@Spartacus Vous confondez une fois de plus la démocratie et le marché. Oubliez Contrepoints 5 minutes et ouvrez un bon dictionnaire. La liberté religieuse, l’égalité des sexes, l’indépendance de la presse et de la justice ne sont pas des critères économiques, mais des critères politiques.
« Mal nommer les choses, c’est ajouter aux malheurs du monde ». Camus.
Un patron de bistrot reçoit les confidences de 4 clients qui ont chacun 1000€ de dette. Le boucher doit 1000€ au menuisier, qui doit 1000€ au maçon qui doit 1000€ au garagiste qui doit 1000€ au peintre qui doit 1000€ au boucher. Les temps sont durs, comment rembourser sa dette sans avoir été remboursé soi-même ?
Le patron du bistrot déchire alors un coin d’un vieux journal sur lequel il écrit « 1000 € » et son nom et qu’il donne au boucher. Le boucher règle sa dette au menuisier avec ce bout de papier, qui lui même règle la sienne au maçon avec le même papier, etc. A la fin c’est le peintre qui le ramène au patron du bistrot qui le met à la poubelle.
4000€ de dette viennent d’être remboursés avec un mauvais bout de journal qui finit à la poubelle.
La banque fait cela tout les jours mais avec intérêts.
@pipiou « Tout le monde peut prêter de l’argent ». Non. C’est une activité réglementée réservée aux banques (en dehors de petits prêts entre personnes qui doivent d’ailleurs être déclarés). Les Etats étaient créateur de monnaie auparavant. Ils ont perdu ce droit au profit des banques privées. Le montant de la dette publique Française actuelle correspond plus ou moins aux intérêts payés sur cette dette depuis la loi de 73. Sans cette loi, pas d’intérêts et pas de dette. Rappelons qu’elle fut faite par un président qui sortait de Rothschild et par un ministre se disant libéral. L’argument de Giscard a l’époque était que la loi allait créer un grand marché des obligations (donc un grand marché privée de la dette). Tout est pensé depuis longtemps par les libéraux pour que la finance privée s’engraisse sur la dette publique et pour que l’aliénation que représente la dette soit un moyen de pression du monde financier sur la sphère publique : abandon des services publics, privatisations, etc.
Les esclavagistes, les maquereaux et les banquiers ont toujours su que la dette était un levier de domination.
Vous ne comprenez pas les rouages et la logique de la dette et c’est cela qui est gênant.
@sylvain Pourquoi « semble convaincu ». C’est un fait chiffré : les gestionnaires d’autoroutes sont des gros porcs qui se gavent. La question n’a même pas à être débattue La seule question c’est de savoir quand un tel scandale va finir.