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leneant

Un citoyen parmi d'autres

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  • Premier article le 21/11/2006
  • Modérateur depuis le 20/08/2007
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Derniers commentaires



  • leneant 22 août 2007 22:17

    Jamais je n’aurais imaginé qu’ils ne soient pas visibles ces comptes en « T »...

    Alors ce que l’on nomme les comptes en T c’est la représentation des « actifs » et « passifs » sur deux colonnes côtes à côtes.

    Il en va de même pour la représentations des « charges » et des « produits » dans un compte de résultat.

    actif | passif <= voilà ce que l’on appelle un compte en « T ».

    Tout simplement car sur le papier la séparation en deux parties avec les intitulés des colonnes dessine un « T ».



  • leneant 22 août 2007 22:10

    Effectivement, le scénario est clair.

    Mais il ne met pas en avant le fait que les acteurs s’échangent des créances.

    Et il ne décrit pas la mécanique comptable.



  • leneant 22 août 2007 22:06

    La banque est débitrice de ces clients. La monnaie est utilisée dans sa fonction d’unité de compte pour valoriser la créance des clients sur la banque. Au final, la monnaie appartient à la banque centrale de la zone dont dépend la banque considérée. Du coup la banque dépositaire des fonds de ses clients peu faire circuler les liquidités. Elle y a intérêt et l’économie aussi.

    Pour ce qui est de la création de monnaie, je ne connais pas de limites règlementaire, mais je ne suis pas un spécialiste de cet aspect du problème. Par contre j’ai trouvé des informations sur les accords de Bâles qui déterminent des ratios ( Bâle I et Bâle II ) qui se calculent en fonction des prêts accordés et des fonds propres. En comptabilités, les fonds propres sont constitués par :
    - le capital
    - les bénéfices ou les pertes
    - les réserves légales*
    - les provisions règlementées**.

    Pour plus d’infos :

    Capitaux propres, fonds propres : http://fr.wikipedia.org/wiki/Capitaux_propres

    Provisions : http://fr.wikipedia.org/wiki/Provision

    Accords de Bâle : http://fr.wikipedia.org/wiki/Accords_de_B%C3%A2le

    *les réserves légales correspondent à des réserves prisent obligatoirement sur les bénéfices avant redistribution pour assurer un minimum d’autofinancement

    **les provisions règlementées sont des provisions obligatoires fixées par la règlementation et qui consiste à comptabiliser des charges en les affectant aux capitaux propres afin de mettre de côté des richesse par une diminution du résultat ( augmentation des charges ).



  • leneant 22 août 2007 15:00

    A priori les opérations décrites n’intègrent pas les sources de revenus des banques.

    Pour une banque, les revenus provenant directement de leur clients en terme de dépôt viennent du prix de leur services.

    Par exemple les banques peuvent imputer des frais de gestion de compte qui viennent alléger leur dette vis à vis de leur client. Ce qui revient à s’approprier définitivement une partie des liquidités que ont été déposées auprès de la banque.

    Ensuite, ces liquidités une fois déposées dans la banque ne vont rester inactives dans les comptes jusqu’à ce que des règlements de dettes interviennent. La banque va faire circuler ces liquidités. Une banque ayant beaucoup de dépôts (trop par rapport aux règlements de dettes) va être sur liquide (elle va avoir trop de liquidités), dans ce cas elle a tout intérêt à accorder des prêts qui, avec les taux d’intérêts vont lui rapporter des bénéfices. Ceci à condition de trouver le bon équilibre afin que la banque n’ait pas à s’endetter pour faire face à ses obligations. Elle peut aussi investir ces liquidités sur des titres qui rapportent des intérêts. Elle peut également disposer de ces liquidités pour refinancer d’autres banques sur la marché inter bancaire au taux directeur de sa banque centrale.

    Tout l’art du banquier est de gérer correctement les liquidités à sa disposition afin d’optimiser ses revenus mais aussi pour faire face à ses obligations.

    Ils existent d’autres sources de revenus pour les banques, mais ils sont en dehors du contexte de cet article.

    Pour revenir à l’article sur « La crise financière pour les nuls », si une banque investi dans des titres dont les revenus (sous forme de remboursement d’emprunt par exemple) sont taris et que ces titres n’ont plus de valeur à la revente alors la banque peut ne plus pouvoir récupérer assez de liquidités pour faire face à ses obligations. Cette façon de procéder doit impérativement s’inscrire dans une stratégie de gestion des risques. Comme expliqué hier (mardi 21 août 2007) dans C dans l’air sur la 5, ces dernières années, sur le marché de l’immobilier américain, la notion de risques n’était plus perçue. Du coup sans gestion attentive et prudente des risques, des situations comme celle que nous connaissons ces derniers temps peut arriver.



  • leneant 22 août 2007 12:31

    Votre commentaire est une bonne synthèse de la mécanique décrite d’un point de vue comptable. Même si dans cette mécanique la compensation des dettes entre banques n’est pas décrite ( http://leneant.echosblogs.org/post/274/1597 ).

    L’objet de la diffusion de cet article est de présenter la mécanique de transmission des créances entre acteurs et le fait que les banques « héritent » de ces dettes qu’elles doivent honorer. Il a aussi pour objet de présenter la mécanique comptable de manière simplifiée. En ce sens, il sert d’introduction à l’article du 20 août sur la création de monnaie par les banques ( http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=28072 ) qui partait du principe que les mécanismes décrits ici étaient connus (D’ailleurs un commentaire mettait le doigt sur ce point).

    Il est vrai que ces mécaniques, dans le détail, sont relativement indigestes. Mais une fois assimilées, elles permettent, par le raisonnement, de comprendre beaucoup de choses et de juger par soi même de la qualité des informations qui sont portées à notre connaissance.

    Et en plus moi ça me plait de savoir que j’ai une créance vis à vis de ma banque.

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