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leneant

Un citoyen parmi d'autres

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  • Premier article le 21/11/2006
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Derniers commentaires



  • leneant 30 novembre 2006 17:33

    Le mesure de l’inflation est une chimère...

    Déjà qu’est-ce que l’inflation ? Quelle en est la définition ?

    Si nous retenons la définition monétariste, nous définissons l’inflation comme une perte de valeur de la monnaie. Ce qui entraine une augmentation GENERALISEE du prix des produits et des services. Seulement comment la mesurer ?

    Les statistique se base sur des échantillons représentatifs. Ainsi plusieurs échantillons peuvent être conçus avec différents types de produits et de services.

    Si les échantillons évoluent tous de concert vers une augmentation équivalente de leur prix alors il y a peut y avoir une inflation. Sinon, il n’y a pas d’inflation, mais un réequillibrage des différents marchés -équilibre de l’offre et de la demande par le prix-.

    Ainsi le contenu des échantillons est extrèmement important. Il ne faut pas qu’un produit sur un marché tendu intègre l’ensemble des échantillons car il risque de fausser les résultats.

    Le pétrole, par exemple, n’est pas un bon élément de mesure de l’inflation car il évolue sur un marché tendu.

    Donc l’inflation est extrèmement complexe à mesurer. Par contre les fameux échantillons dont j’ai parlé s’ils sont correctement conçus, selon des habitudes de consommations types et réalistes, alors ils peuvent montrer l’évolution du pouvoir d’achat de manière réaliste (pas juste, réaliste car nous avons tous des habitudes de consommations différentes).

    Ce que je veux dire, c’est qu’il ne faut pas confondre pouvoir d’achat et inflation.

    En période d’inflation, si les salaires suivent, le pouvoir d’achat peut ne pas varier. Si les salaires ne suivent pas, tous les départements, tous les consommateurs (quelque soit leur situation et quelque soient les produits et services qu’ils consomment) verront leur pouvoir d’achat diminuer de la même manière du fait de la perte de la valeur d’échange de la monnaie. Bien sur des différences ponctuelles apparaitront du fait de l’équilabrage de l’offre et de la demande sur les marchés.

    Donc je ne sais pas si l’inflation est faible, mais je sais que mon pouvoir d’achat diminue.



  • leneant 23 novembre 2006 11:12

    Lorsque j’ai effectué des recherches pour l’acquisition de mon portable, j’ai été voir des assembleurs, j’ai été sur le net, j’ai été consulter des distributeurs de l’OS que je désirais installer, j’ai été chez keynux qui est spécialisé dans la personnalisation de portables (widows, linux ou rien).

    Mais chez aucun je n’ai trouvé la solution qui correspondait à mes exigences en terme de matériel et de budget. Sauf à choisir une machine préinstallée en étendant un peu mon budget.

    Je ne dis pas qu’il n’y a pas de choix. Il y en a. Mais il est extrèmement limité et son accès n’est pas aussi facile que pour des machines préinstallées.

    L’argument des assembleurs est souvent utilisé afin de ne pas faciliter l’accès à de tels matériels.

    Quoiqu’on en dise, les packs préinstallés et les packs de machines sans licence ne sont pas sur un pied d’égalité. Les circuits de distribution des machines sans licences sont plus réduits et plus spécialisés.

    Pourquoi devoir faire assembler une machine pour ne pas avoir de licence ? Alors qu’une machine toute faite correspond exactement aux besoins en matériel ?



  • leneant 23 novembre 2006 10:45

    Première remarque par rapports aux commentaires :

    Comme souvent avec ce sujet, le débat s’est crystalisé sur la dichotomie entre « linux » et « microsoft ». J’ai été étonné qu’Apple n’ait pas été oublié.

    Mon intervention ne veut pas se limiter à cette simple dichotomie.

    Elle se veut plus générale.

    Une simple vision du marché montre bien qu’en terme de matériel l’offre peut être qualifiée de généreuse. Mais le constat en terme d’offre logicielle préinstallée ne l’est pas.

    Un exemple, avec un portable est souvent proposée une licence de MS Works. Je ne l’ai jamais utilisée. Certaines offres, proposent Star Office, mais elles sont peux nombreuses. Pourquoi, par exemple, ne pas étendre l’offre à Open Office qui propose des fonctionnalités tout au moins équivalentes à Works ?

    Simplement laissons le choix. Combien ont acquis des licences qu’ils n’utilisent pas ?

    Pour ce qui est des coûts, le thème a été abordé, pourquoi le fait d’avoir des machines sans aucune licence couterait plus cher que d’avoir des licences incluses ?

    Raisonnons un peu. Pour celà reportons nous aux arguments de Microsoft pour expliquer l’OEM et le fait qu’il faille contacter le fabriquant de la machine pour le remboursement de l’OS. Microsoft justifie ce schéma par le fait que les fabriquants incluent des pilotes spécifiques au matériel. Du coup, l’investissement en développement logiciel se répercute sur le prix de la licence ou sur le prix de la configuration dans sa globalité. Donc deux cas :
    - Le premier le coût est reporté sur la licence. Dans ce cas, seules les machines avec licences verront leur prix augmenter et les machines sans licences verront leurs prix diminuer ;
    - Second cas le coût est réparti sur le matériel. Aucune modification de prix sur les machines fournies avec licences. Par contre le prix des machines fournies sans licence verront celui-ci diminuer d’une manière moins significative que dans le cas précédent.

    C’est simplement une question de répartition des coûts dans la structure des prix.

    L’autre problème réside dans le matériel lui-même. Avec la « gadgétotechnologie » de notre époque, de nouveaux composants apparaissent rapidement pour lesquels il faut développer des pilotes spécifiques. Ces développements sont effectués par les constructeurs. Mais les spécifications nécessaires à la réalisations des pilotes ne sont pas toujours divulguées.

    Personnellement, quand j’achète du matériel ou tout nouveau produit technologique quelqu’il soit (électronique, logiciel, automobile, ...), je n’achète JAMAIS des nouveautés. En effet, je ne désire pas subir les difficultés que peuvent rencontrer les premières séries. Mais ce n’est qu’un point de vue très personnel car je privilégie la fonction à la technique qui me permet de remplir la fonction.

    Deuxième remarque : En lisant les différentes interventions, je n’ai pas pu ne pas faire un parallèle avec ce qui s’est passé il a plus d’une décénie. Si je vous dit : CMS, VMS, UNIX lequel de ces termes vous parle le plus ? Ces trois termes sont tous les acronymes de systèmes d’exploitation. L’un d’IBM, l’autre de Digital et le dernier d’AT&T ou/et Berclay (à l’origine). A cette époque, ces systèmes coexistaient et se livraient bataille. Deux étaient fermés (propriétaires) et le dernier (ouvert). Les deux premiers étaient spécifiques aux fabriquants, pas le dernier. Chacun pouvait se « l’approprier » afin d’offrir une solution ouverte et « interopérable » à l’époque.

    Quelle similitude entre ces deux époques.

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