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  • Lounina Lounina 3 janvier 2008 23:44

    Un article forcément subjectif, mais bien moins pédant que les multiples rétros que nous ont récemment servi les critiques ciné. Je vous rejoins sur votre remarque concernant le cinéma américain qui s’est intéressé de sa politique, le tout avec plus ou moins de réussite (le bon, à l’instar de « Dans la Vallée d’Ellah », cotoyant le médiocre, notamment « Lions et agneaux »). Mais il serait réducteur de limiter le cinéma américain à cette seule dimension. En effet, le ciné plus « indépendant » s’est lui aussi penché sur la psychologie de la personne. Je retiendrais particulièrement de l’année 2007 ces deux pépites que furent « Fur » et « Little children ». Enfin, quand le cinéma se mêle au monde musical, on aboutit à de véritables trésors : « Control » et « Across the universe » illustrent magistralement cet état de fait ! Pour le reste, le goût et les couleurs... ;)



  • Lounina Lounina 2 novembre 2007 19:32

    « Quand la loi Pécresse réveille les étudiants »... Eh beh ! Qu’en aurait-il été si ladite loi avait vraiment abordé les questions de fond ! La plupart des commentaires en font d’ailleurs mention : une clarification et un cadrage du rapprochement entreprises/universités qui permettraient d’en mesurer et d’en apprécier les enjeux, les potentiels risques et les dérives mais aussi les éventuels bénéfices ; trouver des solutions pour réduire le monumental taux d’échec (en particulier en première année) ; éviter les orientations massives vers les filières sans ou avec peu de débouchés professionnels ; enrayer le délabrement de certaines universités... La liste est longue.

    La sélection à l’entrée est régulièrement suggérée et abordée. Ce seul sujet pourrait faire l’objet de nombreux débats. Mais je pense qu’il y a un préalable à la réflexion sur la pertinence d’une sélection à l’entrée dans les universités : celui de l’orientation. En effet, on a beau jeu de pointer (assez justement, je ne le nie pas !) que les étudiants s’orientent (trop massivement ?) vers des cursus sans réelle perspective professionnelle. Mais quels sont les moyens existants, à ce jour, pour permettre à ces étudiants d’éviter cette situation ? Les services d’orientation sont obsolètes, inadaptés... et accessoirement sans moyens (ça serait pourtant un investissement rentable...).

    L’article comme les commentaires amorcent un autre débat : celui de la fonction que l’on entend attribuer à l’université. Doit-elle être le prolongement de l’école républicaine (c’est à dire la construction intellectuelle d’un citoyen libre) ou n’a-t-elle qu’une fonction utilitaire (former à un métier) ? Les deux modèles co-existent d’ores et déjà : les filières professionalisantes (type licence pro) et les filières plus longues, généralistes. Ces deux modèles, comme à l’heure actuelle, doivent-ils s’exclure mutuellement ?

    Sans ces indispensables remises à plat et sans une VERITABLE réforme de l’université, on risque de laisser se creuser une certaine dualisation des études supérieures en France entre écoles et universités.

    Je souhaiterais pour conclure revenir rapidement sur le « sponsoring » dans les universités. Je suis sur ce point partagée entre méfiance et nécessité. Nécessité dans la mesure où, d’une part, nous ne pouvons rester sur un modèle financé à 100% par l’Etat pour des raisons de performance, et, d’autre part, pour insérer l’université française dans la réalité du marché du travail. Méfiance, car un financement trop dépendant des fonds privés reviendrait à tuer de nombrex champs de recherche jugés non rentables. Certes, l’entreprise doit rentrer dans l’université française, mais pas au prix de l’abandon de plusieurs sciences. A ce titre, il conviendrait de ne pas oublier et sous estimer les apports des sciences humaines.



  • Lounina Lounina 4 octobre 2007 19:21

    Un article fort instructif. A travers un seul et unique exemple choisi pour illustrer sa thèse (qui n’est en rien représentatif du comportement et de l’opinion de l’ensemble des fumeurs... mais ne désespérons pas : sans doute un jour il sera admis que certains fumeurs veulent juste fumer leur clope peinard sans importuner autrui...), l’auteur entend nous livrer une formidable leçon de savoir vivre à travers une relative intolérance. Paradoxal ? Je crains que non...

    Non car il est dans l’air (visiblement trop enfumé pour beaucoup) du temps de faire passer l’ensemble des fumeurs pour d’odieux criminels irrespectueux et irresponsables... Si nous en sommes à ce stade de la représentation collective à leur égard, cela me laisse perplexe... Et finalement, le fumeur qui allume sa clope dans un lieu où les panneaux « Interdiction de fumer » fleurissent n’est pas beaucoup plus con que le non fumeur qui se laisserait aller à ces malheureux raccourcis sur ces empoissonneurs publics en les mettant tous (quand bien même certains montreraient une certaine volonté de « cohabiter » avec les non fumeurs) dans le même panier...

    Fumeur ou non, et au delà des questions relatives à la liberté, cette loi a un caractère infantilisant (« Fais pas ci »...). J’ai de plus en plus souvent le diffus sentiment que le citoyen (oh ! un gros mot !) est devenu à ce point irresponsable qu’il faut désormais légiférer sur sa conduite plutôt que de tenter la voie de la pédagogie.

    En ces années où tout le monde, à un moment ou à un autre (et fumeur ou non) aime à gueuler au nom des libertés individuelles (car à travers ce type de loi, c’est malgré tout entre autres de cela dont on parle), l’approbation d’une majeure partie de la population prête plutôt à sourire.

    ...Ce à quoi on ne me manquera pas de me rétorquer qu’il s’agit d’un problème de santé publique ! Certes ! Mais pas de tous alors... A moins que la définition de la santé publique s’arrête là où commence la rentabilité du « fumeur-contribuable ».

    Intéressons nous aux possibles et vraies modalités de prise en charge du sevrage tabagique des fumeurs à l’instar de la toute aussi légitime question du tabagisme passif, et alors nous pourrons réellement commencer à considérer cette loi comme une volonté de prendre en charge sérieusement un problème de santé publique.

    PS : en entendant les X reportages TV sur le dangereux rapprochement de l’indice de masse corporelle des français avec celui « Made in USA », devant un tel problème de santé publique, il faudrait songer à interdire les Mac Dal, les Quick, le Popcorn dans les cinés et les fêtes foraines, la vente de chips et de biscuits apéro et tout autre aliment contenant plus de 400 kcal au 100 grammes...

    ...ça serait aussi logique qu’une loi anti-tabac-santé-publique après tout...



  • Lounina Lounina 2 octobre 2007 16:39

    Malgré la qualité de cet article, je déplore que les débats relatifs aux troubles alimentaires demeurent encore et toujours cloitrés au pied des podiums de mode.

    Si les médias, en relayant les silhouettes squelletiques des mannequins, participent sans aucun doute à façonner ce que devrait être un prétendu « idéal corporel féminin », ces mêmes médias participent également à véhiculer une fausse idée de ces maladies. Pour faire simple, l’anorexique et/ou la boulimique ne serait, à les entendre, qu’une victime de la mode et de la coercition sociale qui imposerait à toutes femelles d’avoir un indice de masse corporel si possible en deça de 16. Je ne nie nullement les effets dévasteurs de l’industrie de la mode sur certaines jeunes filles. Mais réduire les troubles alimentaires de milliers de jeunes filles à cette unique cause est beaucoup trop simpliste... (voire erroné ?). La volonté de contrôle de soi, de refus de grandir, de sublimation de l’intellect en déniant son enveloppe charnelle, ou, pour simplifier, de problèmes psychologiques multiples, sont beaucoup plus souvent à l’origine de ces maux.

    La campagne de pub de Toscani part probablement d’une noble et juste intention. Mais si cette dernière est de mettre en garde la gente féminine contre les effets de l’anorexie, alors, force est de constater que le photographe râte son coup. Dans nos sociétés de l’image, où nous sommes chaque jour confrontés à des photos et vidéos plus glauques et dégueulasses les unes que les autres, cette photo ne sera (malheureusement !!!) tout au plus qu’une source d’éphémére compassion. Cette photo, repoussante parmi tant d’autres, ne fait guère évoluer les mentalités, pas plus qu’elle ne pointe les réalités cachées inhérentes aux troubles alimentaires. Montrer un corps décharné pour mettre en garde contre l’anorexie ? Celà aura autant d’impacts, je le crains (et cet avis n’engage que moi) que de montrer un corps au bout d’une corde pour prévenir que le suicide, ça peut être dangereux !

    Ce corps décharné ne reflète en rien le caractère douloureux de la vie au quotidien des anors et des boulimiques. Cette image masque les troubles psycologiques sous jacents. Et finalement, plutôt que de changer de registre (la mode, toujours la mode, encore la mode ! N’est ce donc jamais venu à l’esprit que les anors ne sont pas toutes des fashion victims ?), que de générer une vague à la limite du voyeurisme malsain et de donner du grain à moudre aux pro anas, quitte à faite dans le papier glacé, Toscani aurait mieux fait de photographier une jeune fille la sonde dans l’estomac ou une boulimique baignant dans sa gerbe ! Car, CA, c’est la triste réalité de milliers de jeunes filles, pas d’une minorité déambulant sur les podiums.



  • Lounina Lounina 11 septembre 2007 19:47

    Merci beaucoup pour cet article. Comme vous le soulignez très justement, certains faits (trop ?) médiatisés cachent des difficultés plus diffuses. Et parmi celles-ci, une logique de management qui tend à impacter sur le moral des salariés : l’encadrement manie visiblement mieux le bâton que la carotte. Votre article soulève une interrogation : cet état de fait est-il une spécificité française ?


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