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Michel Monette

Je suis né en 1953. J’ai connu la messe en latin et les années rythmées par les fêtes calendaires. À l’époque, nous achetions des petits chinois. Eh oui ! Chacun nous coûtait 25 sous canadiens. Je me rappelle aussi avoir entendu, au moins une fois, le son de la sirène qui nous avertirait quand les bombes allaient nous tomber dessus. J’avais vraiment peur des Russes. Nous avions la télévision. C’était l’époque du noir et blanc. La vue du cortège funèbre du président Kennedy m’a laissé une empreinte amère. Puis l’homme marcha sur la Lune. Je venais tout juste d’avoir 16 ans. Le temps passa. Je fus reçu maître es art en histoire. J’enseignai un temps ; quelques charges de cours universitaires. Le marxisme était à la mode. La lutte des classes expliquait tout. Le communisme s’est s’effondré. Les riches s’enrichissent désormais sans retenue, les pauvres s’appauvrissent sans espoir et nous, entre les deux, nous vivons bien. Pour ma part, j’ai fait le métier de pédagogue, puis de communicateur que je fais toujours. Au beau milieu des luttes contre une mondialisation des marchés sans répartition des richesses entre tous, l’intégrisme est venu nous rappeler que le désespoir finit toujours par trouver la plus extrême des manifestations. La réalité nous avait rattrapé. Ne lui tournons pas le dos. MM

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  • Premier article le 15/03/2005
  • Modérateur depuis le 26/03/2005
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Derniers commentaires



  • Michel Monette 16 novembre 2005 01:17

    Je suis d’accord avec toi que ceux qui adhèrent pleinement à l’idée d’un développement durable font un pas dans la bonne direction. Le problème ici est la récupération de l’idée dans un discours qui ne remet pas vraiment en question la croissance : celle-ci n’est pas un problème puisqu’il y a le développement durable (belle caution à la croissance soutenue dans les pays les plus riches, alors qu’il faudrait non seulement consommer mieux, mais aussi consommer moins pour que le reste de l’humanité puisse consommer à tout le moins un peu plus).

    Je constate par ailleurs une grande difficulté à créer un dialogue entre ceux qui font la promotion du développement durable et ceux qui optent plutôt pour la décroissance. Peut-être suis-je passé à côté de rencontres importantes, mais je n’ai rien lu allant dans le sens d’une réconciliation.

    Si le concept de développement durable est récupéré par les tenants de la croissance soutenue, en revanche, personne ne récupère le concept de décroissance. En fait, la décroissance n’est pas forcément négative. Il s’agit essentiellement d’accepter que consommer moins ne va pas forcément entraîner une catastrophe économique.

    Pour ce qui est de l’idée de la voiture fonçant vers le ravin, elle est peut-être éculée, je veux bien te l’accorder, mais comme pédagogue et communicateur (de par ma formation et mes expériences de travail dans les deux cas), je trouve que c’est une métaphore parlante smiley



  • Michel Monette 15 novembre 2005 01:17

    Intéressante la réaction de thomcom. L’Europe est-elle plus en avance que l’Amérique ? Ici (au Québec et chez nos voisins Canadiens et Américains), les portes des consciences individuelles sont loin d’être ouvertes. Or la première étape dans toute volonté de changement est la prise de conscience. Après, on peut passer aux choix.

    La partie est loin d’être gagnée parce qu’un double discours domine : l’augmentation de la consommation et le développement durable. Or l’augmentation de la consommation crée des pressions qui déstabilisent les écosystèmes tout en prélevant trop de ressources non renouvelables. Les biologistes savent que les écosystèmes peuvent supporter un certain niveau de rejets, au-delà duquel ils et nous allons écoper. Les géologues savent pour leur part que certaines des ressources sur lesquelles nous comptons ne sont pas illimitées (le pétrole étant l’exemple qui nous vient spontanément à l’esprit, tellement il est essentiel dans nos sociétés dites développées, mais aussi dans le développement des économies dites en développement).

    La question se pose : le développement durable nous empêche-t-il de faire le choix de la décroissance (non seulement consommer autrement, mais surtout consommer moins pour que le reste de l’humanité consomme plus sans que cela provoque une catastrophe écologique) ? Si nous acceptons l’idée de consommer mieux et même de tenir compte de ceux qui vont nous suivre dans nos choix de consommation (quoique je doute que beaucoup pensent aux générations futures), sommes-nous prêts à consommer moins ? Poser la question, c’est y répondre.



  • Michel Monette 8 novembre 2005 13:17

    D’habitude, je suis plutôt critique de l’idéologie de droite du Québécois Libre, mais pour une fois je suis en accord avec eux. La défense de la couleur de la margarine est totalement ridicule. L’État a vraiment mieux à faire que de soulever les couvercles des contenants de margarine. Il faudrait que les députés aient le courage de mettre fin à cette guérilla aussi inutile qu’insultante pour les consommateurs.



  • Michel Monette 3 novembre 2005 13:37

    Pas assez à gauche, pas assez à droite... le Québec doit être pas si mal au bout du compte smiley Blague à part, je suis pour ma part agréablement surpris de voir le regroupement de la gauche se faire, et en direction de l’indépendance en plus. Mais je n’irais pas jusqu’à dire que le Québec est endormi. La preuve ? Le parti au pouvoir suscite un tollé de protestations chaque fois qu’il veut naviguer trop à droite (et il est toujours aussi bas dans les sondages, mais ça ce n’est pas dû seulement aux électeurs qui sont à gauche). Tout récemment, le Québec des lucides a pu voir, lui, à quel point de nombreux Québécois préfèrent le Québec solidaire. Il ne faut pas désespérer. Demeurer éveiller certes, mais ne jamais se décourager face aux forces du recul social (remplies de bonnes intentions, sauf exception, en passant. Il faut d’autant plus démontrer que la solidarité sera toujours la plus payante pour la vaste majorité.)



  • Michel Monette 31 octobre 2005 23:47

    Je suis bien d’accord avec vous. Mon interrogation ne porte d’ailleurs pas que sur le vote électronique. Je dis bien que les nouvelles technologies ont du bon, mais il ne faut pas croire qu’elles vont transformer la démocratie à elles seules. Elles pourraient même nuire si nous ne prêtons pas attention aux risques qui en feraient une « techmocratie ».

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