Ex-Gérant de petite SARL, ex-prestataire de services à la campagne, proche de l'agriculture fermière et de la vie rurale, démocrate convaincu, et respectant toutes les opinions qui visent à un bien commun.
Ce que dit un humoriste, tout le monde s’en fout, on rigole ou non, c’est tout. Parfois, on réfléchit, quand c’est trop gros, on débranche. Si Dieudonné fait des blagues sur la shoah, dieu ou le cancer, c’est son affaire et celle des gens qui l’écoutent. Cependant, s’il dérape et tient des propos antisémites, puisqu’il existe une loi, il suffit de l’appliquer, donc jugement, condamnation, amende ou prison, c’est l’affaire des juges et des avocats. On ne peut pas interdire un spectacle, ni la liberté d’expression,sauf si elle fait l’apologie du crime ou contrevient à la loi. Pour l’heure, le racisme n’est pas un crime, c’est un délit. On punit un délit après sa manifestation, on ne fait pas de punition préventive avant que le délit soit réalisé. On ne voit pas comment Vals pourrait faire interdire les spectacles de Dieudonné, ou les condamner par avance, sauf à se faire remettre le texte du spectacle avant la séance, et donc rétablir la censure, donc en finir avec le droit à l’expression. Tout cela c’est du vent. Ces gens sont dingues, ils nient les valeurs fondamentales de la république qui les a mis aux responsabilités, pour Hollande, c’est pareil. Pour preuve, pourquoi ne l’a-t-on pas attaqué pour discrimination après sa blague sur l’Algérie ? Parce que c’était débile, et pourtant lui, il n’est pas humoriste... Enfin, il paraît.
Oui, le sujet occupe les êtres préoccupés d’éthique. on doit se poser votre question à moment donné. Il nécessite cependant quelques préalables à bien poser, qu’est-ce qu’un grand homme d’Etat ? Pour faire court, nous dirons que c’est quelqu’un qui fait passer l’intérêt public avant son parti et son cas personnel. On comprend rapidement que partout où l’on se tournera, on voit très peu d’hommes d’Etat, mais lorsqu’on les trouve, ils sont rarement à un poste de pouvoir, et jamais avec un pouvoir absolu. C’est que l’on n’atteint pas les sommets, ni on ne s’y maintient au service des autres, mais pour satisfaire à sa propre ambition et celle de ceux qui portent le même projet, mais surtout suivent la locomotive qui va leur permettre de grimper les échelons. Donc, désormais il est aisé de répondre à la question, un homme d’Etat n’est jamais inhumain, parce que son moteur est la profonde humanité qui l’anime. Il peut être dur, mais jamais en rage (voir Kipling). C’est très différent des hommes de pouvoir, comme De Gaulle qui a fait tirer on ne sait plus combien de coups de grâce à un opposant de l’OAS qui venait d’être fusillé. Et oui, De Gaulle fusillait. On peut apprécier ou non, mais en ce qui me concerne, De Gaulle, c’est tout sauf un homme d’Etat. C’est un destin, personnel, qui a su prendre son courage à deux mains, avec le bon cheval et le monter jusqu’à sa fin, sans trop se préoccuper de ce qui n’était pas bon pour son sens de la morale qu’il avait fort étroit, Comme monsieur Zemmour qui a droit à ses opinions, mais ignore celles qui ne conviennent pas à son sens de la vie tout aussi étriqué. Mais on a le droit de penser ce que l’on veut, sauf quand on nuit illégitimement. Ceci dit votre article est intéressant, mais trop long à commenter et à contredire avec la justice que votre souci des valeurs mérite. bien à vous.
Bel exercice, ce n’est jamais un trop de démocratie qui nuit à la démocratie, mais un moins camouflé par la propagande et l’intoxication médiatiques dominantes. On peut imaginer que le système arrive à bout de souffle, essentiellement par l’existence des réseaux sociaux, où une information et des propositions alternatives à la doxa établie s’expriment sans contrôle. On pourrait croire qu’il reste deux possibilités au système pour se perpétuer, abolir la liberté d’internet, déjà sérieusement écornée par les fournisseurs d’accès et les groupes dominants qui le façonnent, par le biais économique. Ou se déliter sans arrêt jusqu’à tomber en poussière, à moins d’exploser avant une décomposition complète. Les petites vérités comme celle de cette article, rongent les chaînes de la pensée dominante. Elles produisent leur effet, bien qu’à un niveau personnel, ce soit moins bouleversant que les grands messes et les tribunes de la célébrité, il n’en n’est que plus installé dans la continuité de chacun.La graine du pouvoir et de la pensée dominants de demain est plantée.
Intéressante analyse pour un sujet passionnant, voilà une mise en perspective édifiante entre un reportage et la vérité. Cependant, on a trois axes très différents à considérer,. Le premier, Dieudonné, humoriste, antiraciste, qui n’accepte pas que le combat de l’antiracisme soit divisé entre racisme et antisémitisme, indépendamment de sa dénonciation du sionisme comme racisme à part entière. Sa dénonciation utilise un comique qui se discute, mais qui est particulièrement efficace. Le second, concerne Soral et ses idées sur la nation, et les dangers qui la guettent. On prend et on laisse suivant ses goûts. Mais toutes les opinions sont bonnes à considérer surtout quand elles sont à contre-courant. Le troisième, la mise au pas de l’esprit des gens par le média télé BFM, un must en matière d’information dirigée. C’est à dire que l’on tronque, mixe ou rallonge ce qui convient ou pas dans le sens du discours très maîtrisé que l’on veut faire passer. Bfm, c’est une télé privée au service d’intérêts très privés. Le malheur, c’est que les médias publics lui emboîtent à peu près uniformément le pas...