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Pierre


Longtemps universitaire (spécialisé en logique et philosophie du langage) et résident de la ville de New York, je suis allé, il y a quelques années, m’installer dans un petit bled de l’état de New York. Là, je pratique la menuiserie et le dessin. Le onze septembre, que j’ai vécu de très près, a éveillé en moi un regain d’intérêt pour bien des choses que j’avais négligées pendant mes années à l’université. En bref, le onze septembre a été décisif pour moi.
Pierre Adler

 

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  • Pierre 31 octobre 2008 00:30
    A JJ il muratore,

    Avant de faire le malin et de vous poser en instance qui décide qui est simplement prof de philosophie et à qui, au contraire, revient le titre de philosophe (un poncif vexatoire dont les potaches sont friands), vous pourriez peut-être d’abord apprendre à lire correctement : j’ai parlé d’un différend idéologique, non pas d’une différence.
     
    Cela dit, votre question témoigne encore une fois de votre condition de potache, car vous n’avez manifestement pas encore pris connaissance du fait qu’il y a des rapports et des effets de pouvoir (des effets de la hiérarchie) à l’intérieur d’une institution telle que l’université, effets qui viennent justement surdéterminer les différences philosophiques et donnent lieu à des différends.


     


  • Pierre 30 octobre 2008 16:30
    Ce n’est pas l’affaire Heidegger qui m’intéresse, ce sont certains professeurs de philosophie qui passent leur temps (encore en 2005, après toutes les révélations sur les bassesses du philosophe de Messkirch !) à ergoter sur le passé nazi de Heidegger, et surtout ce qu’un tel état de fait nous dit sur eux et leurs engagements philosophiques et idéologiques.

    Est-ce une simple coïncidence que Pascal David, le directeur de la commission, et Matthieu Gallou, le président du département de philosophie, soient les deux des heideggériens de droite et que Marie-Claude Lorne redoutait particulièrement le premier ? Le fait que Marie-Claude Lorne ait eu la possibilité de continuer d’enseigner à Brest, mais qu’elle a néanmoins choisi de quitter cette vie me semble donner encore plus de poids à l’hypothèse d’un différend idéologique.

    Si cela ne vous intéresse pas, Bernard, c’est naturellement votre choix, mais il se peut que cela intéresse d’autres personnes.


  • Pierre 30 octobre 2008 10:35
    A Zénon,

    Je vous prie de lire mes interventions du 29 octobre 13H25 et du 30 octobre 00H31, ci-dessus, afin de voir en quoi mes remarques sont pertinentes. Il s’agit de philosophie, donc d’idées et de positions prises par rapport à certains phénomènes. Les gens qui pratiquent la philosophie, comme n’importe quel genre d’érudit ou d’intellectuel au sein de l’université, forment des camps, des mouvances, des communautés avec certains intérêts idéologiques qui souvent s’opposent les uns aux autres, et parfois, même souvent, se rendent la vie impossible (au figuré et, malheureusement, parfois littéralement).


  • Pierre 30 octobre 2008 04:08

    Correctif à mon post précédent :
    un propos que Gallou ne manque bien entendu pas de citer



  • Pierre 30 octobre 2008 03:59

    Remarquons que Matthieu Gallou, le président du département de philosophie de l’Université de Bretagne Occidentale (Brest), donne lui aussi dans l’apologie de Heidegger, en compagnie d’ailleurs de ses amis François Fédier et Pascal David. Je vous invite à vérifier cela sur le site http://parolesdesjours.free.fr/scandale.htm#David,

    où vous pourrez d’ailleurs lire sa lettre à Télérama  « Tu quoque… ou la dictature du « on » ». De Heidegger, Gallou nous décline les poncifs habituels, que c’est « l’un des penseurs les plus importants du 20ème siècle », « un penseur […] décisif ». Il nous avoue même qu’à ses yeux l’engagement national-socialiste de Heidegger (ce que Heidegger appela « grosse Dummheit », sa grosse bêtise (un propos Gallou ne manque bien entendu pas de citer) – rien que ça !) qui resta membre du parti nazi jusqu’à la fin de la guerre (mais, oui, Monsieur Gallou, ces choses doivent être rappelées) est une chose qui se discute  « entre lecteurs attentifs de l’œuvre, entre historiens consciencieux, plus sensibles à leur devoir d’intelligence qu’à leur appétit de notoriété ou de scandale, bref entre hommes qui osent dire « je » ! » : ce n’est pas l’affaire de la racaille.

     
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