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Moristovari

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« Traverser un désert, c’est pas grand chose. Ce qui est terrible, c’est naître dedans, c’est grandir dans un désert. » - Deleuze

Tableau de bord

  • Premier article le 03/06/2009
  • Modérateur depuis le 23/09/2009
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Derniers commentaires



  • Moristovari Moristovari 30 octobre 2009 14:46

    Bon article. Mais le problème posé et les positions défendues ne peuvent, en ces lieux, au mieux que faire sourire, au pire qu’agacer.

    Agoravox est un média citoyen. Citoyen se définit ici comme tout individu accordant de l’importance au monde qui l’entoure et par conséquent faisant des problèmes extérieurs les siens. Ce citoyen est conscient de toute l’injustice et la misère du monde. Ce citoyen ne peut donc guère tendre l’oreille aux lamentos des étudiants de haut niveau, improductifs, obéissants et idéalistes, qui dans un futur trop proche dépenseront par millions et milliards ce fruit de la sueur et du sang appelé argent pour visiter l’espace, tripoter l’adn, payer des campagnes politiques ou des accords économiques, bref poursuivre sans trop le changer un monde qui leur apporte confort et raison de vivre car c’est tout ce que chaque être humain solitaire demande.

    La science, ou plutôt le Savoir & la Vie : entre ces deux grands domaines se dresse un mur plus solide que celui de Berlin, un échec de la communication qui ne peut que s’accentuer. Pour le faire tomber Il n’existe qu’une seule pioche, la morale, depuis longtemps rouillée.



  • Moristovari Moristovari 27 octobre 2009 22:49

    La demande fait l’offre bien plus que l’inverse. Ainsi les commentateurs forment les auteurs. Si la demande ne fait pas d’effort, l’offre ne se fatiguera pas. Quand la routine et les pantoufles s’installent, quand l’on commente simplement pour tromper son ennui jusqu’à plusieurs centaines de fois par mois, alors effectivement la médiocratie devient une réalité. Télé, internet, paroles, clavier, qu’importe l’écran et le langage utilisés.



  • Moristovari Moristovari 27 octobre 2009 22:09

    La pédagogie est un art difficile. Agoravox étant un média citoyen, tous public et tous savoirs, la plupart des articles publiés s’y essayent tant bien que mal. C’est ici différent : aucun effort n’est effectué.

    Article étrange, en vérité. Un mélange d’essai et de discours, de vulgarisation et de spécialisation. Essai par son vocabulaire, discours par sa ponctuation et ses expressions, vulgarisation par la progression des idées et spécialisation par les idées elles-mêmes. Dès lors se pose un problème : comment un tel article pourrait trouver ce lecteur modèle tel qu’Umberto Eco l’imagine ?

    Tout commentaire de fond devient donc fort difficile. Et ce fond vaut-il la peine du lecteur courageux ? Déjà le titre, « pathologies de l’être », paraît une absurdité conceptuelle et ce même si, car non je ne savais pas, pour les médiationnistes il n’existe pas d’ « Etre » en soi.

    En tout état de cause cet article plus écrit que relu et travaillé encourage avec le même d’effort sa lecture et le débat.



  • Moristovari Moristovari 26 octobre 2009 15:00

    L’essor du christianisme aux premiers siècles doit beaucoup à cet incroyable phénomène sociologique et culturel qu’on appelle le « martyr ». Mourir : la plus grande peur de l’homme. Mourir pour ses idées : quoi de plus convaincant pour elles ? Ces morts furent créatrices de mouvements, d’émules, car elles n’étaient pas basés sur la pitié, uniquement sur la fierté. Fierté de mourir pour Dieu, d’obtenir une place de choix au paradis. Le maintient de l’islam à notre époque ou tout encourage l’athéisme doit beaucoup à ses martyrs.

    On peut vivre en esclave et mourir en maître. Bien des martyrs de toutes causes, religieux, politiques, l’ont montrés. Mais cela nécessite le dépassement de soi et il faut croire qu’aujourd’hui l’égoïsme est devenu plus fort que le néant. Ainsi, par leur manque de sens, d’idéal supérieur au nombril, les suicidés de France telecom n’inspirent que de la pitié.

    Sinon, je ne vois pas ces phénomènes actuels comme des « trahisons » mais comme des tendances, des cours d’eau qu’il est difficile de détourner. Il faut oublier ce principe démocratique qu’est la responsabilité individuelle, concept bête s’il en est. La marge de manœuvre d’un individu est toujours limité et le pouvoir acquis n’est jamais proportionnel à la liberté permise. Notre société suit des tendances anciennes qui ne peuvent être que ralenties - les deux guerres mondiales - ou détruites par des tendances contraires - si le communisme ou le nazisme l’avait emporté. Mais ces tendances recherchent l’absolu et l’absolu ne convient jamais à l’Homme.

    L’intérêt de l’utopie est justement d’imaginer quel sont ces absolus. Les plus connus sont l’eugénisme du meilleur des mondes et le totalitarisme de 1984, mais le futur qu’ils décrivent semble assez peu probable. La démocratie imaginée dans la zone du dehors offre de meilleures pistes.



  • Moristovari Moristovari 24 octobre 2009 18:19

    Article, ou plutôt démonstration, qui part sur de bonnes bases mais débouche sur des contres-vérités à force de complexité et confusion. A travers le mythe d’Antigone c’est l’Homme partagé entre sa nature et ses rôles qui est ici présenté.

    Le politique est un être particulier car il existe à la fois en tant qu’homme et en tant qu’hommes. Une nature dualiste qui tend vers l’unité, l’amalgame. Pour éviter cette chute schizophrénique le politique doit être comédien, jouer un rôle publique. Tel est Créon dans Antigone. Inversement, Antigone, « simple citoyenne », ne connaît donc ne comprend pas ce problème. Contre Créon, la loi, elle représente la nature humaine. Elle cherche à convaincre Créon-l’homme, c’est toujours Créon-l’hommes qui lui répond. Échec de la communication. Ici chacun joue bien son rôle, la tragédie finit donc comme prévue - par la victoire de la loi, la raison du plus fort.

    Le politique oubliant son rôle de comédien a deux avenirs : croire qu’il est le peuple qu’il représente, confondre ses désirs et les leurs - schizophrénie - ou bien oublier sa responsabilité symbolique et agir pour lui et par lui - despotisme. Ce jeu de rôle du politique, c’est aussi celui du créateur, qui doit se distancier de ses créations - narrateur, personnages - mais aussi de tout hommes.

    Sans lois, pas de société. La nature humaine est égoïste et toute cohésion sociale ne peut exister que par la force. Tout homme à donc un rôle - au sens théâtral - social à jouer, en plus de sa nature propre. Cependant aujourd’hui la société perd toutes ses valeurs sociales et jouer un rôle n’est plus une nécessité aussi contraignante, ce qui encourage la tendance despotique, égoïste, propre à la nature humaine.

    Antigone et Créon ont chacun raison. Lois et nature humaine, individualité et société, droite ou gauche, tous deux doivent cohabiter. Les anciens grecs possédaient cet esprit de nécessité qu’a ravi l’esprit moderne socratique, ancré sur l’individu et l’idéal, la recherche de la certitude, la vérité, dont découle cet article et ce commentaire.

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