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Patrick Adam

Patrick Adam

55 ans - Résident dans l’ex Rio de Oro, aujourd’hui Sahara marocain. Chercheur autodidacte intéressé à l’histoire de l’Ouest saharien et du Maghreb. Spécialiste du raid de Michel Vieuchange, jeune Français mort en 1930 à son retour de Smara, cité interdite du désert, et dont les Carnets de route, préfacés par P. Claudel, ont connu leur heure de gloire avant de sombrer dans l’oubli. Auteur de différents articles sur le sujet et d’un ouvrage paru en février 2006, aux éditions L’Harmattan, intitulé : "De Smara à Smara".
 [décédé début décembre 2006]
 

Tableau de bord

  • Premier article le 07/02/2006
  • Modérateur depuis le 27/02/2006
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Derniers commentaires



  • Patrick Adam Patrick Adam 27 juillet 2006 18:30

    Salut Cambronne le bien nommé

    Merci d’avoir dit à Aïcha/Lalla la sophiste du Détroit de Gibraltar que « Patrick Adam n’a certainement aucune envie de devenir citoyen marocain. » Ce n’est évidemment pas le cas de nombre d’immigrés. Un passeport français, ça fait toujours rêver quoiqu’en pensent les grincheux ataviques. Pour plein de raisons, je suis vicéralrement opposé à la double nationalité et aux privilèges injustes qu’elle offre à certains citoyens et pas à d’autres, alors n’ayant aucune envie d’abandonner la mienne, je ne lorgne sur aucune autre, pas même la monégasque ou l’andorrane.

    Pour ce qui est des Algériens à double nationalité qui avaient le choix entre les deux pays pour faire leur service militaire, on comprend qu’ils aient choisi en masse de le faire en France plutôt qu’à Tindouf ou à Temacine pour charrier des milliers de seaux d’eau servant à ériger le fameux barrage vert voulu par Boumedienne et qui dépérissait à vu d’œil dès qu’ils avaient le dos tourné. J’en ai vu des tas de ces militaires paumés qui vidaient des camions citerne avec un arrosoir en fer blanc et qui partaient en titubant jusqu’à un plan de palmier rabougri...

    Combien de ceux qui sont restés en France étaient morts de trouille de s’y faire repérer et envoyés au bled où, psychologiquement, ils se faisaient massacrer.

    Pour ce qui est des Juifs et de leur appartenance communautaire, c’est aussi ce qui leur a valu d’être expulsés d’Espagne. Ils l’ont été non à cause de leur ientité qui avait été acceptée depuis des siècles, mais parce qu’après la chute de Grenade, on les a souvent soupçonnés (à tort ou à raison) de comploter pour préparer le retour des Berbères et des Arabes quand ce n’était pas le débarquement des Turcs. Ce qui n’était pas une menace vaine si on en juge par l’impact de la bataille de Lépante, aux deux extrémités de la méditerranée.

    Pace e salute (et volupté)



  • Patrick Adam Patrick Adam 27 juillet 2006 15:21

    Ah Lalla/Aïcha la pointilleuse équilibriste.

    Je parle des enfants qui naissent dans des familles qui veulent prendre souche en Europe, pas de changer le nom de leurs parents ou de ceux qui ne sont (à moins d’évènements pas toujours maîtrisables) que de passage. Et puis je ne veux pas en faire une loi, juste une tendance. Je ne connais aucun enfant dans les familles émigrées installées en France qui aient pris le risque de donner un prénom dit « chrétien » à leur enfant. Pourtant il n’y a pas en France que des prénoms dits « chrétiens » il y en a une foultitude qui n’ont aucune couleur confessionnelle.

    Quand on voit les difficultés que, dans certaines régions du Maroc, (pas dans toutes, car ça dépend de la politique que les Gouverneurs décident d’appliquer), que les Berbères rencontrent pour donner à leur enfant un prénom berbère, style Anir, sans parler de Massinissa car là les autorités en font une crise d’applexie, on voit bien que la mainmise sur le prénom est un acte politique et culturel dont se servent les gouvernements pour maintenir un « ordre » ancien qui profite toujours à une partie de la population au détriment d’une autre. J’aurais malheureusement des tas d’exemples à te donner. Je pense que si je devais fonder une famille au Maroc j’aimerais bien appeler mon fils Brahim, Nasser, ou Marouane. Ca sonne bien et peut être que ça lui éviterait quelque sdésagréments dans la cour de récréation. On n’est jamais assez prudent par les temps qui courent.. Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 27 juillet 2006 14:50

    La théorie du complot me semble aussi débile que celle d’un Dieu qui n’avait rien de plus intelligent à faire que de se lancer dans une opération cosmoplanétaire qui dura environ 13,5 milliards années, avec des tas et des tas de ratés (entre autres les dinosaures), pour faire apparaître en bout de course de petites créatures chétives et grimaçantes, capables de n’utiliser que moins de la moitié de leur neurones pour clamer sa splendeur.

    Tu parles d’un créateur « bon et miséricordieux » comme il est dit quelque part et qui n’a pas cessé de créer autour de lui des déchets pas toujours recyclables. Arrêtez-moi si je me trompe, mais l’énergie nucléraire, ce n’est pas lui qui l’a inventé au coeur des étoiles ?

    Ainsi donc, les Américains auraient monté une énorme « usine à gaz » terroriste pour pouvoir envahir l’Irak et mettre la main sur le pétrole...

    Je ne sais pas pourquoi mais je ne peux m’empêcher de me demande si on peut réellement trouver à la CIA ou au Pentagone un cerveau suffisamment puissant pour imaginer un tel scénario. Quand on voit la manière dont ils ont conçu la suite de l’invasion de l’Irak, on peut sérieusement en douter. Ce qui caractérise le cerveau de Donald Rumsfeld, ce n’est pas vraiment le culte de la complexité mais plutôt l’indigence intellectuelle.

    Imaginer un tel complot intestin, c’est supposer des dizaines de concepteurs (ingénieurs, artificiers, spécialistes en résistance des matériaux, et j’en passe) et autant, si ce n’est plus, d’exécutants. A cela, dans la version arabe du complot, il convient d’ajouter ceux qui auraient averti les Juifs de ne pas se rendre à leur travail ce matin-là... Je vous laisse compter...

    Et personne n’aurait parlé jusqu’à présent ? Même pas pour se faire quelques bons paquets de dollars, avec toutes les garanties de l’anonymat. Pas fuites ? Pas l’ombre d’un bout de papier ? A d’autres. Dallas qui n’était pourtant que l’affaire de deux ou trois coups de feu tirés au coin d’une avenue a rapidement suscité le trouble dans l’opinion publique américaine et internationale. Et ce malgré la version officielle et l’énorme rapport Warren. Car il y avait une logique imparable à cette contestation : le mobile (évident) et les morts opportunes d’Oswald et de Ruby.

    Et dans tout ça, que deviendrait l’ami Ben Laden qui, dans un premier temps, s’est réjoui des attentats avant de les revendiquer à mots couverts. Dans un tel scénario, il devrait toujours émarger à la CIA car il faudrait qu’il fasse lui aussi partie du complot pour jouer aussi bien le rôle du méchant-caché-dans la-montagne et sur lequel on-ne-parvient-toujours-pas-à-mettre-la-main.

    Les Américains avaient-ils besoin d’importer au cœur de Manhattan un enfer que, jusqu’à présent, ils réservaient à d’autres (Vietnam) ? L’argument du 11 septembre n’a été qu’évoqué que du bout des lèvres pour justifier l’invasion de l’Irak. Alors, tout ce travail pour ne pas s’en servir à grande échelle ?... C’est peu dans leur tradition. Après avoir élaboré une machination aussi alambiquée, les services secrets n’auraient donc plus été capables de fabriquer quelques pièces qui, pour le plus grand plaisir de Tony Blair, auraient étayé l’implication de Saddam Hussein (écoutes téléphoniques, révélations de mouvements d’argent suspects, etc...) ? Difficile à croire.

    Désormais, la thèse du complot s’habille de plus en plus de rapports « expertises » à l’épaisseur proportionnelle de l’indigence qu’elle affiche. Bizarre que les bien-pensants-qui-pensent-à-tout n’en aient pas fait autant pour enquêter sur ce qui s’est passé réellement sur le marché de Sarajevo, quand il s’est agi d’imposer, en Europe, la pax americana qui traînait dans ses bagages le triomphe de la mafia albanaise et des bureaux de recrutement du jihad.

    Patrick Adam



  • Patrick Adam Patrick Adam 27 juillet 2006 11:52

    Information intéressante de Claude :

    « ...il faut savoir que tous les pratiquants juifs donnent, au minimum, deux prénoms à leurs enfants, le premier étant représentatif du pays où l’enfant est né ; par exemple Pierre ou Paul en France, John ou Patrick dans un pays anglo-saxon ; le second prénom est toujours hébraïque et c’est ce prénom seul qui prévaut lors de séjours ou d’installation en Israël. »

    Je me demande si ce ne serait pas une bonne coutume que devraient adopter les musulmans qui s’expatrient et qui cherchent (sincèrement) à s’intégrer. La bi-culture, c’est avant tout dans le nom qu’elle peut prendre racine. La ghettoïsation est souvent linguistique. Il peut paraître dangereux qu’elle soit vécue comme le nec plus ultra de la revendication identitaire.

    J’en profite pour apporter une précision quand à mon état civil, à usage des débiles qui me prennent pour un agent du Mossad ou de la CIA (pourtant même la diseuse de mauvaise aventure Lalla/Aïcha en est revenue) : je m’appelle Patrick Charles George Adam... Pour le premier prénom, ma mère s’est battue contre sa famille qui souhaitait m’appeler Raymond comme mon grand-père et je l’en remercie. Elle avait le goût du large et des brumes irlandaises et elle a eu le courage de briser une chaîne familiale qui m’aurait pesé. Plus tard, j’ai su que le prénom de Patrick remontait aux sources les plus pures de la latinité et j’ai trouvé ça plutôt plaisant.

    Pour ce qui est des deux autres qui étaient ceux de ses frères, elle a dû capituler pour avoir la paix. D’autre part je rappelle, car je l’ai déjà rapporté sur un autre fil, que le dernier des chefs sioux s’appelait lui aussi Patrick Adam. J’ai vu un jour un grand portrait de lui, il avait un beau couvre-chef en plumes. C’était plutôt joli.

    Patrick Adam.



  • Patrick Adam Patrick Adam 27 juillet 2006 10:35

    Petite précision à l’usage de ceux qui croient avoir inventé la « démocratie religieuse » et qui observent avec admiration des populations qui remplissent, souvent sous la contrainte ou par prévarication, des urnes d’où sortirait par miracle une légitimité transcendantale.

    Les guillemets qui, dans mon article, encadrent volontairement les termes « démocratiquement élu » signifient que, pour moi, ce n’est pas l’élection qui fait la démocratie mais le programme des partis qui se présentent à ces élections.

    Un parti non-démocratique ne devient pas démocratique au lendemain du scrutin qu’il aurait remporté. Il faut sacrément manquer de jugement (doux euphémisme) pour le prétendre. La démocratie, c’est un programme destiné à une nation de laquelle on sollicite l’adhésion.

    Dans son essence, un parti sectaire, confessionnel, tribal, communautaire, ne peut être véritablement démocratique. La contradiction n’en est que plus patente dès qu’il cherche à imposer son modèle à l’ensemble de la population. A ce jour, qu’on le veuille ou non, malgré certaines tentatives plus ou moins honorables, aucun pays musulman n’est véritablement démocratique. Le Hezbollah n’étant qu’un des bras de l’hydre chiite qui, depuis l’Iran, cherche à prendre une revanche millénaire sur les sunnites. D’où le silence convenu des dirigeants arabes pas mécontents s’ils prennent, un fois encore, une bonne raclée.

    Patrick Adam

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