Raymond SAMUEL

Bonjour Gilles VANTERPOOTEN,

Il est urgent de se rendre compte que nos dirigeants ne nous sauveront pas.
Pas la peine de leur dire qu’ils ne font rien, ça ne leur donnera pas les moyens qu’ils n’ont pas, ni la volonté qu’ils n’ont pas non plus, ni la connaissance qui leur fait défaut, ça ne lèvera pas les entraves qui les ligotent ni ne changera rien au monde tel qu’il fonctionne.
Il n’y a qu’un changement réel possible, c’est celui que vous ferez vous-même, c’est celui que je fais et c’est celui que feront les autres citoyens.
Pour le moment, c’est à peu près nul et ça ne sauvera pas l’humanité non plus.
Il faut donc faire plus.
Définir les problèmes à résoudre et les attaquer les uns après les autres.
Première opération : contourner le système économique et financier parce que c’est un obstacle insurmontable qui empêche tout.
Un exemple d’action : ralentir la déforestation en régions tropicales.
Action : s’attaquer à la rentabilité de l’exploitation forestière.
Comment ?
-faire diminuer (cesser ?) la demande de soja et d’huile de palme.
Par quel moyen ?
- réduire des trois quarts la consommation de viande.
Effet bénéfique induit : libération des terres affectées à l’élevage pour installer les chômeurs, réduire les dépenses médicales.

Autre exemple :
Ne plus fabriquer des malades du psychisme, des jeunes disloqués, des délinquants, des malades physiques (voir les prévisions de la CNAM pour le nombre d’ALD et ceux de l’OMS pour le nombre de troubles mentaux).
Comment faire ?
- Materner, élever, éduquer autrement, en respectant les besoins des enfants en bas âge (et même plus âgés).

Allez les jeunes, c’est à vous d’agir. Mais vous ne serez pas seuls.
-La première chose à faire c’est de mettre la machine en route.
Et laissez dormir nos dirigeants.
Où étes-vous ? pouvons-nous nous rencontrer ?

Bonsoir Monsieur YANG

Quelle ressource a un enfant de huit ans quand vous lui bottez le cul ? Vous direz alors qu’il est de gauche ?

Bonjour,

Faire d’abord la différence entre l’agression subie de la part de malfrats (vols à l’arraché, menace d’un cran d’arrêt pour soutirer de l’argent etc.) où le poing dans la gueule s’impose. Penser cependant à la « discrimination » qui découle de la capacité du dit poing à remplir son office. Le poing dans la gueule peut être utile mais ce n’est pas, même dans le cas que je présente LA SOLUTION. Bien sûr, quand on a un poing valable et qu’on est témoin d’une tentative évidente de viol ou autre attaque de femme non ceinture noire ou de vieux etc., le poing s’impose.

J’en viens à ce qui me choque profondément et en même temps me fait douter douloureusement de notre espèce :
Ce qui me désespère c’est de lire que l’auteur a envie de cogner sur des enfants de huit ans incivils et insiste lourdement pour que les autres le fasse.
Le pire étant que certains renchérissent dans les commentaires (Je n’ai pas lu tous les commentaires, mais aucun de ceux que j’ai lu ne remet Monsieur YANG à sa place sur ce point précis)..
Pourquoi croyez-vous qu’un enfant devient incivil ? Je dis bien : « devient ».
Parce que, à part SAKONAZI (et mon dentiste) on sait bien qu’il n’y a pas de gène de la violence qui surgirait ici ou là.
Les enfants ne naissent pas avec le désir de massacrer tout ce qui bouge, ils naissent avec le potentiel nécessaire pour survivre dont une part de capacité à se défendre, en priorité par la force physique (mâles) ou par la ruse (femelles) et je dis bien, « se défendre ».
La violence gratuite est pathologique et acquise. Ce n’est pas dans les gènes qu’il faut en chercher la cause mais dans l’éducation.
D’ailleurs une étude scientifique (INSERM ?) a conclu que ce sont les parents qui apprennent la violence aux enfants. Comme par hasard cette étude s’est promptement perdue dans les sables parce que personne n’en a plus jamais parlé (tiens !). Personnellement je ne dirai pas « les parents » mais « les adultes » (rappelons Monsieur YANG, et les autres) en général, et les institutions.
Autrement dit, la violence de cet enfant de huit ans n’existait pas chez lui quand il est sorti de sa cachette Il était omplètement innocent. Sauf pathologie sûrement très rare, les bébés ne naissent pas criminels.
Autrement dit les responsables du petit incivil ce sont les adultes, et en premier lieu ceux qui regrettent, comme YANG, qu’on ne puisse plus lui « en coller une » à l’école et à la maison.
Et comme c’est courageux, n’est ce pas Monsieur YANG, quand on est adulte et qu’on est seul à avoir droit à la parole d’accuser un enfant de huit ans dont les adultes (dont vous êtes) ont bousillé la vie et qui ne peut que subir ? Ces enfants baffés, malmenés, maltraités, stressés, humiliés, ne s’en remettent jamais. Les plus atteints se retrouvent en prison après des meurtres en série, ou bien dictateurs pour en faire baver aux autres et voir crever l’autre, celui qu’ils ont intégré comme hostile, ennemi, dangereux.
Ce post est utile si il incite les lecteurs à dépasser leurs idées reçues, leurs
 idéologies, leurs habitudes, pour se poser les vraies questions : comment se construit le système nerveux des jeunes enfants ? Quelles impressions s’incrustent dans leur cerveau ? Est-ce la bienveillance, le respect des autres (as-t-on respecté ses besoins ?) qui a fait son quotidien ?
La preuve est sous nos yeux, nous produisons des incivils, des délinquants et des criminels souvent récidivistes de même que des dictateurs délibérément sanguinaires.
Il faut changer le regard que les adultes portent sur l’enfance, materner, élever et éduquer AUTREMENT.

Bonjour IXIPE,

Votre sens des réalités et la justesse de vos observations méritent d’être soulignés et encouragés (vous n’êtes pas le prisonnier d’une doctrine, fasciste, catho ou autre).
En effet, l’école handicape les enfants, assis sur une chaise et enfermés entre quatre murs avec un chef dont ils dépendent à 100%. Dans ce milieu inadéquat les enfants ne peuvent pas vivre selon leur nature et se développer harmonieusement.
La ségrégation par âges, la promiscuité, la privation de liberté exacerbent la révolte ou l’apathie.C’est un milieu pathogène qui tue l’envie d’apprendre. C’est dans la vraie vie que les enfants apprennent la vie. Ils naissent formidablement motivés, vous ne pouvez pas dire le contraire.
Je pose cette question :
Comment les adultes parviennent-ils à les démotiver ?

Bonjour,

Il me semble que vous avez une réaction féministe.
C’est toujours ainsi, l’intérêt de l’enfant est secondaire, peu connu et même inconnu. Certains n’hésitent pas à dire que c’est très bien comme ça, ça permet de faire à son idée.

Merci pour cet article, il signale un très grave poblème..