pondération. Pondération qui sert à trouver un juste milieu ...
Par exemple : je prône la castration chirurgicale « totale » ! Plutôt radical, non ? Mais non par barbarie, rancœur ou sadisme mais tout simplement parce que la castration chimique a démontrer ses limites insuffisantes. Toujours dans l’esprit de juste milieu on peut également envisager la castration chimique dans un premier temps et si elle ne s’avère pas suffisamment sûre, passer à ce moment là à la version bistouri.

J’ai revendiqué les propos de Franc « J’applique la loi du talion, ni plus ni moins ».
Ma façon d’appliquer concretement cette loi est de faire ce qui est nécessaire et suffisant et ce sans états d’âme (sans rancœur ni vengeance mais également sans faiblesse ni pitié) et en mon âme et conscience, c’est à dire pas forcément ce que je voudrais mais ce qui me semble juste, honnête et constructif.

Aussi, toujours à propos de la pondération ...
As tu remarqué que je n’ai jamais relevé les propos lachistes, pardon : laxistes, prônant une quelconque impunité sous prétexte de victimisation ? Pourquoi ? Tout simplement parce que je n’ai rien à y dire. Pour moi la question est entendue dès le départ : problême = solution, menace = défense. Point barre. Je ne juge pas les gens, je juge les faits et ce, sans connotation morale. Ma morale je la réserve pour MES décisions que J’assume. Il y un pépin ? C’est sa solution qui m’intéresse, pas de savoir qui est responsable. Et bien sur, le moindre bon sens veut que l’on fasse ce qu’il faut pour que le problème ne se présente plus ! mais pas à n’importe quel prix ... Il ne faut pas que le remède soit pire que le mal.

UN gosse c’est fait violé ? Désolé mais ça arrive. Il n’y a pas mort d’homme.
Un gosse est violé toute les heures ? Désolé mais c’est inacceptable. Et si il faut casser du petit bois pour que ça cesse et bien du petit bois sera cassé. Et si il faut employer des grands moyens, et bien tant que dans ces effets le remède n’est pas pire que le mal, on emploi les grands moyens.

Alors si je suis d’accord sur le fais de qualifier les déviant de ’monstres« , je réfute le terme »nazis" pour une raison toute simple : les nazis avais choisis activement ou passivement (i.e. accepté) de l’être alors que la majorité des déviants n’a pas choisis de l’être.
Les empêcher de nuire ? Ben oui ; cela coule de source. Et je ne vois même pas en quoi il faudrait se poser cette question.
Mais de la à les froisser et les jeter à la corbeille comme d’immondes prospectus ... ne crois-tu pas que, passée la colère (qui est mauvaise conseillère), il y a un juste milieu à trouver et à appliquer ?

Lorelei ... Dis ... Honnêtement, entre nous, sous ta rage et ta juste colère n’y a-t-il pas aussi un peu de compassion pour eux ? Ne serais-tu pas en train de nous dire que quelpart tu souffres aussi pour eux ? Que tu leur en veux de te faire mal à ce point que tu ne peux plus faire autre chose que les haïr ? Que tu leur en veux d’être à ce point ignobles qu’il devient au dessus de tes force de discerner chez eux ce qui leur reste d’humanité ? Qu’une part de cette colère vient justement du fait qu’il ne te laisse même plus de prise pour leur trouver une quelconque circonstance atténuante ?
Pourtant Franc à raison : pour la plupart d’entre eux ils sont aussi (partiellement, donc) victimes. Même si cela ne change rien aux conséquences de leurs actes ni ne les dédouanes complètement.

Enfin, si je puis me permettre : Bise à toi.
Le yeti.