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Pierre


Longtemps universitaire (spécialisé en logique et philosophie du langage) et résident de la ville de New York, je suis allé, il y a quelques années, m’installer dans un petit bled de l’état de New York. Là, je pratique la menuiserie et le dessin. Le onze septembre, que j’ai vécu de très près, a éveillé en moi un regain d’intérêt pour bien des choses que j’avais négligées pendant mes années à l’université. En bref, le onze septembre a été décisif pour moi.
Pierre Adler

 

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  • Pierre 14 août 2008 08:03

    Dans un article intitulé "Putin Walks into a Trap" de Mike Whitney, publié sur le site états-unien http://www.informationclearinghouse.info/article20508.htm , l’auteur formule l’hypothèse que l’aggression de la population ossète par les forces armées géorgiennes est une manoeuvre très vraisemblablement télécommandée par Dick Cheney afin d’inciter la Russie à tomber dans un piège semblable à celui dans lequel était tombé l’Union soviétique lors de son invasion et de son occupation de l’Afghanistan en 1979 et que lui avait tendu Zbigniew Brzezinski. Le but d’une telle opération ? Enliser la Russie dans un bourbier et l’empêcher par là de contrôler les oléoducs du basin de la mer Caspienne, en même temps que distraire le monde du déploiement actuel de forces navales états-unienne et européenne à proximité des eaux territoriales de l’Iran.

    Voici un extrait de cet article :


    "Russia deployed its tanks and troops to South Ossetia to save the lives of civilians and to reestablish the peace. Period. It has no interest in annexing the former-Soviet country or in expanding its present borders. Now that the Georgian army has been routed, Russian president Medvedev and Prime Minister Putin have expressed a willingness to settle the dispute through normal diplomatic channels at the United Nations. Neither leader is under any illusions about Washington’s involvement in the hostilities. They know that Georgian President Mikail Saakashvili is an American stooge who came to power in a CIA-backed coup, the so-called "Rose Revolution", and would never order a major military operation without explicit instructions from his White House puppetmasters. Most likely, the orders to invade came directly from the office of the Vice President, Dick Cheney.

    The Georgian army had no chance of winning a war with Russia or any intention of occupying the territory they captured. The real aim was to lure the Russian army into a trap. US planners hope to do what they did so skillfully in Afghanistan ; lure their Russian prey into a long and bloody Chechnya-type fiasco that will pit their Russia troops against guerrilla forces armed and trained by US military and intelligence agencies. The war will be waged in the name of liberating Georgia from Russian imperialism and stopping Putin from achieving his alleged ambition to control critical western-owned pipelines around the Caspian Basin. Much of this "think tank" generated narrative has already appeared in the mainstream media or been articulated by American political elites. Meanwhile, the fighting in the Caucasus has diverted attention from the massive US naval armada that is presently sailing towards the Persian Gulf for the long-anticipated confrontation with Iran."

    Dans l’optique diabolique d’un gangster tel que Cheney, un scénario de ce genre est probablement tout à fait concevable. Mais ce que Whitney oublie, c’est que la Russie semble avoir une capacité bien plus developpée d’admettre et d’apprendre de ses erreurs passées que les Etats-Unis, comme le démontre si éloquemment le fait qu’elle décida de dissoudre l’Union soviétique.

     



  • Pierre 14 août 2008 07:11

    Lors du discours prononcé par Vladimir Poutine le 10 février 2007 à la Conférence de Munich sur la sécurité, Poutine tint des propos sur la présence russe en Géorgie, l’extension grandissante de la présence militaire états-unienne en Europe de l’est et l’élargissement de l’OTAN que malheureusement peu semblent avoir pris au sérieux (s’ils se sont même donné la peine de lire le texte de ce discours) et qu’il me semble approprié de rappeler dans le cadre de ce forum, car ils contiennent au moins l’une des clés de ce qui est en train de se passer.

    Voici donc ces propos : 

    "Profitant de mon séjour en Allemagne, je tiens à évoquer la crise que traverse le Traité sur les forces armées conventionnelles en Europe.

    Signé en 1999, ce Traité était adapté à une nouvelle réalité géopolitique : le démantèlement du bloc de Varsovie. Sept ans se sont écoulés depuis, mais il n’a été ratifié que par quatre pays, dont la Fédération de Russie.

    Les pays de l’OTAN ont ouvertement déclaré qu’ils ne ratifieraient pas le Traité, dont les dispositions relatives aux limitations dans la zone des "flancs" (déploiement sur les "flancs" d’un certain nombre de forces armées) tant que la Russie ne procéderait pas au retrait de ses bases de la Géorgie et de la Moldavie. Le retrait de nos troupes de la Géorgie est en cours et ce, à un rythme accéléré. Tout le monde sait que nous avons déjà réglé ces problèmes avec nos collègues géorgiens. Quant à la Moldavie, on y trouve pour le moment une formation de 1 500 militaires chargés de maintenir la paix et de protéger les entrepôts de munitions qui y subsistent depuis l’époque soviétique. Nous discutons en permanence de cette question avec Monsieur Solana : il connaît bien notre position. Nous sommes prêts à aller plus loin dans cette direction.

    Mais que se passe-t-il pendant ce temps-là ? Eh bien, on voit apparaître en Bulgarie et en Roumanie des "bases américaines légères avancées" de 5 000 militaires chacune. Il se trouve que l’OTAN rapproche ses forces avancées de nos frontières, tandis que nous - qui respectons strictement le Traité - ne réagissons pas à ces démarches.

    Il est évident, je pense, que l’élargissement de l’OTAN n’a rien à voir avec la modernisation de l’alliance, ni avec la sécurité en Europe. Au contraire, c’est un facteur représentant une provocation sérieuse et abaissant le niveau de la confiance mutuelle. Nous sommes légitimement en droit de demander ouvertement contre qui cet élargissement est opéré. Que sont devenues les assurances données par nos partenaires occidentaux après la dissolution du Pacte de Varsovie ? Où sont ces assurances ? On l’a oublié. Néanmoins, je me permettrai de rappeler aux personnes présentes dans cette salle ce qui a été dit. Je tiens à citer des paroles tirées du discours de M. Werner, alors Secrétaire général de l’OTAN, prononcé à Bruxelles le 17 mais 1990 : "Que nous soyons prêts à ne pas déployer les troupes de l’OTAN à l’extérieur du territoire de la RFA, cela donne à l’Union soviétique des garanties sûres de sécurité". Où sont aujourd’hui ces garanties ?

    Les blocs de béton et les pierres du Mur de Berlin sont depuis longtemps des souvenirs. Mais il ne faut pas oublier que sa chute est devenue possible notamment grâce au choix historique de notre peuple - le peuple de Russie - en faveur de la démocratie et de la liberté, de l’ouverture et du partenariat sincère avec tous les membres de la grande famille européenne.

    Or, maintenant, on s’efforce de nous imposer de nouvelles lignes de démarcation et de nouveaux murs. Même s’ils sont virtuels, ils ne manquent pas de diviser, de compartimenter notre continent. Faudra-t-il à nouveau des années et des décennies, une succession de plusieurs générations de responsables politiques pour démanteler ces murs ?"

    On trouvera le texte intégral de cette intervention au site suivant :

    http://www.alterinfo.net/Discours-de-Vladimir-Poutine-prononce-le-10-fevrier-a-la-Conference-de-Munich-sur-la-securite-texte-integral-_a6513.html



  • Pierre 14 août 2008 04:47

    Voici ce que disait Mikhaïl Gorbatchev de la situation ce lundi dans un éditorial du Washington Post intitulé "A Path to Peace in the Caucasus" :

    "For some time, relative calm was maintained in South Ossetia. The peacekeeping force composed of Russians, Georgians and Ossetians fulfilled its mission, and ordinary Ossetians and Georgians, who live close to each other, found at least some common ground....What happened on the night of Aug. 7 is beyond comprehension. The Georgian military attacked the South Ossetian capital of Tskhinvali with multiple rocket launchers designed to devastate large areas....Mounting a military assault against innocents was a reckless decision whose tragic consequences, for thousands of people of different nationalities, are now clear. The Georgian leadership could do this only with the perceived support and encouragement of a much more powerful force. Georgian armed forces were trained by hundreds of U.S. instructors, and its sophisticated military equipment was bought in a number of countries. This, coupled with the promise of NATO membership, emboldened Georgian leaders into thinking that they could get away with a "blitzkrieg" in South Ossetia...Russia had to respond. To accuse it of aggression against "small, defenseless Georgia" is not just hypocritical but shows a lack of humanity."



  • Pierre 13 août 2008 17:25

    Une excellente analyse !
    La Géorgie était quasiment devenue une espèce de succursale des Etats-Unis (regardez d’ailleurs les photos des manifestants géorgiens des derniers jours : ils portent le drapeau états-unien et des pancartes rédigées en anglais, probablement fournis par le Albert Einstein Institute (pauvre Einstein), une organisation états-unienne moins visible qui joue les missionnaires pour le State Department). Après l’accord passé entre Washington et la Pologne, après le Kosovo et les manigances incessantes des Etats-unis en Géorgie, une action militaire russe était inévitable, et Saakashvili a fourni à la Russie le motif d’intervenir afin de donner un avertissement à l’impérialisme états-unien et ceux en Europe de l’Est qui le servent.



  • Pierre 5 août 2008 17:15

    Notre pirate a trouvé, nous dit-on, des éléments attestant l’existence d’extra-terrestres. Mais ne fut-ce pas là justement sa certitude de départ (à savoir qu’il y avait de tels éléments et donc qu’il existe des créatures intelligentes ailleurs que sur terre), celle qui le lança dans cette aventure de don Quichotte ? La récolte semble dérisoire et complètement disproportionnée avec les efforts et le temps fournis. McKinnon semble détenir des structures rationnelles unilatéralement développées.
    Ceci dit, il est vrai que les Etats-Unis adorent punir et punir de manière disproportionnée.

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