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leneant

Un citoyen parmi d'autres

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  • Premier article le 21/11/2006
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Derniers commentaires



  • leneant 1er août 2007 11:16

    La baisse du change de l’Euro n’est pas forcément une « imbécilité » comme expliqué dans le commentaire précédent. Le raisonnement évoqué ne tient pas compte de la variation de la demande extérieure liée à la variation des prix à l’exportation.

    Pour avoir une idée des effets possible des effets d’une telle variation de la valeur de change de l’Euro, je vous propose d’aller regarder les simulations effectuées par une modélisation au travers de la marge sur coûts variables et de la marge totale (marge sur coûts variable - coûts fixe) et de l’élasticité de la demande par rapport au prix présentés dans ce billet : http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=27146 (en allant sur les articles référencés vous pouvez obtenir au format pdf le détail des modèles de simulation).

    En regardant les deux premiers graphiques « marge totale » il est évident qu’avec des élasticités négatives, la variation de la valeur du change à la baisse favorise les ventes et la marge bénéficiaire totale. Et ceux même si les coûts de production importés augmentent. La marge totale est rattrapée sur les quantités commercialisées à l’exportation.

    Donc d’un point de vue purement industriel si la demande des produits exportés est sensible à la variation des prix alors une variation à la baisse de la valeur de change de l’Euro est plutôt intéressante.

    Par contre la difficulté va venir non pas des exportations et des importations industrielles, mais de la dette de l’état. D’un seul coup la dette de l’état va augmenter. Alors comment celui-ci va t’il faire pour la rembourser ? Augmenter les prélèvements ? Recourir à des emprunts supplémentaires et rentrer dans une spirale d’endettement ? ...

    Est-ce que l’imposition des résultats des entreprises suffirait à maintenir l’équilibre de la dette ?

    Un autre problème fondamental existe. Il a été légèrement abordé par forest ent. C’est le pétrole. Il faut être conscient que la demande de pétrole ne cesse d’augmenter, que des pays comme la chine et l’inde en consomme de plus en plus. A l’opposé, les capacités de production n’augmentent pas, pas plus que les réserves certaines. Typiquement c’est un risque global d’inflation pour toutes nos économies qui sont grandement dépendante de cette ressource. Avoir une monnaie faible qui n’est pas celle d’échange de cette ressource, est encore plus défavorable car cela revient à appliquer un coefficient multiplicateur à toute variation du prix de la ressource. Par exemple si la valeur de change de la devise correspond à 1,5 fois la devise pour faire 1$ toute variation du prix du baril de pétrole sera à multiplier par 1,5. A l’opposé s’il faut 0,72 fois la devise pour faire 1$ alors toute variation du prix du baril de pétrole sera à multiplier par 0,72 (ce qui correspond à peu prés à 1,4 $ l’euro).

    Donc monnaie forte ou monnaie faible ? A chacun son idée sur la question. Mais la réponse n’est pas si évidente que ça à formuler.



  • leneant 26 juillet 2007 11:31

    Oui, c’est possible de parcourir de telles distances. La question est est-ce possible à ce rythme et à cette vitesse.

    Le sujet a été abordé dans l’émission de C dans l’air précité dans mon précédent commentaire.

    Il faut savoir qu’au fil des années les distances ont diminuées. Il y a cinquante ans, les étapes étaient plus longues en kilomètres et aussi en durée.



  • leneant 26 juillet 2007 11:12

    Hier, une émission intéressante a été diffusée dans C dans l’air ( http://www.france5.fr/cdanslair/index.cfm ) concernant le dopage sur le tour de france et dans le sport en général.

    Je trouve au contraire que ces histoires de dopage sont au bénéfice de la grande boucle. Car il ne faut pas se leurrer, l’âme humaine et les sommes en jeux, font que le dopage est pratiqué dans tous les sports fortement médiatisés.

    Par contre, le cyclisme est le seul sport ou des contrôles inopinés sont effectués aussi souvent. C’est aussi le seul sport ou des prises de sang sont autant réalisées.

    C’est peut être simplement du fait des contrôles réguliers, inopinés et réalisés non seulement avec des prélèvements d’urines mais également avec des prises de sang que de tels « scandales » arrivent.

    L’exclusion des coureurs et le retrait des équipes sont des signaux forts pour indiquer que le dopage n’est pas une solution.

    Exclure la maillot jaune est un acte fort de sa formation. Cela met les pendules à l’heure vis à vis des coureurs qui ne veulent pas respecter les règles.

    Mais cela ne règle qu’une partie du problème. Je ne sais pas s’il existe encore des formations qui « organisent » le dopage de leurs équipes comme cela est déjà arrivé. Mais dans ce cas, exclure l’équipe est aussi un signal sans ambigüité.

    Reste la question du choix des formations participant au tour. Le problème n’est pas évident. Peut-on, sur de simples soupçons interdire la participation au tour à une formation dont aucun cas de dopage ne soit avéré en son sein ? Peut-on interdire le tour à une formation qui a fait son mea-culpa ?

    Lorsqu’il n’y a pas de scandale il peut y avoir deux raisons aux antipodes l’une de l’autre : 1 - Les mailles de la politique de contrôle sont larges et laissent passer biens des cas ; 2 - La politique de contrôle à portée ses fruits et la pratique du sport est saine.

    Sérieusement, il y aura toujours des brebis galeuses (telle est la nature humaine fasse à de telles situations). Donc la première raison est la plus répandue.

    Du point de vue des techniques de dopage. Certaines techniques sont difficilement détectables et nécessitent des analyses poussées et coûteuses. Aujourd’hui, sur la sellette, est posé l’idée de suivre régulièrement les caractéristiques physiques et biologiques des coureurs sur la durée. Tout changement important des caractéristiques permettrait de mettre en évidence des risques de dopage.

    Il est facile de tirer sur le tour de france. Mais quid des autres sports ?

    Lorsque la vidéo de l’emission de C dans l’air sera disponible sur leur site je vous conseille vivement de la visionner.



  • leneant 24 juillet 2007 21:23

    L’élasticité de la demande par rapport au prix est un métrique incomplet dans notre cas de figure.

    Il est fait pour mesurer la demande sur un type de produit et pas sur le produit d’une entreprise particulière.

    De plus l’élasticité simple ne prend pas en compte le report de demande sur les produits de substitution. Seuls les matrices d’élasticités croisées permettent de rendre compte de ces phénomènes. Mais c’est toujours pour des catégories de produits. En aucun cas, cela ne permet de mesurer le report de la demande sur des produits concurrent à celui d’une entreprise particulière.

    La notion d’impact évaluable (mais pas quantifiable) permet d’avoir une idée des effets d’une variation de la valeur d’un des critères de positionnement produit. Mais ces mesures sont qualitatives et non quantitatives comme peuvent l’être les mesures effectuées au travers de l’élasticité.

    De plus l’intérêt de la mesure de l’impact c’est quelle permet de donner des indications sur des variables qui ne sont pas réellement quantifiables (comme la qualité produit). Ceci dit, en faisant le parallèle avec le balanced scorecard et son principe de métriques, il est possible de définir des indicateurs qui peuvent donner un appréciation de la qualité produit. Un tel indicateur pourrait être de taux de retour produit.

    A mon sens, aucune méthode ne détient la vérité. Par contre une utilisation complémentaire et en bonne intelligence de différentes méthodes sont des atouts pour modéliser, analyser et comprendre l’environnement dans lequel les sociétés évoluent. Delà à le maitriser... Je ne franchirais pas le pas. L’environnement est tellement variable qu’il est illusoire de vouloir le maitriser.

    Par contre tout cela donne des atouts pour que les entreprises puissent anticiper et s’adapter.



  • leneant 24 juillet 2007 20:53

    « Vous savez, avec moins de 10 salarié, il y a assez de travail en France !!! »

    Oui mais néanmoins, il reste environ 200 milliers d’entreprises dont les effectifs sont compris entre 10 et 99 salariés qui pourraient être concernées par de tels services (ce n’est pas énorme cela fait un peu moins de 7% des entreprises Françaises, mais ce n’est pas négligeable non plus).

    Actuellement les ambassades peuvent proposer des services similaires, mais c’est du coup par coup. Avoir une structure dédiée qui informe les entreprises abonnées des opportunités comme des appels d’offres correspondant à leurs activités pourraient être intéressant et qui les mettraient en relation avec des sociétés d’import/export partenaires pour les aider à traiter toutes les démarches administrative et logistiques.

    On le voit, beaucoup de variables interviennent. Maintenant sur lesquelles agir, pour quels coûts et pour quelles conséquences ?

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