Olivier pour moi, le vrai mystère est au sujet de l’arche.
qu’y a-t-il à l’intérieur qui représente un tel danger ?
pour quelles raisons faut-il que les supports qui permettent de la transporter soient en bois ?
Le danger à l’ intérieur de l’ arche est la loi de dieu qu’ elle est censée contenir. La loi doit être cachée pour que les prêtres puissent être les seuls à pouvoir l’ interpréter, et conserver ainsi leur pouvoir. Au bout d’ un moment, les pharisiens ont sans doute pensé qu’ il valait mieux se débarrasser de cet encombrant objet et de la loi qui va avec, pour ne conserver que l’ interprétation de la loi. Je suis d’ avis qu’ on n’ est pas près de la retrouver, cette arche d’ alliance.
L’ arche est faite de bois d’ acacia pour une raison pratique : Moïse reçoit les tables de la loi sur le mont Sinaï, au milieu du désert du même nom. Or l’ acacia est quasiment le seul végétal qui pousse dans cette zone particulièrement aride et désertique. Les hébreux ont donc utilisé ce qu’ ils avaient sous la main. Pour les chérubins et le plaquage en or, il faut croire que, bien qu’ esclaves, ils avaient quand même pu ramener un peu d’ or d’ Egypte.
Ce qui est vraiment intéressant est de savoir qui s’ intéresse à l’ arche de nos jours, et pourquoi. L’ arche est particulièrement importante pour les FM. Ceci explique sans doute l’ agitation autour de cet artéfact... Le temple de Salomon symbolise l’ univers, et sa fonction principale est d’ abriter l’ arche d’ alliance, qui abrite elle-même les tables de la loi divine, qui sont l’ émanation de l’ « esprit ardent » de dieu. Par analogie, et pour résumer, on peut dire que le temple de Salomon, l’ arche, dieu, c’ est kiff-kiff, un peu comme des poupées russes toutes identiques, sauf en taille. Pour dire les chose autrement, l’ arche est un des états de l’ être suprême.
Tout d’ abord, félicitations pour votre article. Il est évident que le FN et les Le Pen servent d’ « épouvantail consentant » comme vous l’ écrivez. Qui peut croire sérieusement que papa Le Pen, qui a débuté en torturant des fellagas pour le compte d’ une frange du grand capital français, puis qui a été promu politiquement par Mitterrand le cagoulard, et sa fifille qui a pris sa suite, sont d’ authentiques résistants au système ? Des incultes ( au mieux ), ou des débiles légers ( au pire ). La dynastie Le Pen joue le même rôle que le répugnant vicomte de Villiers, financé à l’ époque par Robert Maxwell, ou que la tête à claques Dupont-Aignan, le « young leader », aujourd’ hui.
Je tenais cependant à réagir à ce que vous écrivez dans votre commentaire : "- d’autre part parce que vous devez ne nourrir aucune illusion : ceux
qui tirent les ficelles ont probablement tous les moyens pour « tenir »
la famille Le Pen."
Et là je suis surpris. Comment vous, ancien de l’ IGF, pouvez-vous ignorer que Bercy a fermé les yeux à de nombreuses reprises sur des ardoises pharaoniques que devait papa Le Pen au fisc ( des petits cadeaux qui entretiennent l’ amitié...) ? Auriez-vous peur d’ un procès en diffamation ? Ou vous sentez-vous tenu par un devoir de réserve auquel vous vous sentez encore astreint même après avoir été viré comme un malpropre ?
Nicolas Dupont-Aignan est le nouveau Philippe de Villiers.
Son rôle aujourd’ hui est le même que celui que tenait l’ agité du bocage dans les années 80-90 : il s’ agit de présenter aux français une personnalité sans charisme, limite repoussante, pour incarner le souverainisme. Comment adhérer à une ligne politique portée par une caricature de foireux à la tronche de premier de la classe, surtout quand cette ligne politique est encore minoritaire ?
Pour mémoire, de Villiers a été financé par Robert Maxwell, le magnat de la presse, agent du mossad et du MI6 à ses heures perdues.
On peut le traduire très littéralement en « décence commune » ou « décence populaire » , mais je pense qu’ il entre en résonance avec le terme « common law », droit coutumier, jurisprudentiel, ce qui introduit une notion de temporalité qui renvoie au conservatisme qu’ évoque Michéa par ailleurs, et par là à la notion de charité qui prévalait dans la population avant l’ émergence du capitalisme marchand, dont la seule loi est l’ abolition de toutes les lois antérieures, et dont le code moral se résume par la formule « greed is good » du néo-libéralisme reaganien.
Au fond, je crois que tous les anti-capitalistes, Marx y compris, sont des chrétiens réactionnaires et contre-révolutionnaires qui s’ ignorent. J’ ai toujours considéré Marx comme un Saint François d’ Assise embourgeoisé et bien moins radical ( les « damnés de la terre » ne sont-ils pas les « plus petits d entre nous » ? ), qui rêvait à une Cité de Dieu sans Dieu - avec tous les problèmes théoriques et pratiques que cela implique.
Quant à Michéa, je le vois bien épouser une trajectoire à la Huysmans : après avoir assisté avec dégoût aux messes noires du socialisme dévoyé, je l’ imagine, dans un accès de lucidité sur lui-même, se retirer dans quelque monastère bénédictin.