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Michel Monette

Je suis né en 1953. J’ai connu la messe en latin et les années rythmées par les fêtes calendaires. À l’époque, nous achetions des petits chinois. Eh oui ! Chacun nous coûtait 25 sous canadiens. Je me rappelle aussi avoir entendu, au moins une fois, le son de la sirène qui nous avertirait quand les bombes allaient nous tomber dessus. J’avais vraiment peur des Russes. Nous avions la télévision. C’était l’époque du noir et blanc. La vue du cortège funèbre du président Kennedy m’a laissé une empreinte amère. Puis l’homme marcha sur la Lune. Je venais tout juste d’avoir 16 ans. Le temps passa. Je fus reçu maître es art en histoire. J’enseignai un temps ; quelques charges de cours universitaires. Le marxisme était à la mode. La lutte des classes expliquait tout. Le communisme s’est s’effondré. Les riches s’enrichissent désormais sans retenue, les pauvres s’appauvrissent sans espoir et nous, entre les deux, nous vivons bien. Pour ma part, j’ai fait le métier de pédagogue, puis de communicateur que je fais toujours. Au beau milieu des luttes contre une mondialisation des marchés sans répartition des richesses entre tous, l’intégrisme est venu nous rappeler que le désespoir finit toujours par trouver la plus extrême des manifestations. La réalité nous avait rattrapé. Ne lui tournons pas le dos. MM

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  • Premier article le 15/03/2005
  • Modérateur depuis le 26/03/2005
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Derniers commentaires



  • Michel Monette 18 octobre 2005 00:36

    Si ce n’était que cela. Malheureusement, le doc Mailloux est allé plus loin. Même la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) du Québec a porté plainte auprès du Collège des médecins contre les propos du psychiatre Pierre Mailloux, qualifiant ceux-ci de « racistes » parce qu’ils « portent atteinte à la dignité et au droit à l’égalité des Noirs et des Autochtones ».



  • Michel Monette 17 octobre 2005 13:17

    Le problème avec votre raisonnement, c’est qu’il n’est pas logique, mais idéologique. Si la vérité des prix était si efficace, alors pourquoi les Américains doivent-ils consacrer une plus grande proportion de leur PIB que les Canadiens à leur système de soins de santé ? Pourquoi l’endettement pour se faire soigner est-il la seconde cause des faillites personnelles dans ce pays champion de l’information transmise par les prix ? Vous savez parfaitement bien également que l’école ne pourrait pas être offerte à tous si elle n’était pas publique (très peu d’écoles privées d’ailleurs survivraient si les subventions publiques étaient abolies). L’assurance-automobile coûte moins cher au Québec. Une meilleure répartition des revenus grâce à l’intervention de l’État favorise la consommation. Et j’en passe...

    En ce qui concerne les entreprises, elles ont un rôle à jouer comme membre de la société, y compris en fournissant des revenus à l’État qui est l’instrument d’amélioration du sort de tous que s’est donnée la collectivité. D’ailleurs en passant, l’État ne s’adresse pas à des consommateurs qui ont le choix d’acheter ou non, mais à des citoyens qui ont des droits et devoirs comme membres de la collectivité.

    Bien à vous.

    PS. : pourquoi le modèle « néolibéral » imposé par les ajustements structuraux des institutions financières internationales a-t-il fait reculer l’éducation et la santé dans plusieurs pays en voie de développement ? Il s’agit sans doute là d’un autre de ces miracles de l’information transmise par les prix.



  • Michel Monette 15 octobre 2005 06:10

    Je croyais pour ma part que c’était une formidable augmentation de la productivité, couplée à des capacités de transport de plus en plus accrues (sans doute en réponse au premier phénomène, mais aussi l’accompagnant dans sa dimension technologique) et un rafinement des instruments financiers facilitant les échanges, qui expliquait en bonne partie la croissance. La population augmente, il est vrai, mais la diversité des produits aussi, dont bon nombre n’ont rien à voir avec les besoins humains, mais beaucoup plus avec les désirs.

    Je n’attend pas une explication de la part des économistes aux problèmes que vit l’humanité - j’en aurais à ne pas savoir qu’en faire - mais plutôt des solutions qui vont efficacement réduire la misère. Qu’il y ait actuellement hypertrophie de l’accumulation, plutôt qu’une tendance à une plus grande répartition de la richesse, donc une plus grande réduction de la misère humaine, cela ne vous inquiète pas ? Moi si. Je ne suis pas contre une certaine richesse personnelle, mais j’ai beaucoup de difficulté avec cette idée qu’il ne faut surtout pas brimer l’accumulation parce que cela pourrait nuire à la croissance. Kenneth Galbraith a bien raison : la convoitise - pardon la spéculation - est vue comme une vertue, pour notre plus grand malheur.



  • Michel Monette 13 octobre 2005 13:11

    Voilà au moins un économiste pour qui le culte de la croissance est l’un des grands dangers que vit l’humanité : Jean-Marie Harribey. Le crépuscule de la croissance.

    Il vaut la peine de le citer longuement :

    L’empreinte écologique est définie comme la surface nécessaire pour accueillir toutes les activités humaines. Depuis 1960, l’empreinte écologique est passée au niveau mondial de 70% de la planète à 120% en 1999. L’humanité a donc dépassé la capacité d’absorption de la planète. Sans oublier les énormes inégalités : un Américain du Nord a une empreinte de 9,6 hectares, soit 7 fois plus qu’un Africain ou un Asiatique. Il faudrait quatre à cinq planètes si toute la population mondiale consommait comme un habitant des Etats-Unis.

    Écoutez-le également sur Des sous et des hommes (émission du 1er octobre 2004).

    Et voici une humble contribution de la part d’un non économiste :



  • Michel Monette 5 octobre 2005 02:45

    Nous sommes d’accord sur un point : aucun gouvernement ne peut lier ses choix à une aide privée, aussi généreuse celle-ci soit-elle. Pour le reste, c’est le discours anti-État habituel. Que dire, sinon que nous sommes ébahis devant tant de faussetés. Ce que fait l’État est un choix collectif et ma foi, dans le cas du Québec c’est un choix des plus sensés. Je vous conseille la lecture du texte suivant, de Jean-François Lisée, (format Word) : Un mauvais procès au modèle québécois — Étude des pièces à conviction (texte intégral avec tableaux).

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