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Patrick Adam

Patrick Adam

55 ans - Résident dans l’ex Rio de Oro, aujourd’hui Sahara marocain. Chercheur autodidacte intéressé à l’histoire de l’Ouest saharien et du Maghreb. Spécialiste du raid de Michel Vieuchange, jeune Français mort en 1930 à son retour de Smara, cité interdite du désert, et dont les Carnets de route, préfacés par P. Claudel, ont connu leur heure de gloire avant de sombrer dans l’oubli. Auteur de différents articles sur le sujet et d’un ouvrage paru en février 2006, aux éditions L’Harmattan, intitulé : "De Smara à Smara".
 [décédé début décembre 2006]
 

Tableau de bord

  • Premier article le 07/02/2006
  • Modérateur depuis le 27/02/2006
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Derniers commentaires



  • Patrick Adam Patrick Adam 31 juillet 2006 11:05

    @ bouboule

    Est-ce que vous avez relu une seule fois les piètres deux lignes que vous êtes capable de pondre chaque fois que vous avez envie de vous « soulager ». Si ce n’est pas l’oeuvre d’un taré, ça ? Retournez à l’école coranique. Là-bas ils vous donneront des cours de lecture appliquée.

    Mais c’est bien quand même que vous vous soyez reconnu dans cette appellation. Enfin un peu de lucidité.

    Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 30 juillet 2006 23:16

    @ Armand

    Bien vu Armand. Pas la peine de répondre aux tarés. Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 30 juillet 2006 23:14

    @ Adak-émiquement out

    Quelle prétention M. Akad, vous pensez réellement que j’aurais envie de perdre mon temps à essayer de vous impressionner ? Sincèrement ? Vous le croyez ? Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 30 juillet 2006 22:17

    @ Ka

    Qu’ajouter de plus ? Tu lis à livre ouvert et je te remercie de cette compréhension. C’est extraordinaire : ce sont toujours ceux qui éructent, qui insultent, qui finissent par reprocher aux autres leurs propres tares.

    Je regrette pour toi qu’Akad soit en train de te coller aux basques. Et j’ai peur que Xerxès ne fasse ne prenne le même chemin. Moi, j’ai abandonné. Il tourne comme un disque rayé. Il est du même acabit que Douane. Parfois, il m’a fait aussi penser à Citadelle, mais il est moins spontané et moins frais. Finalement je préfère les coups de sang venimeux d’Aïcha/Lalla. Au moins, elle sait encaisser et elle aime rendre les coups, en se creusant un peu la cervelle. Les autres, il ne faut pas y compter.

    Courage, douce Ka. Moi aussi, tu l’as bien compris, je ne soutiens ni Israël, ni les fous qui mettent une kalachnikov sur leur drapeau. Je cherche à comprendre. C’est difficile. C’est douloureux, mais je n’ai pas la prétention de prétendre pouvoir changer quelque chose à la face du monde. J’essaie d’avoir un peu raison pour plus tard, quand nous nous serons débarrassés de quelques entraves qui nous gênent depuis pas mal de temps et que nous serons capables de regarder le futur dans les yeux.

    Ce sont toujours les perdants qui rêvent de revanche. Le monde arabe a trop rêvé.

    Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 30 juillet 2006 21:21

    @ Fréderic KH

    Mille mercis pour votre dernière intervention.

    Je comprends que vous n’adhériez pas à ma vision un peu crue du clash des civilisations, mais il me semble qu’elle a le mérite d’être cohérente. Je me félicite, bien sûr, que nous n’en ressentions pour le moment que les signes avant coureurs et je n’ai qu’un souhait, celui de voir le mouvement refluer. Je pense que seule une véritable compréhension entre les cultures nous permettra de voir s’amorcer ce reflux. Or la véritable compréhension se fait sur la connaissance de l’autre, sur la curiosité de l’autre.

    Je me suis rendu dernièrement dans une abbaye cistercienne, pas pour y faire des prières mais pour acheter des confitures et d’excellents sirops de fruits que les moines y préparent. Dans la boutique, j’ai jeté un coup d’œil aux livres qui étaient proposé aux visiteurs. Et quelle n’a pas été ma surprise de voir un rayon sur l’islam, un sur le judaïsme, un sur l’orthodoxie, un sur le protestantisme et quelques livres sur le bouddhisme. Pensez vous que l’on puisse trouver cela dans un établissement musulman aujourd’hui ? J’en doute. Jusqu’au XIème siècle, c’était possible. Aujourd’hui, malheureusement non. Qui donc a le plus de chemin à faire ?

    Pour ce qui est de Michel Vieuchange, je possède plusieurs exemplaires de l’édition originale. La plupart m’ont été donné par son frère Jean, peu de temps avant sa mort. J’ai eu l’immense privilège de le rencontrer ainsi que Jeannie Nosbeaune, la fiancée des Carnets de route. L’édition originale (en fait, il y a eu de nombreux tirages chez Plon) se trouve parfois chez les bouquinistes. Elle possède, comme vous le dites, une série de planches d’où se dégage une impression étrange de vide et de solitude, de désarroi aussi. Et c’est vraiment poignant. Elle contient aussi une carte très intéressante que son frère Jean, aidé du géographe Auguste Meunier a pu reconstituer d’après les notes de Michel. C’est ce vieux livre et notamment la vieille carte qui m’ont fait partir sur ses traces et qui m’ont fait atteindre Smara dans des conditions que personne n’avait tentées. J’en ai ramené un récit récemment publié à L’Harmattan dans la collection « L’Ouest saharien ». Je l’ai intitulé « Smara - Sur les traces de Michel Vieuchange ».

    Smara a sans doute beaucoup changé depuis votre passage en 1976. C’est aujourd’hui une ville d’un peu plus de 60 000 habitants, toujours parcourue d’essaims de militaires et qui déverse, à la sortie des collèges et des lycées les flots bouillonnants d’une jeunesse qui ne sait pas toujours où se jouera son avenir. Vous y trouveriez sans doute nettement plus de filles dans les rues, le soir, du côté du souk qui s’anime après 19 heures. Parfois il est difficile de s’y frayer un chemin. Filles et femmes se maquillent chaque soir avant de sortir. Elles revêtent de longues pièces de tissu bariolé (maâfas) qui les font ressembler à des Tanagras africaines. Les femmes sahraouies sont très belles et très élégantes. Celles qui viennent du Nord préfèrent désormais la grisaille et les hijabs bien serrés. Les hommes du désert se drapent dans d’immenses tuniques bleues ou blanches (drarrias) qui les font doubler de volume. Le souk de Smara, la nuit, est magique.

    Je serai heureux de prolonger cette conversation avec vous si vous le souhaitez et de vous donner tout renseignement susceptible de vous intéresser.

    Bien à vous. Patrick Adam

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