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  • Lounina Lounina 11 septembre 2007 19:20

    Par association d’idées, ce sujet me remémore quelques indigestes souvenirs... Ceux d’enseignants/chercheurs engagés dans le collectif « Sauvons la recherche » venant exposer dans des amphis bourrés à bloc d’étudiants vindicatifs (crise du CPE oblige) les tenants et aboutissants de leurs « revendications » ... Et ces mêmes enseignants/chercheurs se faisant prier (plus ou moins gentiment) de quitter les lieux pour cause de « rien à foutre »... Les étudiants se soucient-ils seulement de la recherche et de la qualité des enseignements ? Sont-ils seulement conscients des enjeux ?

    Sur ce, veuillez m’excuser pour ce commentaire hors sujet. La conversation peut reprendre son cours normal.



  • Lounina Lounina 23 août 2007 12:08

    Je me perds un peu dans le fil de cet article. Ne confondez-vous pas « anonymat » et « impersonnalité des échanges inhérent à la communication via le web » ? Ne serait-ce pas réducteur, simpliste et erronné de les traiter de façon absolument identique ? Affirmer que le vecteur communicationnel qu’est internet favoriserait les prosélytismes de tout poil, c’est enfoncer une porte ouverte. Enfin, je pense que ce relatif « anonymat » peut favoriser et multiplier les interventions constructives : l’impersonnalité des échanges tend à désinhiber certaines personnes qui n’auraient probablement jamais osé s’exprimer. Et malgré les abus et dérives que vous pointez, je pense que cet aspect « tribune libre » est une des richesses du net.



  • Lounina Lounina 22 août 2007 23:39

    Je salue l’initiative de cet auteur pour cet article ! Effectivement, le P2P n’est pas cet odieux épouvantail que l’on veut nous présenter et les usagers ayant recours au téléchargement ne sont pas de dangereux pirates ! Je ne reviendrais pas sur la loi DADVSI (soit dit en passant, une loi aussi mauvaise qu’inappliquable), pas plus que je ne reviendrais sur certains procédés qui, sous couvert d’une prétendue protection des supports, tend par là même à vouloir faire acquérir tel ou tel matériel ou logiciel (à ce propos, le développement de logiciels libres est-il à ce point criminel ? N’est-ce pas en complète contradiction avec l’affichage d’une volonté de favoriser les innovations technologiques ?) Je souhaite davantage revenir sur un aspect que certains ont souligné avec justesse dans leur commentaire et qui n’est pas abordé dans cet article : la rémunération des auteurs/artistes (rayer la mention inutile pour certains d’entre eux... Par commodité, j’aurais recours au terme parfois abusif « d’artiste » dans la suite de mon commentaire).

    D’un côté, on peut apprécier le téléchargement comme une borne d’écoute illimitée et « à la demande ». Celà n’est pas pour autant systématiquement synonyme de « dépouillement des artistes » : chacun est libre ensuite, en fonction de ses moyens, de son approche de la culture, etc., de se rendre au concert de cet artiste autrefois inconnu mais désormais apprécié grâce au téléchargement ou encore d’acquérir la précieuse galette. Sur ce dernier point, le présent débat en rejoint d’autres, récemment soulevés sur AV (concernant notamment le milieu de l’édition) : si les supports culturels tendent à se dématérialiser, certaines personnes continueront encore et toujours d’apprécier « l’objet » (et résumer cette conduite à une posture consumériste, matérialiste, élitiste, ou que sais-je encore, semble par trop réductrice !). Mais d’un autre côté, le téléchargement, bien malgré lui (et je suis la première à déplorer cet état de fait !) contribue à ce que les « petits » artistes n’atteignent pas le seuil de vente et, in fine, de rentabilité suffisant pour susciter l’intérêt des majors. Si je borne mon arumentaire à ces seules majors, c’est sans doute parce que les labels indépendants (et leur légitime engagement pour continuer de faire vivre et connaître certains espaces de créativité) sont économiquement bien dépourvus pour rivaliser avec des maisons de disque « pacmanesques » qui n’auront d’ailleurs pas attendu la démocratisation d’internet pour entrer dans une opération de concentration des moyens.

    Force est de constater que le téléchargement a des effets positifs que l’on ne veut lui reconnaître dans certaines hautes sphères, et ce tant pour l’usager (comme le souligne l’auteur de cet article) que pour certains « artistes », qui peuvent désormais utiliser le net comme « vitrine » en court circuitant les circuits de distribution habituels. Mais le téléchargement alimente (malheureusement !!!) un cercle vicieux qui fait le jeu des majors. Pour sécher leurs larmes de crocodiles, ces dernières se concentrent sur la production et la diffusion d’artistes easy listening, rentables et, pour certains, médiocres, au détriment de pléthores d’artistes talentueux.

    Pour conclure, le téléchargement ne manque donc pas de pointer une vaste et indigeste hypocrisie. Les majors affirment perdre de l’argent à cause du téléchargement ? Fichtre ! Elles affichent pourtant de coquets chiffres d’affaire. Leurs pathétiques jérémiades ne doivent masquer le fait qu’en privilégiant les aspects mercantiles et économiques sur les aspects culturels, on assiste à un déferlement d’oeuvres de qualité artistiquement douteuse. Un petit effort mesdames les maisons de disque : en proposant des disques et autres DVD plus variés et riches artistiquement parlant, vous vous donnerez peut-être une chance de gagner en crédibilité lorsque vous viendrez à gémir sur les effets néfastes du téléchargement. Un petit effort mesdames les maisons de disque : en acceptant de modifier les modalités de rémunération des artistes en fonction de cette nouvelle donne, votre argumentaire anti-téléchargement pourrait peut-être devenir un peu plus convaincant ! Mais pressentant qu’il n’y a que peu de chance pour que cette situation évolue, il semblerait que l’amateur de musique demeure condamné à une double peine : celle de ne pouvoir télécharger au risque d’être accusé de forcer d’honnêtes artistes à bouffer des nouilles et celle de se voir (tenter) imposer par les maisons de disque d’acheter des opus de médiocre qualité.



  • Lounina Lounina 25 juillet 2007 19:47

    Le secteur littéraire, à l’instar des autres secteurs culturels, a sans doute été modifié par la vague web. Faut-il pour autant s’en plaindre ? Comme l’article le souligne fort justement, internet est devenu une vitrine pour des manuscrits d’une inégale qualité et le vecteur de publication d’oeuvres parfois médiocres. Parfois... Car fort heureusement, dans cette masse, le lecteur (averti ou non) pourra trouver ça et là des perles qui n’auraient jamais passer le stade du comité de lecture et qui n’auraient jamais trouvé leurs lecteurs. Non ! Internet n’a pas tué le métier d’écrivain (si tant est qu’il en existe un) : il était déjà mort, mort et enterré par la concentration des moyens de publication, un état de fait bien antérieur à l’explosion de l’auto-édition ! Internet a uniquement favorisé la diffusion de ces oeuvres anonymes que les maisons d’édition balayaient d’un revers de main, car sans doute la publication du sens et de l’originalité est devenue, de nos jours, trop risquée. Internet n’a pas « créé » de vocations d’écrivains : il les a uniquement rendu moins anonyme. Et donc oui ! internet participe à la curiosité du lecteur. En ce qui me concerne, j’ai repris goût à la lecture des oeuvres de mes contemporains depuis que l’opportunité m’a été offerte d’apprécier par moi-même de la qualité d’une oeuvre, sans que cette tâche éminemment subjective ne soit laissée aux seules maisons d’édition. Enfin ! grâce à internet, il m’est possible d’apprécier des écrivains qui n’avaient d’autres prétentions que de déployer toute leur créativité dans des espaces dont « la masse » est insensible.

    Ce n’est donc pas le présent vecteur de diffusion qui doit être mis dans la ligne de mire, mais bien plutôt les politiques éditoriales et plus largement, l’éducation relative aux écrits et aux livres. Dans un élan d’enthousiasme presque utopiste (car irréalisable ?), j’ajouterais même : tâchons d’adapter notre manière d’appréhender la lecture à cette nouvelle donne afin que chacun d’entre nous puisse devenir son meilleur critique.

    Alors oui, évidemment oui, les librairies et autres bibliothéques demeurent des lieux privilégiés pour se rapprocher du « livre », dans toute son essence. Mais compte tenu de la politique éditoriale, et (malheureusement) des considérations parfois plus économiques qu’artistiques de la majorité des maisons d’édition (Dieu merci, certaines d’entre elles proposent encore des ouvrages de qualité), sans doute ce nouveau média doit-il être salué et le livre un tant soit peu désacralisé...

    L’auto édition participe à la diffusion d’oeuvres parfois bancales au style parfois approximatif. Mais on leur pardonne parfois si aisément, car elles se veulent souvent modestes, originales, avec une âme et un véritable sens. Ne pas l’admettre reviendrait, selon moi, à mettre le métier d’écrivain sur un piédestal presque pédant et traiter les pratiques amateurs avec un certain mépris... parfois infondé !


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