Nous avons tous 2 parents, 4 grands-parents, ..., environ 1 million (2 puissance 20) d’ascendants à la 20ème génération : nous sommes tous frères mais nous avons aussi, inévitablement, quelques criminels parmi nos ancêtres.
C’est vrai que l’absence d’engrais va faire chuter les rendements mais pourquoi ne pas imiter la nature : tout est recyclé dans la nature. Chez l’homme, on considère les excréments comme un déchet et on vient fabriquer des engrais qui polluent nos nappes phréatiques et donc notre eau potable de demain.
Il est vrai que vu que la majorité des gens prennent des médicaments, les excréments humains pourraient peut-être avoir des conséquence néfastes en tant qu’engrais. C’est pourquoi le local et le chacun pour soi (avec les guerres qui vont avec) risquent de remplacer ce monde d’échange absurde et dévastateur.
Humour à part, tempérons un peu cette bonne solution. Un excellent cycliste va développer au mieux 300 W (très fort s’il arrive à tenir 8h par jour à ce rythme, il faudra qu’il mange d’autant plus, pertes inévitables). Donc il produira 2,4 kWh par jour, et s’il travaille 30 jours par mois (il sera heureux de ne pas travailler la nuit si j’ai bien compris), cela représente 72 kWh pour ... 100 euros de salaire ?
A supposer qu’il arrive à se payer son exécdent de nourriture nécessaire à un tel effort (pas garantie avec l’inflation qui va frapper), cela fait tout de même une multiplication par 10 du tarif EDF (de 0,1203 euros à 1,3889 euros le kWh).
Bien évidemment, le seul intérêt des chiffres est de montrer qu’il va falloir entrer en décroissance énergétique, si l’on garde le système capitaliste actuel. Mais si on arrête l’obsolescence programmée (imposons des garanties plancher sur tous les produits) et les métiers parfaitement improductifs, je pense que l’on peut d’ores et déjà consommer 10 fois moins d’énergie pour une qualité de vie strictement identique. Hélas, les actionnaires vont y perdre, et nous ne pourrons plus travailler 40h (ni même 35h) par semaine (quel dommage !). Il faudra que les gens trouvent des activités extra-porfessionnelles qui seront bien plus importantes en temps que le travail (une révolution pour certains).
Et après, les volcans du monde entier recracheront de la lave enrichie en plutonium... Le problème, c’est que cette Terre est bien trop petite pour avaler et digérer toute la merde que l’homme fabrique exponentiellement.
Je souhaite bon voyage à ceux qui vont coloniser une autre planète (et bon séjour aussi, s’ils ont la chance d’arriver à une destination quelconque).
Sur internet, on trouve des articles (propagande de la nucléocratie française ?) où ils disent exactement le contraire de vous (« La France est parée, pas les Etats-Unis, pas le Japon »).
Effectivement, l’électronique est sensible aux radiations (de fortes énergies, comme les rayons gamma) mais ce phénomène est connu : les satellites et autres équipements spatiaux sont conçus pour résister à de tels rayonnements : cela s’appelle le durcissement électronique.
Le vrai problème c’est que les robots que l’on fabrique sont parfaitement ineptes et inutiles (spécialisés sur des tâches répétitives). Mais les robots autonomes, tel qu’on les voit dans les films de science-fiction ne sont absolument pas souhaitables. Ce qu’il faut, ce sont des simples « reproducteurs de mouvements (effecteurs) et de signaux (capteurs) » : un homme enfilerait des lunettes spéciales, des gants spéciaux, des capteurs de mouvements et des reproducteurs de sensibilité,... et, à une distance qui pourrait être très grande, un robot effecteur lui renverrait les signaux correspondant au déplacement que l’homme a initié (modification de l’image correspondante du robot sur les lunettes de l’homme), pression sur la peau de l’homme liés aux contacts effectifs du robot,... : bref, on pourrait allier l’initiative de l’homme à l’efficacité du robot, sans pour autant créer une bête autonome qui n’aurait pas assez d’initiative (ou trop, et se retournerait contre l’homme lui-même, au départ de toutes les catastrophes !).
D’ailleurs, en forçant un peu, le tractopelle est un peu la reproduction d’une main humaine associée à un bras : c’est ça qu’il faut, avec des jambes, une caméra... et un système de transmission à distance.