J’ai été hotesse de l’air chez Air France de 1995 à 2003....je faisais du court courrier, vols domestiques, 4 décollages et 4 atterrissages par jour.
Bien souvent, j’oubliais d’éteindre mon portable, rallumé à l’escale précédente....si j’étais positionnée loin du poste de pilotage, donc au galley arriere, mon seul téléphone ne perturbait pas les instruments de bord (je ne suis pas certaine de l’effet meme à l’arriere de l’avion si une dizaine de telephones devaient etre restés allumés...). Si j’étais positionnée à l’avant, les pilotes se rendaient immédiatement compte, dès le début du roulage, que la radio (1er instrument à etre touché par des interférences, comme un autoradio en fait) captait un autre signal et était brouillée. Ils demandaient alors à la totalité des personnes embarquées de vérifier leur portable.
Par contre, je peux vous garantir qu’il est totalement impossible de capter quoi que ce soit à partir du moment où l’avion a décollé et ce, jusqu’à ce qu’il se soit posé et suffisamment rapproché du terminal. Cela fait 10 ans que je me demande comment ces personnes ont pu téléphoner d’un avion en vol, et 10 ans que je ne vois pas. Personnellement, toutes les fois où je me suis rendue compte que j’avais oublié d’éteindre mon portable apres un décollage, celui ci ne captait deja plus rien et cherchait dans le vide....
(pour celles et ceux qui pensent que bien travailler à l’école est une
tare, que Cauet et un grand intellectuel, Nagui un des rois mages et BHL
un grand philosophe de l’époque médiévale, « Ic et nunc » est une
locution latine qui signifie : ici et maintenant),
...jugement outrecuidant fait à l’emporte pièce qui m’a à peine donné l’envie de survoler la suite....tiens, d’ailleurs, charité bien ordonnée commençant généralement par soi-même, commencez par combler vos propres lacunes, du type de celle-ci :
le 21 juin 1982, jour du solstice d’été, nuit païenne se référant à l’ancienne tradition des fêtes de la Saint-Jean
Effectivement, la nuit du 21 juin est une nuit païenne, la nuit du solstice d’été, la nuit la plus longue de l’année....mais elle n’est pas païenne par référence aux célébrations de la Saint Jean....en règle générale, quand y’a Saint qui apparait, c’est que l’Eglise est passée par là et a repris le bousin à son compte...donc Saint Jean, c’est deja plus païen. La nuit du solstice est une fête païenne portant le nom de Litha....on y célèbre la renaissance de la nature, par opposition au solstice d’hiver (Yule) qui célèbre la mort de la nature. L’Eglise chretienne a d’ailleurs repris cette notion de naissance en substituant la fete de la Saint Jean à la fete de Litha, puisqu’en ce jour, elle célèbre la naissance du saint, quand tous les autres sont fêtés le jour de leur mort.
Je corrige ma phrase puisqu’il lui manque un bout...... :
Il me semble donc que ce que vous racontez dans votre témoignage,
décrive bel et bien un orage (localisé, brutal et violent) meme si son
activité electrique a été quasi nulle, et que vous le confondez avec une dépression, masse d’air
froid immense circulant longuement sur le pays, générant des
précipitation et typique de nos saisons fraiches.
J’ai pu vérifier mon observation sur les radars de météo France. La
perturbation s’est bien faite localement, avec une tâche qui grandit
mais ne se déplace pas, contrairement à une précipitation courante où
l’on voit la zone pluvieuse se mouvoir nettement dans une direction. Le
climat devient étrange.
Petite précision quant à votre approche relativement personnelle de la météo..... :
Vous confondez, dans le paragraphe ad hoc, un front pluvieux avec un orage.
Un front pluvieux est une dépression, soit une masse d’air immense non seulement plus fraiche mais également humide. Sur son passage, la dépression déversera son eau et sa faible luminosité grisatre. C’est ce que l’on appelle « une basse pression » puisque l’air frais tombe (en bas), au contraire de l’air chaud qui monte (en haut, donc haute pression). Les basses pressions sont typiques des saisons fraiches et des demi saisons...elles se forment, en ce qui concerne la France, sur l’Atlantique, et voyagent d’Ouest en Est sur notre pays, grace à un anticyclone des Açores qui se retire dès l’automne, sur le lointain atlantique. Elles sont longues, dans le temps, la durée et l’espace qu’elles couvrent. Elles s’assèchent ensuite quand viennent le printemps puis l’été, puisque l’ensoleillement du pays devient plus long et que l’anticyclone des Açores revient se positionner aux alentours de nos frontieres, générant ainsi des masses d’air plus chaud et sec, donc des hautes pressions. Un orage, quant à lui, est un phénomene ponctuel tout à fait différent. Il est généré par la rencontre frontale entre le bas d’une masse d’air chaud avec le haut une masse d’air froid. Les orages ont généralement lieu pendant nos saisons chaudes, puisque qu’il leur faut une masse d’air brulant combinée à une masse d’air un peu plus frais, pour se former. Ils sont supra localisés puisque le point de rencontre de nos deux masses d’airs se fera à un point précis de la tropopause (couche de l’atmosphere où circulent les nuages), ni avant, ni apres.
Il me semble donc que ce que vous racontez dans votre témoignage, décrive bel et bien un orage (localisé, brutal et violent) meme si son activité electrique a été quasi nulle, avec une dépression, masse d’air froid immense circulant longuement sur le pays, générant des précipitation et typique de nos saisons fraiches.