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mithys

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  • mithys 7 août 2009 12:37

    Pourquoi les Maçons théistes (« réguliers ») imposent-ils à leurs membres de croire en Dieu et en l’immortalité de l’âme (et, comble d’intolérance, ne reconnaissent même pas les autres ! ) ?
    Pourquoi les déistes évoquent-ils le grand architecte de l’univers ?

    C’est leur droit, bien sûr, mais pour le Maçon adogmatique et athée que je suis, même si l’on peut interpréter ces obligations comme des symboles, cette attitude traditionnaliste apparaît comme une séquelle plus ou moins inconsciente de l’imprégnation religieuse, forcément affective, inhérente à notre société encore judéo-chrétienne. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que c’est dans les pays les plus croyants, comme les USA, que tous les Maçons sont « réguliers », à de rarissimes exceptions près. Et pour cause : moins encore que chez nous, le système éducatif ne prévoit aucune information sur l’alternative laïque, l’humanisme laïque, la spiritualité laïque, ..., ce qui permettrait de croire OU de ne pas croire. La soumission est privilégiée, et non l’autonomie et la responsabilité individuelle.
    Les religions s’y opposent donc , bien évidemment.
    Les politiciens aussi, par crainte de perdre des électeurs ...

    Je suis d’autre part surpris de voir que certains ne voient que le point noir sur une page blanche ou confondent l’arbre et la forêt : les « brebis galeuses » sont l’exception, du moins si le « recrutement » a été bien fait, en regard des qualités nécessaires permettant de contribuer à la réalisation d’un idéal commun de progrès humain.
    Après bientôt quarante ans de maçonnerie, je reste persuadé que les Maçons déçus sont ceux qui, soit ont mal choisi leur Loge, soit sont entrés dans le « cercle vicieux négatif » : moins on vient en Loge, plus on s’en éloigne. Mais aussi inversement !



  • mithys 3 août 2009 15:57

    Bob GRATTON a proposé le 30 -.07 de voir le documentaire « Evolution, science ou croyance ».
    Mon commentaire est différent du sien : je parie que le paléontologiste Roberto FONDI et le biologiste Giuseppe SERMONTI sont tous les deux croyants ! Outre la foi, ils ont la « mauvaise foi » ! Leur cerveau rationnel a manifestement été perturbé par les traces laissées dans leur cerveau émotionnel par leur éducation religieuse (voir mon intervention du 30.07 à 19,9 h.).

    Comment en effet n’est-il pas évident, pour R. FONDI que la « théorie » de l’évolution ne se vérifie pas « expérimentalement » comme une simple réaction chimique, mais qu’elle tend à se confirmer par la convergence des observations, même lacunaires ? Il va pourtant de soi que les « chaînons manquants », les lacunes paléontologiques s’expliquent évidemment par les bouleversements climatiques et géologiques depuis des millions et même les milliards d’années. Il est vrai qu’ à notre échelle moins que centenaire, il est difficile, et même impossible, de se représenter des durées aussi longues, et donc l’ influence qu’elles ont eue sur l’évolution, par adaptations et mutations successives, en fonction du hasard et de l’environnement.

    Comment le biologiste SERMONTI ose- t-il prétendre que la complexité qui existe déjà chez un organisme monocellulaire est en contradiction avec la complexification croissante des suivants, ce qui, à ses yeux, prouve qu’il n’ y a pas eu évolution ?
    Le « Dieu » biblique aurait donc créé en une fois toutes les espèces !!!
    Il ignore évidemment, ou il feint d’ignorer, que des Japonais ont reproduit les conditions de vitesse, de température et de pression nécessaires à la formation des premiers acides aminées, en projetant sur un obstacle, par un canon, un mélange de carbone, de fer, d’azote et d’eau, éléments présents dans les océans lorsqu’une météorite a heurté la terre il y a 3,8 milliards d’années. Mais il est vrai que notre ignorance des mécanismes biochimiques qui ont eu lieu entre ces premiers acides aminés et des cellules capables de se développer et de se reproduire est encore quasi totale ... Evidemment ; le créationnisme, comme réponse immédiate à l’incertitude et aux lacunes actuelles de la science, c’ est tellement plus facile ! Pire : « S’il n’y a pas eu création, tout le reste s’écroule » ! (Philippe HUBINON, pasteur évangélique (iste ?), vu à la RTBF) ...
    http://michel.thys.over-blog.org






  • mithys 30 juillet 2009 19:09

    Il faudrait en finir avec léducation religieuse … !

     

    La croyance religieuse est évidemment un droit légitime, constitutionnel et respectable.

    Je précise : a fortiori si elle a été choisie en connaissance de cause, plutôt qu’imposée, comme suite logique et traditionnelle du baptême …

    Mais il y a un problème : des psychologues religieux ont confirmé, sans doute à leur grand dam, que sans une éducation religieuse, forcément affective, basée sur la confiance et l’exemple des parents, la foi n’apparaît pas spontanément … ! C’était prévisible …

     

    L’éducation religieuse, sincère et « de bonne foi », est, elle aussi, légitime, mais elle est :

    - dogmatique, puisqu’elle impose la soumission à un dieu et à un texte « sacré », tous différents dans chaque religion, ainsi qu’une « vérité » absolue, à l’origine de l’intolérance, de guerres, …, alors qu’elle n’est que personnelle, partielle et provisoire,

    - exclusive, puisqu’elle occulte l’alternative de la laïcité philosophique, de l’humanisme laïque, de la morale laïque, de la spiritualité laïque, …, et qu’elle ne favorise donc pas l’autonomie, l’esprit critique, le libre examen , la liberté de pensée, les options laïques, …

     - communautariste, puisqu’elle n’incite pas à s’ouvrir à la différence enrichissante de l’autre et à une citoyenneté responsable.

     

    De nos jours, l’approche traditionnelle du phénomène religieux (philosophique, métaphysique, théologique, anthropologique, …) doit être complétée par une approche psycho-neuro-physio-génético-éducative. Il apparaît alors que l’éducation religieuse, renforcée par un milieu croyant unilatéral, laisse des traces indélébiles dans le cerveau émotionnel, ce qui anesthésie, à des degrés divers, le cerveau rationnel et l’esprit critique dès qu’il est question de religion, et perturbe donc le libre choix ultérieur des convictions philosophiques ou religieuses.

    L’éducation coranique, exemple extrême, en témoigne hélas à 99,99 % …

     

    Au-delà de l’origine psychologique de la foi (le besoin d’un « Père » protecteur, substitutif et anthropomorphique), l’IRM fonctionnelle tend à expliquer la persistance neurophysiologique de la sensibilité religieuse, par plasticité neuronale et synaptique et donc la fréquente imperméabilité de tant de croyants, notamment créationnistes, aux arguments rationnels et scientifiques. On comprend que des athées, comme Richard DAWKINS, ou des agnostiques, comme Henri LABORIT, en aient conclu que l’éducation religieuse est une malhonnêteté intellectuelle et morale … L’honnêteté intellectuelle exigerait au contraire que l’influence des parents, légitime mais unilatérale, soit compensée par l’école, au cours d’histoire ou de philosophie, par une information minimale, progressive, objective et non prosélyte, à la fois sur les options religieuses ET sur les options laïques, même si cela doit amener certains à conclure à l’existence imaginaire et illusoire de toute divinité ...

     

    Dans cette optique, l’enseignement confessionnel, survivance du Moyen Âge, apparaît comme élitiste, inégalitaire et obsolète. Il devrait donc fusionner avec l’enseignement officiel et devenir pluraliste, mais les religions, déjà en perte de vitesse, y perdraient de leur influence.

    Au contraire, en réaction à la laïcisation croissante de nos sociétés, elles s’emploient à  reconfessionnaliser les consciences et à recléricaliser l’espace public (cf Jean-Paul II, Benoît XVI, le chanoine-président SARKOZY qui détricote la loi de 1905, … Par électoralisme, certains  politiciens inféodés aux religions refusent de modifier la Constitution belge, et de repenser les notions de neutralité, de (pseudo) liberté de conscience et de religion, et le « pacte scolaire « de 1958, inadapté à l’actuelle pluralité des cultures et des convictions.

    Michel THYS à Waterloo [email protected] http://michel.thys.over-blog.org

     



  • mithys 23 juillet 2009 14:27

    Esto quod es !
    Même aux yeux d’un observateur « candide », c’est un fait sociologique et statistique : la liberté de croire ou de ne pas croire est généralement compromise, à des degrés divers : d’abord par l’imprégnation de l’éducation religieuse familiale précoce, forcément affective puisque fondée sur l’exemple et la confiance envers les parents, ensuite par l’influence d’un milieu éducatif croyant, excluant toute alternative humaniste non aliénante. L’éducation coranique, exemple extrême, en témoigne hélas à 99,99 %, la soumission y étant totale.

    Les neurosciences tendent à confirmer cette imprégnation :

     -  Richard DAWKINS estime que la soumission est génétique : déjà du temps des premiers hominidés, le petit de l’homme n’aurait jamais pu survivre si l’évolution n’avait pas pourvu son cerveau tout à fait immature de gènes le rendant totalement soumis à ses parents (et donc plus tard à un dieu … ).

     -  Dès 1966, le psychologue-chanoine Antoine VERGOTE, alors professeur à l’Université catholique de Louvain, a constaté (son successeur actuel Vassilis SAROGLOU le confirme)  qu’ en l’absence d’éducation religieuse, la foi n’apparaît pas spontanément, et aussi que la religiosité à l’âge adulte en dépend ( et donc l’aptitude à imaginer un « Père » protecteur, substitutif et anthropomorphique (cfr Freud !), fût-il "authentique, épuré, Présence Opérante du Tout-Autre" ...).

     -  Des neurophysiologistes ont constaté que les hippocampes (centres de la mémoire explicite) sont encore immatures à l’âge de 2 ou 3 ans, mais que les amygdales (du cerveau émotionnel), elles, sont déjà capables de stocker des souvenirs inconscients, tels que les comportements religieux, puis les inquiétudes métaphysiques des parents, sans doute reproduits via les neurones-miroirs du cortex pariétal inférieur. L’IRM fonctionnelle suggère que le cerveau rationnel, le cortex préfrontal et donc aussi bien l’esprit critique que le libre arbitre ultérieurs s’en trouvent anesthésiés, à des degrés divers, indépendamment de l’intelligence et de l’intellect, du moins dès qu’il est question de religion. Ce qui expliquerait l’imperméabilité des croyants à toute argumentation rationnelle ou scientifique, et donc la difficulté, voire l’impossibilité de remettre leur foi en question, sans doute pour ne pas se déstabiliser (cf le pasteur évangéliste Philippe HUBINON : « S’il n’y a pas eu « Création », tout le reste s’écroule … ! » …

     - La liberté de conscience et de religion, et en particulier celle de croire ou de ne pas croire serait plus effectives que symboliques si, après avoir inclus le principe de la laïcité dans la Constitution belge, l’on s’orientait enfin vers un système éducatif pluraliste proposant à tous une information minimale, progressive, objective et non prosélyte sur les différentes options religieuses ET sur les options laïques actuellement occultées. L’école compenserait ainsi l’influence familiale, certes légitime mais unilatérale et donc communautariste.

     N’est-il pas logique et légitime dès lors que certains athées, comme Richard DAWKINS, ou agnostiques comme Henri LABORIT, au risque de paraître intolérants, perçoivent l’éducation religieuse, bien qu’a priori sincère et de bonne foi, comme une malhonnêteté intellectuelle et morale ? Henri LABORIT a écrit : «  Je suis effrayé par les automatismes qu’il est possible de créer à son insu dans le système nerveux d’un enfant. Il lui faudra, dans sa vie d’adulte, une chance exceptionnelle pour s’en détacher, s’il y parvient jamais.(...) Vous n’êtes pas libre du milieu où vous êtes né, ni de tous les automatismes qu’on a introduits dans votre cerveau, et, finalement, c’est une illusion, la liberté !".

     Loin de vouloir simplifier ou réduire la complexité du psychisme humain, et en particulier le phénomène religieux, à des facteurs psycho-neuro-physio-génético-éducatifs, n’est-il pas légitime de compléter son approche traditionnelle (philosophique, métaphysique, théologique, anthropologique, …) par une approche neuroscientifique ? Bien qu’encore très partielle, elle vise en effet à mieux comprendre l’origine et la fréquente persistance de la foi et donc à permettre à chacun de choisir, en connaissance de cause, aussi librement et tardivement que possible, ses convictions philosophiques OU religieuses ?

     Certes les neurosciences ne démontrent pas l’inexistence de « Dieu » (aucune inexistence n’est  démontrable), mais elles tendent à démontrer son existence imaginaire et donc illusoire.Le droit de croire n’en restera pas moins légitime et respectable, a fortiori si cette option a été choisie plutôt qu’imposée.

      Michel THYS à Waterloo   [email protected] http://michel.thys.over-blog.org

     



  • mithys 2 juillet 2009 10:42


    Pour la forme, permettez-moi de corriger une faute de frappe : relier, en latin se traduit par religere. Quant au fond, il me semble que la burka peut porter atteinte à l’ordre public : non pas tant dans les esprits, par l’inquiétude qu’elle suscite ou parce qu’elle bafoue les principes d’égalité et de liberté individuelle, mais parce que cet accoutrement , aussi anormal en effet que la nudité en rue, peut détourner l’attention des conducteurs et des piétons et provoquer un accident. Vous me direz qu’une jolie fille sur le trottoir, aussi, mais elle n’y peut rien si elle est jolie ...

    Certes, la burka n’a pas de fondement religieux, mais elle récupérée par des musulmans pour accroître leur domination d’origine coranique sur leur femme.
    Je pense comme vous que « la burka n’est pas un choix libre et éclairé ». En effet, pour qu’il le soit, il faudrait qu’il s’exerce à partir d’alternatives laïques (ou religieuses autres que l’islam). Si la liberté individuelle existait chez les musulmans, on y verrait des apostats : déistes, incroyants, agnostiques, athées ou d’autres religions ... Il est vrai que l’apostasie est punie de mort par le coran ... La « programmation » musulmane et a fortiori l’endoctrinement islamique annihilent le libre arbitre.

    La neurobiologie l’explique. J’ai déjà eu l’occasion, dans d’autres interventions, de rappeler qu’en l’absence d’éducation religieuse, la foi n’apparaît pas spontanément, et que cette éducation, confortée par un milieu croyant unilatéral, laisse des traces indélébiles dans le cerveau émotionnel, indépendamment de l’intelligence et de l’intellect.
    Selon moi, actuellement, la Constitution aussi bien française que belge, ne garantit PAS la liberté de conscience et de religion : ces textes ne font qu’exprimer symboliquement une intention, un idéal, un voeu pieux ...

    Chacun devrait pouvoir choisir réellement de croire ou de ne pas croire. A notre époque de pluralité des cultutes et des convictions, il est grand temps, me semble-t-il, de repenser les limites de notre « tolérance voltairienne » mais laxiste, voire opportuniste électoralement. Il serait temps de repenser notre conception de la « neutralité », des priorités relatives de certains drois et devoirs constitutionnels, etc ...

    Dans cette optique, l’école devrait compenser l’influence des parents, certes légitime et constitutionnele, mais unilatérale, par une information minimale, objective et non prosélyte, à la fois sur les options religieuses ET les options laïques. La « laïcité philosophique » complététerait ainsi la « laïcité politique » française et la « neutralité » belge, toutes deux incapables d’assurer un « vibre enselmble » harmonieux, puisqu’elles maintiennt le statu quo et favorisent l’incompréhension mutuelle, le communautarisme, l’indifférence et la non acceptation de la différence enrichisante de l’autre. Mais c’est encore utopique ... !
    Michel THYS à Waterloo.

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